jeudi 14 avril 2016

DES GARANTIES ÉCRITES DOIVENT ÊTRE EXIGÉES DE TRANSCANADA AVANT LA CONSTRUCTION DE SON OLÉODUC AU QUÉBEC



S'il se concrétise, l'oléoduc Énergie Est enjambera 828 cours d'eau sur le territoire québécois, indique un document de TransCanada obtenu par Radio-Canada. Ce document contient aussi la liste des tronçons de l'oléoduc dans chaque municipalité traversée au Québec et leur longueur, pour un total de 688 km.
Le risque d'un désastre environnemental sera donc omniprésent  en cas de rupture accidentel du réseau transportant du pétrole brut. C'est pourquoi, le gouvernement du Québec devrait exiger de la compagnie TransCanada des garanties financières écrites et détaillées avant de donner son accord pour le projet. Ces garanties devraient notamment comporter des clauses pour assurer la surveillance quotidienne de la portion québécoise, afin de permettre une réaction rapide d'une équipe d'intervenants spécialisés et bien formés en cas d'accident. De plus, le contrat signé avec TransCanada devraient comporter des clauses pour garantir aux municipalités touchées par une rupture, le remboursement de tous les dommages causés aux citoyens, à l'environnement et pour la restauration des lieux abîmés. D'autres clauses devraient aussi être ajoutées pour prévoir un dédommagement à l'endroit de tous les propriétaires de terrains où des sections de la conduite seront installées.
Prévenir au lieu de guérir
Toutes ces clauses devraient protéger les citoyens concernés et les autres contribuables québécois, de manière à ce qu'ils ne puissent être obligés d'assumer des coûts dont ils ne sont pas responsables, l'oléoduc construit étant l'entière propriété de la compagnie TransCanada dont le siège social est en Alberta.
Il faut se rappeler de l'accident ferroviaire survenu à Lac-Mégantic le 6 juillet 2013, accident impliquant le déraillement d'un convoi à la dérive de 72 wagons-citernes contenant du pétrole brut léger. Ce qui avait provoqué des explosions et un incendie qui ont détruit dans le centre-ville, une quarantaine d'édifices dans une zone de deux kilomètres carrés en plus de tuer 47 personnes. Des millions de dollars ont dû être assumés par le gouvernement québécois pour restaurer le lieu. 


Le déversement de pétrole brut dans la rivière Kalamazoo 

a causé d'importants dommages.
Il ne faut pas oublier aussi la rupture en juillet 2010, de l'oléoduc de la compagnie Enbridge, d'Alberta, qui avait entraîné un déversement de pétrole dans la rivière Kalamazoo située à Marshall dans l'État du Michigan.  Le nettoyage de la zone contaminée avait coûté quelque 800 millions de dollars. D'où l'importance pour le gouvernement québécois de bien se protéger ainsi que ses citoyens avant d'autoriser la construction de la portion de l'oléoduc qui traversera son territoire. La décision finale sera prise par l'Office national de l'énergie du Canada d'ici quelques mois.

samedi 27 février 2016

ILS AIMENT SE FAIRE INONDER DANS LA BEAUCE


Chaque année au Québec, particulièrement dans la région de la Beauce, la rivière Chaudière sort de son lit pour inonder routes et maisons construites en bordure du sinueux cours d'eau. Il en résulte des dégâts considérables dans les municipalités concernées, dégâts que l'ensemble des contribuables québécois et les compagnies d'assurances doivent assumer. Il est incompréhensible que les propriétaires d'habitations et de commerces ne se reconstruisent pas plus haut que le niveau de la rivière Chaudière à la lumière des nombreuses expériences vécues. Le gouvernement devrait d'ailleurs exiger qu'ils le fassent avant d'engloutir année après année des millions de dollars pour remplacer les biens endommagés.

