Pour enrayer ce fléau et pour éviter que des
gangs de rue puissent s’en procurer, il devrait avoir une équipe spécialisée dispersée
dans les principaux bureaux de poste de Montréal notamment dans celui de l’établissement
de traitement du courrier international Léo-Blanchette. Équipe possédant des
appareils pour détecter par rayons X les colis contenant
des armes. Mais, pourquoi plus de surveillance à Montréal qu’ailleurs au Québec
? Car, c’est précisément dans cette ville que la majorité des agressions armées
et les meurtres d’innocentes jeunes victimes sont survenus ces derniers mois.
De plus, une surveillance renforcée des
douaniers aux postes frontaliers du Québec devrait être appliquée. À ce
chapitre, soulignons que selon l’Agence des services frontaliers du
Canada, pas moins de
1 500 armes et pièces d’armes prohibées ont été saisies aux postes frontaliers
du territoire québécois au cours de 2021. Ce qui démontre l’importance de ce
commerce très lucratif.
Simultanément à cette vérification continuelle, l’engagement de plus d’intervenants œuvrant dans le milieu des jeunes défavorisés dans les quartiers plus problématiques du nord de Montréal devrait être mis en place rapidement pour dissuader les jeunes de se joindre aux gangs de rue. Car avec ces travailleurs de rue essentiels, il sera beaucoup plus facile d’intervenir en amont plutôt qu’après les agressions armées et les meurtres qui commencent vraiment à créer un climat d’insécurité et de terreur pour la majorité des parents concernés et, pour la population de Montréal en particulier.