jeudi 23 février 2012

LE GOUVERNEMENT DOIT ÊTRE INFLEXIBLE FACE AUX ÉTUDIANTS

Le Gouvernement du Québec doit se tenir debout et ne pas plier face aux collégiens et universitaires qui boycottent leurs cours pour protester  contre la hausse de 1 625 $ des frais universitaires de scolarité, hausse très raisonnable répartie sur cinq ans.

Selon une compilation effectuée en 2011 par Statistique Canada, le Québec était en 10e place en ce qui a trait à la moyenne des frais de scolarité que doivent débourser les étudiants universitaires canadiens du premier cycle inscrits à temps plein en 2010-2011. Ces frais étaient au Québec de 2 415 $, alors que pour l’Ontario qui détient la première place, les frais de scolarité universitaires étaient en moyenne de 6 307 $.

Quant à la moyenne nationale, elle était de 5 138 $ en 2010-2011. L’écart du Québec par rapport à la moyenne nationale était de 2 723 $.

Les contribuables ne sont pas des poissons

Le Québec verse des millions de dollars annuellement à ses universités pour les soutenir dans leur développement et pour la formation des étudiants. Il est donc tout à fait normal de demander à ces mêmes étudiants universitaires de payer leur juste part. Il n’est pas envisageable de faire payer davantage tous les contribuables par le biais de leurs impôts, pour assumer le coût réel de chaque année universitaire.

Soulignons que pour les universités, les frais de scolarité demeurent leur principale source de financement tant au Canada qu’aux États-Unis. Les étudiants universitaires québécois n’ont aucune raison d’être priviligiés par rapport à leurs confrères des autres provinces canadiennes.

C’est un principe de justice élémentaire. Quant aux contestataires qui ne veulent pas raisonner et qui prennent les contribuables pour des poissons, les collèges et les universités devraient tout simplement annuler la session des étudiants qui ne se présentent pas à leurs cours. Ce n’est pas à une minorité à dicter la conduite du gouvernement du Québec qui représente la majorité des contribuables, ce que plusieurs semblent oublier.

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