Des responsabilités

C'est à se demander s'il n'y a pas un peu de masochisme parmi les résidents qui désirent coûte que coûte continuer à demeurer aux mêmes endroits malgré les inondations annuelles de la Chaudière. Il y a là une irresponsabilité évidente de leur part. Toutefois, il est important de souligner que toutes les municipalités concernées ont aussi une part importante de responsabilité. En effet, pendant des années, les autorités municipales en place ont émis des permis de construction dans des zones inondables pour pouvoir augmenter leur valeur foncière et ainsi grossir les revenus dans leur budget, peu importe les conséquences que devaient subir les futurs résidents. Une telle attitude irresponsable est d'ailleurs très répandue pas seulement en Beauce mais aussi ailleurs au Québec. Ce qui provoque les problèmes que l'on connaît.

samedi 20 février 2016

GALA DU CINÉMA QUÉBÉCOIS: POUR UN NOUVEAU NOM NEUTRE


Pour remplacer le nom du cinéaste et présumé pédophile, Claude Jutra, je suggère aux organisateurs du gala annuel du cinéma québécois de choisir un nom neutre qui va susciter l'adhésion du public . Et, qui n'engendra aucune controverse et enquête de police. Le choix ne manque pas: la bobine d'or, le pixel d'or, le film d'or, le harfang d'or, etc.

vendredi 12 février 2016

UBER ET LES TAXIS



Quoi qu'on en dise, le service de transport de passagers Uber est là pour rester. La compagnie est implantée à San Francisco depuis 2009. Avec son application mobile, elle permet à des clients d'entrer en contact avec des chauffeurs indépendants, afin d'obtenir un service de transport. L'application d'Uber fonctionne actuellement dans 68 pays dont au Canada. À Edmonton dans la province d'Alberta, les discussions des conseillers municipaux pour légaliser le service ont notamment porté sur la volonté de laisser les lois du marché réguler l'industrie des transports et faire évoluer l'industrie du taxi.

Un exemple à suivre


L'exemple d'Edmonton est à suivre. Ainsi avant de voir son service légalisé par Edmonton, Uber devra remplir certaines obligations. Au Québec, ce n'est certainement pas en effectuant actuellement des saisies de véhicules et en imposant des amendes à Uber que le problème va disparaître. Bien au contraire. Pour rétablir la paix sociale et éviter des manifestations des conducteurs de taxis, il vaudrait mieux adopter rapidement une solution pour permettre à Uber de fonctionner selon des conditions similaires à celles des taxis. La diversité et la liberté de choix des citoyens y gagneront à coup sûr.

jeudi 5 novembre 2015

CES DROGUÉS QUI S'IGNORENT



Il existe des drogués à la cigarette, à l'alcool, aux messages textos sur des téléphones intelligents, des drogués au café, au Coca-Cola, à la marijuana et à d'autres substances; des accros aux jeux, aux ordinateurs, aux sports extrêmes et j'en oublie. C'est une habitude dont ils ne peuvent plus se passer consciemment ou inconsciemment. Ils sont prisonniers de leurs émotions, de leurs humeurs et de leurs tendances. Ils ont oublié qu'on peut vivre heureux, sans artifices, en accord tout simplement avec ses limites physiques et psychologiques.

mardi 27 octobre 2015

LE RACISME ET LA DISCRIMINATION DOIVENT ÊTRE COMBATTUS DANS LES CORPS POLICIERS


La crise de confiance envers les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) dans la région de Val-d'Or, plus particulièrement sur une réserve autochtone démontre qu'il y a une discrimination qui existe depuis longtemps envers cette communauté. En effet, comment expliquer que des amérindiens soient traités comme des citoyens de second rang dans le cas par exemple, d'enquêtes réclamées depuis longtemps par des familles de personnes disparues et des victimes d'agressions sexuelles, enquêtes qui n'ont jamais eu lieu ou qui n'ont jamais abouti ?

