mercredi 26 août 2015

LE FÉDÉRALISME COOPÉRATIF SELON M. HARPER



Quand on voit le nombre de fusillades aux États-Unis diffusées régulièrement dans les médias, on ne peut qu'approuver l'instauration d'un registre des armes d'épaule propre au Québec pour prévenir la mort d'innoncentes victimes comme à l'École polytechnique de Montréal.

Même si un jugement de la Cour suprême du Canada a permis au gouvernement conservateur de Stephen Harper de détruire les données du registre national recueillies au Québec, on ne peut que condamner l'attitude de M. Harper face à son mépris total à l'égard d'un fédéralisme coopératif. En effet, les contribuables québécois avaient déjà payé leur part à même leurs taxes et impôts fédéraux pour créer le défunt registre national. Ils devront encore payer mais, cette fois avec les taxes et impôts de leur province pour avoir leur propre registre. Ce fédéralisme à sens unique pur et dur est la parfaite démonstration que M. Harper se fiche des désirs du gouvernement élu à l'Assemblée nationale du Québec.

Les armes de poing, les mitraillettes et les armes d'assaut si populaires aux États-Unis et qui circulent légalement en vertu de la constitution américaine doivent être bien contrôlées au Québec, quoi qu'en pensent les «cowboys» des neuf autres provinces canadiennes, y compris M. Harper.

Le président démocrate américain, Barack Obama, aimerait bien lui aussi faire adopter une loi pour mieux contrôler la circulation des armes dans son pays mais, les républicains ultraconservateurs s'y opposent. Les tueries aux États-Unis vont donc se poursuivre encore longtemps. Et les marchands d'armes vont prospérer sans être inquiétés.