jeudi 22 décembre 2011

LES ACCROS DES GADGETS ÉLECTRONIQUES OU LA CYBERDÉPENDANCE

L’esclavage causé par les gadgets électroniques est un phénomène du 21e siècle qui existe vraiment. Il suffit de regarder autour de soi pour voir le nombre de personnes qui marchent en regardant continuellement leurs téléphones polyvalents ou leurs tablettes (iPod, Iphone, Ipad, etc.) dans le but de surveiller leurs messages, leurs agendas, leurs rendez-vous,  leurs horaires, etc. , en oubliant presque qu’il y a du monde autour d’eux. Ils sont comme dans une bulle.

UNE GRANDE DÉPENDANCE PSYCHOLOGIQUE

On peut se poser des questions sur cette nouvelle forme d’esclavage qui les rend très dépendantes, nerveuses, voire stressées. Même phénomène dans les transports publics (autobus, métro, trains, taxis, etc.), mais aussi dans les véhicules personnels. Ce qui est la source dans ce dernier cas de nombreux accidents, faute d’un manque de concentration au volant. Tous leurs gestes sont conditionnés par leurs gadgets électroniques. Beaucoup sont devenus de véritables accros. Comme des drogués. De plus, ils ont développé un esprit grégaire. Donc, très dépendants de leurs amis, connaissances et groupes. Ils adoptent d’ailleurs exactement les mêmes équipements et comportements sans s’interroger, puisqu’ils veulent suivre la mode, même s’ils n’ont pas véritablement besoin de leur panoplie de gadgets. Ils veulent connaître et répondre immédiatement à leurs messages. Sans attendre. Comme si c'était dans leur esprit une urgence...continuelle. Ce qui est faux dans la vie d'une personne normale.

FUIR À TOUT PRIX LE SILENCE

Ces accros ne sont plus capables de se détacher de leurs liens électroniques, pour se concentrer uniquement sur une de leurs occupations habituelles (travail, activités sportives, loisirs, cours éducatifs, etc.). S’ils ne peuvent consulter leurs gadgets, c’est presque la panique. Ils sont en manque. Certains passent des heures, voire des journées sur leurs appareils, en oubliant complètement leur grande dépendance. Ils n’en sont d’ailleurs plus conscients. Comme s’ils voulaient absolument fuir le silence. Ces accros ont toujours besoin d’avoir quelqu’un à qui parler et surtout, avoir le sentiment qu’ils ne sont pas seuls. Ce qui a d'ailleurs rendu très populaire les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.

En outre, ils veulent que leurs amis les suivent à la trace dans leurs moindres déplacements et vice-versa. Les publicitaires ont bien compris les avantages à tirer de ces accros de l'électronique. Ils entendent bien en profiter au maximum en ciblant et en dirigeant cette clientèle vers les commerçants, aussi efficacement que des GPS. La pêche devrait être bonne, car les poissons sont nombreux...

dimanche 18 décembre 2011

LE RÉGIME DE PENSION DE LA PAPETIÈRE WHITE BIRCH

Le déficit des régimes de retraite des travailleurs de la papetière White Birch de Québec continue de se creuser. Au 30 septembre 2011, l'insuffisance de fonds avait atteint 312 millions $, soit 103 millions $ de plus qu'au 31 décembre 2010 (209 millions $).

Les retraités pourraient donc perdre beaucoup si l'entreprise faisait faillite. En congé forcé depuis la fermeture «temporaire» de la compagnie le 9 décembre 2011, les 600 travailleurs de l’usine de Québec ont peu de chance de retrouver leur emploi. À moins de s’entendre rapidement avec la compagnie pour trouver une solution à long terme pour assurer la viabilité de leur régime de pension. Les retraités auront aussi à en souffrir.

AUCUN ORGANISME DE CONTRÔLE

Le problème avec les compagnies privées comme la White Birch, c’est qu’aucun organisme de contrôle au sein du gouvernement du Québec ne vérifie si ces compagnies contribuent à chaque année dans le régime de pension de leurs employés. Et ce, même si ceux-ci y ont fidèlement contribué et que leur régime de pension a été négocié par leur syndicat avec les différents propriétaires de la papetière, au fil du renouvellement des conventions collectives de travail.

Malheureusement, beaucoup de ces compagnies privées utilisent les fonds prévus dans les régimes de pensions de leurs employés, pour plutôt payer leurs dépenses de fonctionnement et enrichir davantage leurs propriétaires.

Ces compagnies n’ont évidemment pas le même degré de responsabilité que l’on retrouve dans les organismes publics comme la Régie des rentes du Québec, les hôpitaux, les universités, etc., où les cotisations des employeurs sont assurées, contrôlées et renflouées au besoin.

