Les libertés civiles
sont respectées
Il serait très surprenant que les tribunaux qui doivent entendre d'ici le début de 2013 la requête en nullité des opposants, déclarent que l'ensemble de la loi 12 est
anticonstitutionnelle et qu’elle brime les droits protégés dans les chartes
canadienne et québécoise des droits et libertés. En effet, la loi 12 met entre autres, des balises pour la tenue de toute manifestation (annonce obligatoire des
organisateurs de la date, de l’heure, du parcours et du transport utilisé sous
peine de fortes amendes). Elle vise à empêcher des actes de vandalisme et à permettre
aux policiers d’assurer la sécurité de tous les citoyens et de leurs biens; à permettre
aussi aux policiers, de mieux planifier leurs interventions sur le terrain. Ce qui
est tout à fait logique et légitime dans les circonstances. Cette loi aurait dû
être adoptée au Québec bien avant le conflit étudiant actuel, comme il en
existe d’ailleurs aux États-Unis, en France et en Espagne. Ce qui aurait
sûrement pu en réduire la longueur. Car, la crise sociale dure depuis trop longtemps et persiste encore, malgré l’écoeurement de milliers de québécois qui
ont hâte qu’on passe à autres choses.
Aucun gouvernement responsable ne cautionnera
jamais le désordre, la désobéissance civile, le chaos, l’anarchie, les injures
aux policiers, les actes de vandalisme de toutes sortes (bris de vitrines de
magasins, de vitres d’automobiles et de mobilier public), etc.) commis par des
individus ou des groupes contestataires, sous le fallacieux prétexte de droits
et libertés à protéger, peu importe le prix à payer par la société.