vendredi 30 août 2013

LE CANNABIS DE JUSTIN TRUDEAU


Avant de préconiser la légalisation de la marijuana (drogue hallucinogène), le chef du parti libéral du Canada, devrait consulter les rapports de recherches médicaux sur les dangers de l'utilisation du cannabis particulièrement chez les adolescents. Pour celui qui aspire à devenir Premier ministre, c'est faire preuve d'ignorance, d'irresponsabilité et de manque de jugement que de banaliser une drogue qui n'est pas sans conséquences. Une récente étude canado-américaine souligne que «les consommateurs de cannabis dans cette tranche d'âge (les adolescents) sont particulièrement exposés à acquérir des comportements de dépendance et à souffrir d'autres effets négatifs à long terme». 

De plus, des études épidémiologiques révèlent de façon répétée un lien entre la consommation de cannabis et l'accoutumance subséquente à des drogues plus dures comme la cocaïne et l'héroïne, ainsi que l'apparition de troubles psychotiques (la schizophrénie entre autres). Elle n'est donc pas sans danger. Elle peut provoquer ou aggraver des troubles mentaux. Justin Trudeau a admis qu'il a vu l'impact de la marijuana sur sa mère, Margaret Sinclair. « Elle souffre, a-t-il dit, de bipolarité. Par moments, elle a empiré sa condition mentale. Elle l'a avoué elle-même ». Des faits qui portent à réfléchir avant d'affirmer que cette drogue est inoffensive et qu'elle doit être légalisée. 

dimanche 25 août 2013

UTILISATION D'UN GAZ TOXIQUE EN SYRIE



La mort de centaines de personnes intoxiquées par un gaz utilisé par l'armée de Bechar Al-Assad démontre jusqu'où la folie du dictateur syrien peut aller pour rester au pouvoir. Et ce, avec l'appui de l'Iran, de la Russie, de la Chine et du Hezbollah, un mouvement terroriste basé au Liban, pays voisin. 

Plutôt que de rester les bras croisés à attendre la suite des événements, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et d'autres pays occidentaux doivent intervenir de façon concertée et avec prudence pour arrêter ce massacre. Il aurait été beaucoup plus facile de le faire à la suite d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Mais le problème qui se pose, c'est que deux (la Chine et la Russie) des cinq pays qui ont le statut de membre permanent du Conseil de sécurité ont aussi un droit de vote particulier connu sous le nom de « droit de veto ». Il suffit que l’un des cinq membres permanents parmi les 15 membres du Conseil de sécurité émette un vote négatif pour qu’une résolution ou une décision ne puisse être adoptée. Or, la Chine et la Russie s'opposent à toute intervention en Syrie, même si l'armée du dictateur Bechar Al-Assad tue sans distinction des milliers d'innoncents (hommes, femmes et enfants).

Barack Obama a raison de bien réfléchir avant d'impliquer son pays dans un autre conflit qui pourrait devenir un véritable bourbier comme en Afghanistan et en Irak. Bourbier qui coûte présentement très cher en hommes et équipements et qui augmenterait le déficit américain. De plus, M. Obama ne veut pas que son pays seul soit perçu comme un agresseur au sein de la communauté internationale.

Des options d'intervention peu nombreuses

Les pays occidentaux ne peuvent se résoudre à armer davantage les rebelles, de crainte que les armes sophistiquées qui leur seraient fournies ne tombent entre les mains d'islamistes radicaux bien présents sur le terrain au côté des opposants à Al-Assad, armes qui pourraient ensuite servir à commettre des attentats dans ces mêmes pays occidentaux. L'intervention de la Russie qui possède une base navale à Tartous en Syrie, de même que les futures relations avec la Chine posent aussi un sérieux dilemme au président américain. La base de Tartous est la seule base navale russe à l'étranger. Créée conformément à un accord intergouvernemental soviéto-syrien en 1971, elle sert actuellement de point de ravitaillement pour la marine russe. En outre, grâce à de juteux contrats, la Russie approvisionne l'armée du dictateur syrien en équipement militaire de toutes catégories. Contrats que le président russe Valdimir Poutine ne veut pas perdre en plus de sa base navale.

Une zone d'exclusion aérienne pour les avions de Bechar Al-assad et des attaques bien ciblées d'installations militaires avec des drones pourraient être des solutions envisageables mais risquées en termes de représailles provenant des pays alliés avec la Syrie. Les prochains jours seront déterminants relativement à la solution qui sera privilégiée par les pays occidentaux, pour arrêter le carnage syrien et pour permettre le retour de milliers de réfugiés dans ce qui reste de leurs maisons. 

jeudi 22 août 2013

LA CHARTE DES VALEURS QUÉBÉCOISES: UNE NÉCESSITÉ

Le projet de loi sur la Charte des valeurs québécoises (des sondages ont démontré que plus de 60% de la population était d'accord) que s'apprête à déposer à l'automne le gouvernement du Parti Québécois est une nécessité pour mettre enfin des balises aux accommodements dits «raisonnables» qui, dans la réalité, n'ont parfois aucun sens. Les immigrants qui choisissent de s'établir au Québec doivent connaître bien avant leur arrivée, les règles précises qui s'appliquent dans notre société. De plus, la fonction publique (institutions d'enseignement, hôpitaux, centres de services, etc.) doit être neutre et impartiale et ne doit en aucun cas faire directement ou indirectement la promotion d'une idéologie particulière. Que ce soit par exemple, par le bais de vêtements et d'accessoires à connotation religieuse portés par son personnel. 



