vendredi 16 mars 2012

DES ÉTUDIANTS IMMATURES

 
Plus le temps passe, plus longue sera la période durant laquelle les étudiants québécois de niveau collégial et universitaire qui boycottent leurs cours, devront les reprendre d'une façon ou d'une autre pour avoir leurs crédits d'études. Ils vont aussi devoir se passer d’un revenu important dans le cadre de leur emploi temporaire l’été prochain.

C’est un paradoxe évident qui démontre leur grande immaturité. D’un côté, ils sont contre une hausse de leurs frais d’études et de l’autre ils sont prêts à perdre une bonne partie de leurs revenus l’été prochain pour payer ces mêmes études.

De plus, ils pénalisent ceux qui veulent suivre normalement leurs cours et qui ne veulent pas participer au boycottage.

Il est à espérer que l’étudiant de l’Université Laval qui réclame d’une association étudiante un dédommagement de 600 $ devant les tribunaux, gagne son recours contre ce qu’il qualifie « de piquetage illégal » qui l’empêche de suivre normalement un cours. Ce précédent et cette victoire juridique aurait certainement un effet d’entraînement sur les autres étudiants qui sont contre l’allongement de leur session d’étude et les multiples conséquences qui en découlent.

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