dimanche 29 avril 2012

LE CANADA DEVRAIT ALLER EN APPEL D'OFFRES POUR SES NOUVEAUX CHASSEURS

Le gouvernement fédéral a récemment annoncé le report de sa commande de 65 F-35 Lightning 2, en vue de renouveler sa flotte d’avions de chasse. Le nouvel appareil serait construit par la compagnie américaine Lockheed Martin.


L'ancien sous-ministre à la Défense, Alan Williams, estime que le gouvernement canadien risque de payer 20% plus cher pour ses F-35, s’il ne va pas en appel d'offres pour comparer les prix avec d’autres modèles présentement disponibles. Selon un document obtenu par le journal Le Devoir, d'autres constructeurs tels que Boeing, Saab, Eurofighter GmbH et Dassault Aviation répondaient aux exigences du gouvernement.


Par ailleurs, selon un rapport publié dernièrement par l'Institut Rideau et le Centre canadien des politiques alternatives, le F-35 n'est pas nécessaire pour défendre et contrôler l'espace aérien du Canada. Le rapport recommande de prolonger la durée de vie des chasseurs CF-18 Hornet. Le même rapport suggère aussi d'étudier la possibilité d'acheter des avions sans pilotes.


Le gouvernement fédéral n'a reçu aucune garantie sur le prix du chasseur F-35 de la part des États-Unis. Le coût de 9 milliards de dollars annoncé précédemment par le gouvernement fédéral est une estimation et les coûts pourraient gonfler considérablement selon un responsable du programme du F-35, puisque l’avion est encore en développement et a subi de nombreux retards de production.


Soulignons que le F-35 sera dans l'incapacité de communiquer dans l’Arctique canadien jusqu'en 2019. De plus, contrairement aux CF-18 Hornet, le F-35 ne possédera pas la technologie nécessaire pour communiquer via un satellite militaire.


Pour toutes ces raisons, le gouvernement canadien devrait faire un choix plus judicieux du modèle de son futur avion de chasse en demandant des soumissions, s’il ne veut pas être accusé de gaspiller l’argent des contribuables. 

vendredi 27 avril 2012

LE PORT DE MASQUES DEVRAIT ÊTRE INTERDIT


Toutes les villes du Québec régulièrement concernées par des manifestations (Québec, Montréal, Sherbrooke et Saguenay) devraient adopter rapidement un règlement interdisant le port de tout masque sur la voie publique. Les contrevenants seraient passibles de fortes amendes dont le montant serait fixé en fonction du nombre de récidives.

Comme tout le monde le sait, à Montréal plus particulièrement, des casseurs s’infiltrent souvent dans des manifestations pacifiques et se cachent le visage pour commettre des actes de vandalisme, afin de ne pas être reconnus par des témoins ou des caméras installés le long des parcours empruntés. Le nouveau règlement municipal aiderait beaucoup les policiers dans leur travail pour amener les coupables devant les tribunaux.

mardi 3 avril 2012

DES COURS À LA TÉLÉVISION ET SUR INTERNET



Pour diminuer les frais de scolarité, les établissements d’enseignement universitaire et collégial auraient intérêt à offrir le plus de formations possible à la télévision et sur Internet. Que ce soit au niveau des microprogrammes, des certificats, des baccalauréats et des doctorats. Les avantages sont nombreux et immédiats : possibilité de regarder et d’écouter les cours dans sa région autant de fois que l’étudiant le veut (tous les cours sont enregistrés et peuvent être regardés en différé); possibilité d’aller à son propre rythme selon ses capacités et ses obligations familiales; dépenses de déplacement considérablement diminuées; possibilité de prendre des notes plus facilement avec son ordinateur; possibilité de poser directement des questions au professeur dans le cadre des cours offerts; possibilité de consulter des ouvrages ou des notes de référence pour faciliter sa compréhension; liberté totale des étudiants pour suivre leurs cours sans risquer d’être importunés par des contestataires. Quant aux examens, il se déroule dans un lieu unique régional sous la supervision de surveillants.

Des modèles à suivre

Déjà, un enseignement universitaire à distance est offert par TÉLUQ, la Télévision de l’Université du Québec à Montréal, mais il faudrait étendre ce modèle d’enseignement dans toutes les universités et collèges québécois. Autre exemple concret : le Département d’informatique et de génie logiciel de l’Université Laval offre des cours à distance sur Internet, cours conduisant à l’obtention de diplômes de microprogrammes, de certificats et de baccalauréats.

Bref, les possibilités sont nombreuses pour diminuer les coûts des étudiants universitaires et collégiaux en plus d’augmenter considérablement l’éventail des cours offerts.

La volonté d’évoluer

Qu’attendent les institutions d’enseignement dans toutes les régions, pour agir et s’adapter aux technologies du 21e siècle ? La volonté des dirigeants collégiaux et universitaires est la clé pour changer rapidement les choses. Oseront-il le faire ou resteront-ils accrochés à la tradition et à un conservatisme dépassé ? L’avenir le dira.