UN COMPTE EN FIDUCIE

L’idéal serait donc de faire la même chose dans le secteur privé et de forcer par une loi, les compagnies privées à déposer dans un compte en fiducie dans une institution financière les sommes perçues auprès de leurs employés, ainsi que la part prévue par les compagnies dans les conventions collectives signées avec leurs employés. Mais, le consortium formé de White Birch et de Black Diamond qui veut racheter les trois usines au Québec celles de Rivière-du-Loup, Gatineau et Québec exige la terminaison des régimes de retraite, ce à quoi le syndicat s'oppose catégoriquement. Les travailleurs ont parfaitement raison de s’y opposer mais, la réalité actuelle c’est que le capitalisme sauvage aura raison de leur détermination, si la compagnie décide de fermer définitivement ses portes car, le sort des employés est le dernier des soucis du propriétaire actuel de la White Birch.

mercredi 14 décembre 2011

L'EUTHANASIE AU QUÉBEC



Il faut amender l’article 11 du Code civil du Québec, pour permettre la légalisation du testament de fin de vie et respecter ainsi la volonté de chaque individu et sa liberté de conscience.

Telle doit être l’une des recommandations contenues dans le rapport de la Commission parlementaire itinérante «Mourir dans la dignité», commission formée en vue de connaître l’opinion des Québécois sur l’euthanasie. Un sondage mené par la Société Radio-Canada indique que 83% des Québécois sont d’accord pour la légalisation de cette option de fin de vie. Plusieurs pays dont la Belgique, les Pays-Bas et plusieurs États américains ont déjà légiféré sur le sujet. Ces pays et ces États pourront servir de modèles avec les ajustements qui s’imposent, pour bien encadrer l’amendement au Code civil du Québec, afin d’éviter des dérives lors de son application.

AUTRE RECOMMANDATION

La Commission doit par ailleurs recommander dans son rapport, de développer davantage les soins palliatifs dans toutes les régions du Québec, pour respecter aussi l’opinion de ceux qui ne sont pas d’accord avec l’euthanasie légale.

Ces deux recommandations majeures permettraient de mettre fin à une ambivalence et à des visions irréconciliables entre les ultraconservateurs et les progressistes en matière de soins aux malades en fin de vie. Les personnes par exemple, atteintes d’un cancer en phase terminale ou d’une maladie dégénérative incurable, auraient le choix en toute liberté de conscience, entre l’euthanasie légale ou continuer à recevoir des soins palliatifs.

UNE VOLONTÉ CONSIGNÉE PAR ÉCRIT

Le testament de fin de vie demandé par la personne malade serait fait par un notaire, en présence d’un témoin impartial comme un médecin spécialiste, une fois que la preuve aurait été faite que la personne est libre et saine d’esprit au moment de faire sa demande. Ce testament reconnu par l’État permettrait d’éviter des poursuites aux médecins concernés et respecterait la liberté de choix de chaque individu. De plus, le testament de fin de vie complèterait l’article 11 du Code civil du Québec qui précise que «nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins, quelle qu’en soit la nature, qu’il s’agisse d’examens, de prélèvements, de traitement ou de toute autre intervention».

L'INTIMIDATION À L'ÉCOLE


L’intimidation à l’école est un fléau non seulement au Québec mais ailleurs dans le monde. Pourtant, il existe des moyens que les parents peuvent appliquer pour régler ce genre de situation inacceptable dans toute société civilisée. Ne pas agir, ne fera qu’agraver le problème auprès de l’enfant concerné. Ces moyens sont les suivants :

- Dépôt auprès de la direction de l’école concernée d’une plainte écrite des parents de la victime avec le nom de ou des agresseurs, plainte comportant la nature des sévices physiques subis avec les circonstances où les agressions se sont produites;

- Rencontre du directeur de l’établissement avec les parents de l’agresseur pour les informer du problème causé par leur enfant et mise en demeure écrite auprès de ces mêmes parents pour que la situation soit corrigée rapidement. Une copie de cette mise en demeure écrite devrait normalement être remise aux parents de la victime, pour démontrer la démarche entreprise par la direction de l’école pour régler le problème.

Si la médiation échoue et si la situation perdure, une deuxième rencontre doit se dérouler rapidement entre la direction de l’école et les parents de l’agresseur, pour leur remettre un avertissement par écrit, avertissement leur indiquant que leur enfant sera renvoyé de l’école, à la suite d’une prochaine récidive.

ET SI L'INTIMIDATION CONTINUE...

Enfin, si l’intimidation continue, une mise en demeure par écrit des parents de la victime doit être signifiée rapidement à la direction de l’école concernée, mise en demeure enjoignant celle-ci à prendre rapidement les mesures qui s’imposent pour faire cesser les agressions auprès de leur enfant, à défaut de quoi des procédures judiciaires seront entreprises. Comme les écoles ont le devoir en vertu de la Loi et des réglements d’assurer la sécurité des enfants qui fréquentent leurs établissements, habituellement les conseils scolaires réagissent rapidement pour régler la situation, avant de se retrouver devant un juge pour justifier leurs actes.