À la suite des nombreux témoignages entendus dans le cadre de l'émission Enquêtes à Radio-Canada, on peut aussi se demander pourquoi des femmes autochtones qui auraient été victimes d'agressions sexuelles de la part d'agents de la Sûreté du Québec à Val-d'Or ont-elles eu aucun support d'intervenants psychosociaux, d'aide aux itinérants et de travailleurs sociaux pour dénoncer leurs agresseurs, afin qu'ils soient poursuivis en justice et condamnés ? Et même si dans certains cas, les événements se sont déroulés il y a plusieurs années. Comment expliquer que le directeur du poste de la Sûreté du Québec à Val-d'Or n'ait fait aucun suivi des plaintes et des enquêtes qui devaient être effectuées par ses policiers? Comment expliquer le peu d'empressement du directeur général de la Sûreté du Québec à demander qu'une enquête soit ouverte rapidement par un autre corps de police que le sien, à la suite des allégations graves formulées contre certains policiers de la SQ ? Pourquoi la ministre responsable de la Sécurité publique et de la Sûreté du Québec, Mme Lise Thériault, a-t-elle attendu cinq mois et le reportage diffusé dans l'émission Enquêtes avant d'agir ?

Il est important de ne pas généraliser et de mettre tous les policiers de la Sûreté du Québec dans le même panier. La majorité remplissent leurs tâches avec intégrité et respect au service de la population. Ce sont aussi des pères de famille qui trouvent très durs les jugements portés à leur endroit par des personnes qui considèrent qu'ils sont tous pareils, ce qui n'est pas le cas.

Par ailleurs, lorsque les chefs de l'Assemblée des premières nations du Québec et du Labrador tiennent le premier ministre Philippe Couillard comme le seul responsable de la crise actuelle dans la région de Val-d'Or, ils ont tort. En effet, les problèmes de racisme soulevés par les chefs existaient aussi dans d'autres réserves bien avant de l'arrivée au pouvoir à Québec de l'équipe libérale.

À la lumière des derniers événements, il est bien évident qu'une commission d'enquête nationale doit être annoncée rapidement par le nouveau premier ministre fédéral, M. Justin Trudeau. Cette commission d'enquête devra expliquer pour quelles raisons la majorité des disparitions de femmes autochtones plus particulièrement dans les provinces de l'Ouest, n'ont jamais été résolues par les corps policiers dont la Gendarmerie royale du Canada ? La Commission devra aussi faire des recommandations pour contrer la discrimination et les préjugés encore bien présents dans plusieurs corps policiers quotidiennement en relation avec les autochtones. L'aide et la protection de tous les citoyens canadiens peu importe leur race et leur religion est en cause.

vendredi 9 octobre 2015

LES PULSIONS DE MARCEL


Marcel Aubut va-t-il réellement changer de comportement envers les femmes face aux nombreuses allégations de harcèlements sexuels qui lui sont reprochées ? Comme beaucoup, j'en doute fortement. À moins, qu'il rencontre assidûment des psychologues pour lui montrer comment changer ses mauvaises habitudes et contrôler ses pulsions. Ce qui va certainement lui demander beaucoup d'efforts. Malgré son mea culpa devant les médias, on peut se questionner sur la valeur de ses excuses quand on sait qu'il avait déjà été averti par le Comité olympique canadien en juin 2011 et qu'il n'avait pas vraiment changé de comportement dans les mois qui ont suivi. 

Une chose est sûre: son égocentrisme et sa réputation ont subi un dur coup. Il aura beaucoup de difficulté à s'en remettre et à recréer la confiance des femmes envers lui. La suite de sa carrière professionnelle nous dira s'il a enfin compris sa leçon face à ses nombreux déboires.

jeudi 24 septembre 2015

L'HUMOUR ET SES LIMITES



Il est temps au Québec que le tribunal des droits de la personne fasse respecter des droits bafoués par un ou des humoristes qui croient qu'il peuvent dire tout ce qu'ils veulent, même s'il existe une Charte des droits et libertés de la personne pour protéger notamment les personnes les plus vulnérables dans notre société. 

