mardi 25 novembre 2014

POURQUOI LE CN NE PEINTURERA PAS LE PONT DE QUÉBEC ET SES AUTRES OUVRAGES FERROVIAIRES

Le cas du tracel inquiète

Le Canadien National (CN) ne peinturera pas le pont de Québec ni ses autres ponts ferroviaires dans la région. Quoi qu'on en dise. Pourquoi ? Parce s'il le faisait, d'autres régions au Québec et au Canada feraient sûrement une demande similaire pour bénéficier des mêmes avantages accordés à la Capitale-Nationale et à Lévis. Et, comme il s'agit d'une compagnie privée à la recherche de dividendes toujours plus élevés pour distribuer à ses actionnaires, les importants investissements réclamés notamment par les maires de Québec et de Lévis vont rester lettre morte. Et ce, même s'ils ont écrit à Bill Gates, principal actionnaire et richissime propriétaire de Microsoft. Le CN ne mettra pas un sou de plus pour améliorer l'esthétique de ses propriétés à Québec et Lévis, puisque des millions de dollars seraient nécessaires pour les repeindre, millions qui additionnés aux autres millions demandés ailleurs  au Canada grugeraient considérablement ses profits actuels qui s'élèvent à plusieurs milliards de dollars. Le Canadien National a donc choisi de faire inspecter ses ponts par ses ingénieurs et de remplacer uniquement les parties fortement rouillées et endommagées qui mettraient en danger la sécurité de ses ouvrages. Peu importe si son image corporative est fortement affectée.

Pour résoudre ce problème à première vue insoluble, il serait intéressant de vérifier comment les ouvrages en acier d'autres compagnies ferroviaires privées sont entretenus aux États-Unis et dans d'autres pays et comment le partage des coûts d'entretien est effectué entre les compagnies privées et les gouvernements dans le cas des ponts à usages multiples que ce soit pour les trains, les autobus, les monorails, les automobiles, etc.