dimanche 22 décembre 2013

CLAUDE ROBINSON : 18 ANS D'ATTENTE POUR OBTENIR JUSTICE



Le créateur et illustrateur Claude Robinson aura dû attendre 18 ans avant d'obtenir un jugement final. Un délai inacceptable. Mais, un passage obligé suite aux nombreux recours faits devant les tribunaux. Sa détermination et sa grande tenacité pour obtenir justice et réparation en ont fait une personne hors de l'ordinaire. Un véritable héros. Mais à quel prix ? Ses frais d'avocats seront considérables et il devra les acquitter avant de savoir ce qui  lui restera. Dix-huit temps de procédures judiciaires. On aurait voulu le décourager et on aurait pas procédé autrement. C'est d'ailleurs ce que visaient les compagnies impliquées dans le litige. Un procédé bien connu quand on veut se débarrasser d'un adversaire.

Les ministres de la justice fédéral et provinciaux devraient se pencher rapidement sur la longueur et le coût de ces procédures qui décourageraient n'importe quel autre citoyen d'obtenir réparation. N'y aurait-il pas moyen d'en simplifier la longueur et de les rendre financièrement plus accessibles, en comparant notre système de justice avec celui d'autres pays ? Faut-il se ruiner ou être riche pour obtenir justice ? 

vendredi 13 décembre 2013

GEORGES SAINT-PIERRE A PRIS LA BONNE DÉCISION

Georges St-Pierre était visiblement amoché samedi soir après... (La Presse Canadienne)


Le champion dans la catégorie des mi-moyens dans les combats extrêmes, Georges Saint-Pierre, 32 ans, a pris la bonne décision de mettre sa carrière sur la glace, suite à sa dernière victoire à Québec contre Johnny Hendricks. 

Après son duel, le Québécois avait déclaré qu'il souffrait de certains problèmes personnels et qu'il avait besoin de réfléchir à son avenir. Il affirme être physiquement en bonne santé, mais avoir besoin de « garder sa santé mentale ».

Il est bien évident qu'il est fatigué de subir une pression constante à chacun de ses combats pour conserver sa première place même si elle génère beaucoup d'argent. De plus, il faut reconnaître que malgré le fait qu'il ait gagné à Québec, il a mangé toute une raclée face à son adversaire. Son visage tuméfié le démontre clairement (voir la photo). Des coups répétés à la tête laisseront sans aucun doute des séquelles à long terme, puisque c'est évidemment le cerveau qui est touché. Dans ces «combats de démolition» (il semble que ce soit un sport ???) où tous les coups sont permis, il est raisonnable de penser que même si les sommes encaissées sont considérables, les dommages causés au cerveau sont aussi considérables. Qu'on pense à Cassius Clay alias Mohamed Ali, premier triple champion mondial de boxe dans la catégorie des poids lourds qui est atteint depuis plusieurs années, de la maladie de Parkinson après avoir livré de nombreux combats. La célébrité en vaut-elle la peine, si on hypothèque sa santé à long terme ? C'est justement ce que Georges Saint-Pierre a sans doute pensé avant qu'il ne soit trop tard. Maintenant qu'il est bien connu partout dans le monde et qu'il a gagné beaucoup d'argent, il peut penser à se réorienter dans un autre domaine pour subir moins de pression.

jeudi 12 décembre 2013

LA VRAIE PERSONNALITÉ DE LOUIS HÉMON

L'écrivain Louis Hémon
Louis Hémon à l'âge de 30 ans environ.
Louis Hémon, l'auteur de Maria Chapdelaine, a d'abord été chroniqueur sportif pour plusieurs publications françaises avant de devenir écrivain. De nature très instable et du genre aventurier qui se cherche, il a occupé beaucoup d'emplois occasionnels dans toutes les villes où il a séjourné tant en Angleterre qu'au Québec et ce, malgré le fait qu'il avait une formation universitaire en droit et en lettres. Précisons que Hémon dépendait financièrement beaucoup de ses parents pendant ses nombreux déplacements, particulièrement de sa mère qu'il sollicitait souvent dans ses lettres. 

À la suite d'une relation avec une irlandaise, Lydia O'Kelly, une jeune comédienne sans emploi qu'il a connu à Londres, Hémon a eu une fille qu'il a nommé Lydia-Kathleen. Par manque d'argent, parce qu'il avait des démêlés avec la justice et par souci d'indépendance, il a abandonné sa fille en la confiant à la soeur de sa femme internée dans un hôpital psychiatrique car, Louis Hémon avait décidé de fuir à Québec puis, à Montréal.  
Lydia Hémon, 14 ans
Sa fille, Lydia-Kathleen, à 14 ans
Ensuite, il quitta la métropole pour venir demeurer dans la région du Lac-Saint-Jean où il travailla quelques mois chez un agriculteur de Péribonka (Samuel Bédard) puis à Saint-Gédéon Station. C'est à ce dernier endroit qu'il écrivit en janvier 1913 son célèbre roman intitulé Maria Chapdelaine, à partir de ses observations sur les moeurs et coutumes québécoises de l'époque, moeurs qu'il nota soigneusement dans de petits carnets. Certains faits et les circonstances de son décès au Canada indiquent qu'il ne serait pas mort accidentellement (il paraissait souvent dépressif) comme on a voulu le faire croire pendant des années. «La question qui revenait le plus fréquemment était de savoir comment une telle chose avait pu se produire alors qu'il faisait très beau ce soir-là, que le train s'était clairement annoncé par un long coup de sifflet et que c'était précisément au moment même où il venait de se faire entendre que les deux marcheurs (Louis Hémon et son compagnon d'aventure australien, Harold Jackson) s'étaient précipités devant la locomotive » près de Chapleau en Ontario. 

Ces faits étonnants qui nous font connaître Louis Hémon sous son vrai jour sont contenus dans un livre rédigé par Bernard Courteau intitulé «Louis Hémon, traqué par son destin» livre publié aux Éditions Guérin en 2011.