Changer son enfant d’école ne doit jamais être la solution envisagée, puisque c’est tout simplement laisser le champ libre aux agresseurs pour qu’ils continuent auprès d’autres enfants. Seuls les parents des victimes qui agissent fermement et rapidement ont du succès dans leurs démarches. Après tout, l’objectif recherché n’est-il pas d’assurer la sécurité et la bonheur de ses enfants à l’école ?

jeudi 8 décembre 2011

VIEILLIR EN TOUTE SÉRÉNITÉ

- Le sens qu’on trouve à la vie détermine la bonne ou la mauvaise adaptation qu’on fait aux chocs du vieillissement…


- Si l’on est accroché seulement à l’avoir et au paraître, mais pas à l’être, les pertes de santé, d’amis, de statut social vont nous rendre bien malheureux…


- L’étude de Rowe et Kahn, dont le livre Successful aging paru en 1998 établit que 70% du vieillissement réussi tient aux activités que pratique une personne plutôt qu’à son bagage génétique.


- « On a un grand pouvoir sur notre vieillissement » commente monsieur Gilbert Leclerc, chercheur à l’Institut universitaire de gériâtrie de Sherbrooke, qui s’appuie sur l’étude de Rowe et Kahn. « Prenez l’Alzheimer, dit-il, on se rend compte que cette maladie peut être prévenue si on demeure intellectuellement plus actif ».


- La chercheuse néo-zélandaise de la Auckland Technology University, Lynn Giles, et trois autres chercheurs ont suivi 1 500 personnes âgées durant 10 ans. Ils ont découvert que celles qui ont un réseau social étendu vivaient 22% plus longtemps que celles dont le réseau social est carencé. Fait à noter, ce sont les amis et non les membres de la famille qui entraînaient cet effet.


- Selon un récent sondage de la firme d’assurances AXA mené par le Centre de recherche Décima, 33% des travailleurs actifs (cette proportion passant à 60% chez les gens à revenu faible) estiment que leurs revenus seront insuffisants pour vivre correctement pendant leur retraite. C’est dire qu’un grand nombre n’a pas épargné suffisamment pour s’assurer un rythme de vie qu’ils jugent satisfaisant.


- L’espérance de vie au Canada est aujourd’hui de 80 ans.


- Ce n’est pas le fait de décrocher un doctorat ou une maîtrise en administration des affaires qui ajoute de la vie aux années d’une personne. Mais une plus forte instruction contribue à ouvrir les horizons, à multiplier les contacts et à soutenir la curiosité intellectuelle. Tout cela contribue à mettre en place un style de vie plus dynamique.


- Pour les aînés qui veulent retourner sur le marché du travail, bonne nouvelle: en raison du manque de jeunes travailleurs, on peut s’attendre à ce que les patrons soient à la recherche de personnel expérimenté.

NOTE : les personnes intéressées peuvent aller poursuivre leur réflexion dans la section «Psychologie» dans mon site personnel à l'adresse suivante : http://pages.videotron.com/adelage .

L'AUTHENTICITÉ: UNE QUALITÉ RARE

Dire la vérité basée uniquement sur des faits est une qualité qui se perd. Malheureusement, il devient de plus en plus difficile de trouver des personnes authentiques qui ne masquent pas la vérité à leur avantage. Les mensonges quotidiens que l'on peut entendre dans nos transactions ou nos rencontres nous font penser que le mensonge est érigé en système par certaines personnes. Et que penser de ceux qui font circuler des rumeurs sans fondement et qui nuisent à la réputation des autres ?

Face aux mensonges, aux rumeurs et aux demi-vérités, il faut demeurer alerte, bien s'informer et les dénoncer. Nous pouvons en quelque sorte devenir des défenseurs de la vérité, en ne se gênant surtout pas pour contredire les menteurs au risque de leur déplaire. La vérité doit toujours primer si désagréable soit-elle à entendre. Elle est directement reliée aux valeurs et à la moralité des personnes. L'une ne va pas sans l'autre, lorsqu'on analyse la personnalité des individus. Le jugement est alors plus facile à porter pour déterminer à qui on a véritablement affaire.

mercredi 7 décembre 2011

L'IRAN: UN PAYS DANGEREUX

Les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et bien d’autres pays ont raison de s’inquiéter des véritables intentions de l’Iran, un pays belliqueux. Son président, Mahmoud Ahmadinejad, un ultra-conservateur islamiste et répressif, cache bien son jeu sous des apparences pacifiques. Mais, les spécialistes en politique étrangère savent très bien qu'il attend de parvenir à ses objectifs de puissance nucléaire pour se révéler sous son véritable jour.

Une fois qu’il aura la bombe atomique, il pourra faire chanter et menacer qui il veut. Et, quand Ahmadinejad aura déployé tout son arsenal nucléaire avec ses fusées intercontinentales qui pourra l’arrêter dans sa folie ?

Le laisser-aller du gouvernement iranien dans le saccage par ses partisans de l'ambassade britannique à Téhéran est l'exemple parfait qui démontre  le peu de respect qu'il a des conventions internationales comme celle de Vienne, convention que l'Iran a pourtant signée et qui régit les relations diplomatiques entre les pays.

Soulignons que l'Iran est un des pays conseillers et fournisseurs avec la Russie et la Chine des munitions et des armes qui permettent au dictateur syrien Bachar Al-Assad de réprimer violemment la révolte de ses concitoyens partisans d'une Syrie démocratique. Au prix de milliers de morts.