L'article 4 de la Charte précise que « toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation ». Il est donc totalement inadmissible, injurieux et irresponsable qu'on ridiculise des personnes handicapées durant un spectacle comme l'a fait Mike Ward. 

Pourquoi serait-il permis d'insulter n'importe qui sous prétexte que les humoristes ont droit à un traitement spécial, soit à une totale liberté d'expression artistique peu importe les conséquences ? En France, un polémiste bien connu (Dieudonné) a été condamné à 22 500 euros d'amende sous peine d'emprisonnement pour des propos antisémites exprimés durant son spectacle. De plus, la Cour d'appel de Paris a confirmé la condamnation de ce même humoriste à une autre amende de 28 000 euros pour diffamation, injure, provocation à la haine et discrimination raciale. Il était aussi poursuivi dans deux affaires concernant des propos diffusés sur Internet. 

Les préjudices physiques et moraux subis par les personnes atteintes dans leur dignité doivent être compensés financièrement d'une manière suffisante, exemplaire et dissuasive. Pour bien rappeler aux humoristes qu'il y a des balises en place qui doivent être respectées par tous sans exception. Dans le cas de Mike Ward, au Québec, le tribunal des droits de la personne doit entendre la cause le 24 février 2016 et rendre son verdict dans les semaines suivantes.

mercredi 2 septembre 2015

LE BARREAU ET L'INTÉRÊT PUBLIC


La crise qui secoue actuellement le Barreau du Québec devra être résolue dans l'intérêt non seulement des membres mais surtout, en tenant compte de l'intérêt public. Il est évident que tous les officiers à la tête de cet organisme doivent être au-dessus de tout soupçon et d'une conduite exemplaire pour bien servir la justice. Toute nomination ne doit pas semer le doute chez les citoyens et ne susciter aucun questionnement, si on veut éviter de miner le lien de confiance dans notre système de justice. 

À cet égard, on peut se demander pourquoi la liste de déjudiciarisation ne serait-elle pas accessible au citoyen ? Même si une plainte et des gestes posés n'ont pas fait l'objet d'une poursuite par le procureur général, les nominations au Barreau ainsi que dans des postes judiciaires seraient mieux servies par l'accessibilité à tous de la liste de déjudiciarisation au lieu de la garder secrète comme actuellement. Doit-on à tout prix protéger la réputation de certains alors que leurs noms apparaissent sur la liste ? Après tout, des plaintes et des faits ont été inscrits sur cette liste de noms. Cette question fondamentale devra être éclaircie rapidement par les tribunaux.

mercredi 26 août 2015

LE FÉDÉRALISME COOPÉRATIF SELON M. HARPER



Quand on voit le nombre de fusillades aux États-Unis diffusées régulièrement dans les médias, on ne peut qu'approuver l'instauration d'un registre des armes d'épaule propre au Québec pour prévenir la mort d'innoncentes victimes comme à l'École polytechnique de Montréal.

Même si un jugement de la Cour suprême du Canada a permis au gouvernement conservateur de Stephen Harper de détruire les données du registre national recueillies au Québec, on ne peut que condamner l'attitude de M. Harper face à son mépris total à l'égard d'un fédéralisme coopératif. En effet, les contribuables québécois avaient déjà payé leur part à même leurs taxes et impôts fédéraux pour créer le défunt registre national. Ils devront encore payer mais, cette fois avec les taxes et impôts de leur province pour avoir leur propre registre. Ce fédéralisme à sens unique pur et dur est la parfaite démonstration que M. Harper se fiche des désirs du gouvernement élu à l'Assemblée nationale du Québec.

Les armes de poing, les mitraillettes et les armes d'assaut si populaires aux États-Unis et qui circulent légalement en vertu de la constitution américaine doivent être bien contrôlées au Québec, quoi qu'en pensent les «cowboys» des neuf autres provinces canadiennes, y compris M. Harper.

