samedi 27 février 2016

ILS AIMENT SE FAIRE INONDER DANS LA BEAUCE


Chaque année au Québec, particulièrement dans la région de la Beauce, la rivière Chaudière sort de son lit pour inonder routes et maisons construites en bordure du sinueux cours d'eau. Il en résulte des dégâts considérables dans les municipalités concernées, dégâts que l'ensemble des contribuables québécois et les compagnies d'assurances doivent assumer. Il est incompréhensible que les propriétaires d'habitations et de commerces ne se reconstruisent pas plus haut que le niveau de la rivière Chaudière à la lumière des nombreuses expériences vécues. Le gouvernement devrait d'ailleurs exiger qu'ils le fassent avant d'engloutir année après année des millions de dollars pour remplacer les biens endommagés.

Des responsabilités

C'est à se demander s'il n'y a pas un peu de masochisme parmi les résidents qui désirent coûte que coûte continuer à demeurer aux mêmes endroits malgré les inondations annuelles de la Chaudière. Il y a là une irresponsabilité évidente de leur part. Toutefois, il est important de souligner que toutes les municipalités concernées ont aussi une part importante de responsabilité. En effet, pendant des années, les autorités municipales en place ont émis des permis de construction dans des zones inondables pour pouvoir augmenter leur valeur foncière et ainsi grossir les revenus dans leur budget, peu importe les conséquences que devaient subir les futurs résidents. Une telle attitude irresponsable est d'ailleurs très répandue pas seulement en Beauce mais aussi ailleurs au Québec. Ce qui provoque les problèmes que l'on connaît.

samedi 20 février 2016

GALA DU CINÉMA QUÉBÉCOIS: POUR UN NOUVEAU NOM NEUTRE


Pour remplacer le nom du cinéaste et présumé pédophile, Claude Jutra, je suggère aux organisateurs du gala annuel du cinéma québécois de choisir un nom neutre qui va susciter l'adhésion du public . Et, qui n'engendra aucune controverse et enquête de police. Le choix ne manque pas: la bobine d'or, le pixel d'or, le film d'or, le harfang d'or, etc.

vendredi 12 février 2016

UBER ET LES TAXIS



Quoi qu'on en dise, le service de transport de passagers Uber est là pour rester. La compagnie est implantée à San Francisco depuis 2009. Avec son application mobile, elle permet à des clients d'entrer en contact avec des chauffeurs indépendants, afin d'obtenir un service de transport. L'application d'Uber fonctionne actuellement dans 68 pays dont au Canada. À Edmonton dans la province d'Alberta, les discussions des conseillers municipaux pour légaliser le service ont notamment porté sur la volonté de laisser les lois du marché réguler l'industrie des transports et faire évoluer l'industrie du taxi.

Un exemple à suivre


L'exemple d'Edmonton est à suivre. Ainsi avant de voir son service légalisé par Edmonton, Uber devra remplir certaines obligations. Au Québec, ce n'est certainement pas en effectuant actuellement des saisies de véhicules et en imposant des amendes à Uber que le problème va disparaître. Bien au contraire. Pour rétablir la paix sociale et éviter des manifestations des conducteurs de taxis, il vaudrait mieux adopter rapidement une solution pour permettre à Uber de fonctionner selon des conditions similaires à celles des taxis. La diversité et la liberté de choix des citoyens y gagneront à coup sûr.