vendredi 25 novembre 2016

POUR UN APPEL D'OFFRES TRANSPARENT ET RAPIDE

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Un CF-18 canadien au-dessus de l'Irak
Le ministre de la Défense nationale, Harjit Singh Sajjan, devrait demander à sa collègue la ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Judy Foote, d’accélérer le processus d’achat des nouveaux avions de chasse qui doivent remplacer les 77 vieux CF-18. Il n’est pas normal que le ministère de Mme Foote prenne cinq ans pour décider du choix du nouvel appareil qui doit permettre au Canada de remplir ses obligations de protection de ses frontières et ses missions à l’étranger. Il ne doit pas être si compliqué de définir les besoins du ministère de la Défense nationale et de déterminer quelles sont les appareils les plus performants en tenant compte du nombre de chasseurs à acheter et du budget disponible. Le processus d’appels d’offres devrait être rapide et transparent tout en évitant les erreurs passées.

samedi 19 novembre 2016

LE RACISME SYSTÉMIQUE DES POLICIERS

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Mme Fannie Lafontaine, l'observatrice indépendante nommée par le gouvernement du Québec sur les événements de Val-d'Or, note dans son rapport «des pratiques policières discriminatoires et plus particulièrement l'existence d'un racisme systémique au sein des forces de l'ordre à l'égard des Autochtones». 

Pour contrer ce phénomène inquiétant, le ministère de la Sécurité publique devrait avec le ministère de la Santé et des Services sociaux s'attaquer rapidement au problème. D'abord, en créant dans les villes proches des communautés autochtones des centres de désintoxication, puisque l'alcool et les drogues sont 8 fois sur 10 la cause des pénibles situations vécues. Un centre familial avec des travailleurs sociaux devrait aussi être mis en place à l'extérieur des réserves. Un code de procédure simple à appliquer pour les policiers provinciaux et municipaux devrait être rédigé et remis à chaque agent. Un document audio-visuel devrait être visionné par tous les policiers en contact avec des Autochtones pour leur montrer comment agir dans chacune des circonstances où ils ont à intervenir. 

Enfin, une liste des sanctions disciplinaires prévues en cas de mauvaise conduite devrait être distribuée à tous les agents. Chaque plainte provenant d'un autochtone devrait être soumise non pas au poste de police le plus près de la réserve, mais plutôt au Bureau des enquêtes indépendantes, le BEI, composé de civils et de policiers à la retraite. Par la suite, une recommandation rapide de sanctions, s'il y a lieu, devrait être formulée à l'endroit des policiers mis en cause. Les frais de ces mesures simples et efficaces pourraient être partagés entre le ministère de la Sécurité publique du Québec et le ministère fédéral responsable des Affaires autochtones. Ce seraient déjà de grands pas de fait pour enrayer le racisme systémique au sein des corps policiers au Québec.

samedi 5 novembre 2016

LES «BÉNÉVOLES» DANS LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC


La crise de confiance qui secoue présentement le Parti libéral du Québec et plus particulièrement ses bénévoles collecteurs d'argent est une invitation à réfléchir sur les véritables raisons du bénévolat «désintéressé» de plusieurs d'entre eux. À l'émission Enquête de Radio-Canada, on a pu apprendre de stupéfiantes révélations concernant l'ancien président-directeur général et certains administrateurs, au moment où ils étaient à la tête de la Société immobilière du Québec entre 2003 et 2008. Les graves allégations de fraude qui pourraient être retenues contre eux permettraient aux citoyens d'en apprendre davantage sur les manigances pratiquées pendant de longues années par des «bénévoles» devenus comme par hasard, de hauts fonctionnaires grassement payés. Hauts fonctionnaires qui géraient les conditions de location d'immeubles pour le personnel du gouvernement et cela, au détriment de l'État qui aurait perdu des millions de dollars de profit grâce à des conditions hors-norme consenties par contrat à des propriétaires privés en retour de généreux «pots-de-vin».

DERRIÈRE UNE FAÇADE


Ce qu'il faut comprendre, c'est que le but visé au départ par ces «bénévoles», c'était de percevoir de l'argent pour le parti pour ensuite acquérir beaucoup d'influence auprès du premier ministre d'alors et d'autres membres du gouvernement. Il serait très naïf de penser que ces «bénévoles» ne se sont pas rencontrés et concertés pour obtenir en vertu de leurs nouvelles relations amicales et «désintéressées», des avantages indus comme des privilèges d'accessibilité directe et rapide dans les cabinets ministériels et des postes importants. Ce qui est certain, c'est qu'il n'a jamais été question pour ces «bénévoles» de travailler gratuitement pour amasser des fonds pour leur parti en vue des prochaines élections. Dans leur esprit, en plus de se créer des relations à un haut niveau,  un retour d'ascenseur s'imposait pour leurs bons et loyaux services de ramasseurs d'argent. Avec des conseillers financiers véreux et des banques étrangères, il a sans doute été facile d'élaborer un stratagème pour profiter un peu beaucoup de la manne financière dont ils avaient l'administration, peu importe que ce soit l'argent des contribuables québécois. L'important, c'était de retirer le maximum de «pots-de-vin» et de les déposer ensuite dans des comptes personnels dans des paradis fiscaux comme les Bahamas sans être inquiétés et à l'abri de l'impôt des gouvernements.

DES POURSUITES CRIMINELLES

À la suite de ces importantes révélations, le ministère de la Justice du Québec devrait intenter des poursuites criminelles contre toutes les personnes en cause, dès que l'Unité permanente anticorruption aura déposé son rapport d'enquête. D'ici là, le parti libéral pourrait en payer chèrement le prix lors des prochaines élections partielles et générales à la suite des nombreux soupçons présent dans l'esprit de beaucoup d'électeurs.