mercredi 19 octobre 2011

PLUS DE 70 000 MORTS EN SYRIE

Il est évident que le dictateur syrien, Bachar Al-Assad, ne veut pas connaître le même sort que les ex-dictateurs d’autres pays arabes comme la Tunisie, la Libye, le Yémen et l’Égypte, qui ont dû quitter le pouvoir précipitamment, suite au soulèvement de leurs citoyens.

Selon les Nations unies, la répression du mouvement de contestation contre le régime de Bachar Al-Assad aurait fait plus de 70 000 morts.


Et ce, avec l’appui de la Russie et de la Chine qui s’opposent à toute résolution du Conseil de sécurité de l’ONU imposant des sanctions au régime du dictateur syrien qui se dit «victime de terroristes».

Le président russe, Vladimir Poutine, (un ex-agent secret du KGB soviétique) vise bien entendu à protéger ses intérêts en Syrie, notamment ses commandes d’armement et son importante base navale. Poutine veut aussi maintenir son influence dans la région, notamment en Iran.

Quand on sait comment la Russie et la Chine agissent sur leurs territoires avec leurs partis d’opposition (fraudes électorales, emprisonnements, assassinats, etc.) leur appui à la dictature syrienne n'est pas surprenante. Dans les deux cas en Chine comme en Russie, des dictateurs corrompus sont prêts à toutes les bassesses possibles pour conserver eux aussi leurs pouvoirs et ce, au détriment de la liberté de leurs concitoyens. Comme le dit si bien le proverbe qui s’assemble, se ressemble…