Il est inconcevable qu'à chaque fois qu'il se présente un problème remettant en cause la laïcité, la réglementation municipale et scolaire ou notre héritage religieux, on doit faire appel aux autorités d'un ministère ou d'un organisme de l'État pour trancher la question au gré du vent ou des pressions politiques de divers groupes. Des accommodements raisonnables devenus en pratique irraisonnables pour une majorité de la population n'ont tout simplement pas leur place. Les tergiversations des inconditionnels du cas par cas doivent cesser. Il est mensonger et trompeur de dire que les Québécois sont repliés sur eux-mêmes, qu'ils n'admettent pas la diversité culturelle, qu'ils ont peur de l'inconnu et sont sectaires. Ces mythes bien entretenus par certains chefs de partis, lobyistes et groupes ultraconservateurs ne visent qu'à servir des intérêts bien particuliers au détriment de la majorité de la population. La France l'a bien compris et a mis en place des règles précises que doivent respecter tous les immigrants qui y vivent.

Le gouvernement actuel doit s'inspirer de ce qui se fait ailleurs en tenant compte du caractère particulier du Québec dans le contexte nord-américain. Il ne s'agit pas de diminuer les droits de personne (juifs, arabes, etc.)  mais de bien encadrer ces droits, afin d'éviter des dérapages comme on en a vu beaucoup au cours des dernières années. Les coutumes des nombreuses religions présentes au Québec doivent être respectées mais pas à n'importe quel prix. Certainement pas au détriment de la majorité de la population et des chartes des droits et libertés de la personne, particulièrement en ce qui a trait au principe d'égalité entre les hommes et les femmes. Il est temps pour tous les partis politiques de collaborer pour l'adoption de la Charte des valeurs québécoises et d'en finir une fois pour toutes avec des accomodements raisonnables négociés à la pièce, illogiques et incompréhensibles. 

lundi 5 août 2013

DES DIZAINES DE WAGONS-CITERNES PRÈS DE LA GARE DE SAINTE-FOY

Des dizaines de wagons-citernes du Canadien National sont stationnés sur des voies d’évitement à côté de la gare de Sainte-Foy mais aussi, près de l’entrée de la plage Jacques-Cartier sur la rue du Pavillon. Sont-ils remplis de produits chimiques ? Interrogée à ce sujet, une représentante de la compagnie a précisé que ces wagons étaient présentement vides. Dit-elle la vérité ? C'est la question que l'on peut se poser.

Précisons que des trains de Via Rail remplis de voyageurs circulent plusieurs fois par semaine sur la voie principale située juste à côté. Par ailleurs, de nombreuses habitations sur la rue Vautelet toute proche ne sont séparées des wagons-citernes que par une clôture d’environ 1 m 50. Il est à espérer qu’une catastrophe comme celle de Lac-Mégantic ne surviendra pas un jour à cet autre endroit, puisque le transport de produits pétroliers et d’autres produits dangereux  ne cesse de croître au Canada depuis les dernières années.

jeudi 1 août 2013

TRANSPORT CANADA AURAIT DÛ EXIGER DES ASSURANCES SUFFISANTES

Les millions de dollars que doivent payer la municipalité de Lac-Mégantic et le gouvernement québécois pour nettoyer la zone dévastée seront très probablement remboursés pour une infirme partie par la compagnie d'assurance de la Montreal, Maine and Atlantic Railway propriétaire du convoi impliqué dans le terrible accident qui a fait 47 victimes et des dommages inimaginables. 



En outre, si la compagnie déclare faillite comme on peut s'y attendre après les nombreuses poursuites et réclamations qui vont s'abattre sur elle, on peut penser que le contribuable québécois risque fort de payer une bonne partie de toutes les dépenses encourues, y compris pour la pollution au pétrole, pollution que citoyens et municipalités devront subir encore longtemps sur tout le parcours de la rivière Chaudière jusqu'au fleuve Saint-Laurent.

Transport Canada aurait dû avoir l'intelligence et la prévoyance de se doter bien avant la tragédie, d'une réglementation sévère notamment pour obliger toutes les compagnies ferroviaires à détenir une assurance suffisante en regard des produits dangereux qu'elles transportent. Pourtant, ce même gouvernement fédéral savait très bien que le transport du pétrole par voie ferroviaire a augmenté considérablement au cours des dernières années. 


Il y a fort à parier que les réclamations de toutes les parties impliquées vont perdurer pendant des années devant les tribunaux et enrichir de nombreuses firmes d'avocats, avant que toutes les poursuites soient réglées. Pour conscientiser le gouvernement fédéral de ses obligations de protéger la population, il aura donc fallu qu'une énorme tragédie ferroviaire se produise pour enfin le pousser à agir.