Le président démocrate américain, Barack Obama, aimerait bien lui aussi faire adopter une loi pour mieux contrôler la circulation des armes dans son pays mais, les républicains ultraconservateurs s'y opposent. Les tueries aux États-Unis vont donc se poursuivre encore longtemps. Et les marchands d'armes vont prospérer sans être inquiétés.

lundi 6 avril 2015

LES OMNIPRATICIENS DOIVENT ACCEPTER DE DÉLÉGUER CERTAINES DE LEURS TÂCHES


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Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, M. Gaétan Barrette, a raison d'imposer aux médecins généralistes dans le projet de loi 20, un quota quotidien de patients sous peine d'importantes pénalités financières pour les récalcitrants. Le raisonnement de M. Barrette est tout à fait logique et cohérent, lorsqu'il compare la productivité des médecins québécois par rapport à leurs confrères d'autres provinces ou États américains qui voient quotidiennement plus de patients. 


Mais pour arriver à cet objectif, M. Barrette devrait aussi bonifier son projet de loi en permettant à toutes les infirmières d'assumer plus de responsabilités, ce qui aurait pour effet de libérer les médecins généralistes de certaines tâches et de traiter plus de patients. « Il est nécessaire que les médecins puissent se concentrer sur les cas les plus complexes »,  souligne d'ailleurs la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec dont font partie les infirmières. Les cliniciennes pourraient ainsi prescrire des médicaments à la suite d'un diagnostic médical, les renouveler au besoin et prescrire certains examens, analyses et radiographies. De plus, les infirmières pourraient travailler de façon systématique en équipes multiciplinaires avec les médecins généralistes mais aussi avec les pharmaciens comme le suggère 
le Regroupement des omnipraticiens pour une médecine engagée (ROME), une association qui compte quelque 450 médecins de famille. 

Ce n'est pas en injectant plus d'argent dans le réseau de la santé avec plus d'omnipraticiens que le problème des listes d'attente d'un médecin de famille va disparaître dans les régions. L'expérience vécue ces dernières années le démontre clairement. C'est plutôt en réorganisant le travail des omnipraticiens et en acceptant la délégation de certaines de leurs tâches quotidiennes que le problème sera résolu. Pour cela, il faut que les médecins généralistes acceptent que les infirmières du Québec assument plus de responsabilités, notamment dans le cadre de cliniques qu'elles dirigeraient comme cela se fait présentement dans la région de la Capitale-Nationale et ailleurs.

L'association des médecins omnipraticiens du Québec est-elle prête à recommander à ses membres de déléguer certains de leurs pouvoirs aux infirmières, en vue d'améliorer l'accessibilité à un médecin de famille pour l'ensemble des québécois dans le besoin ? Ou au contraire, veut-elle plutôt maintenir un corporatisme dépassé ? Les prochaines discussions et la version finale du projet de loi 20 qui sera adopté nous le dira.

samedi 17 janvier 2015

RÉINTÉGRATION DES VILLES DE SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES ET DE L'ANCIENNE-LORETTE DANS LA VILLE DE QUÉBEC : LA MEILLLEURE SOLUTION


Les  villes de Saint-Augustin-de-Desmaures et de l'Ancienne-Lorette devraient demander d'être réintégrées dans la ville de Québec, plutôt que de se plaindre continuellement de l'augmentation annuelle de leurs quotes-parts dans le budget de l'agglomération. Avec l'expérience vécue au cours des dernières années, les deux municipalités doivent maintenant se rendre à l'évidence: le choix de leurs citoyens de se défusionner et d'être indépendants leur coûtent très cher, puisque qu'ils ont vu leurs factures de taxes augmentées considérablement. Et, ce n'est pas fini. Leurs quotes-parts respectives pour profiter des services de l'agglomération et de la ville de Québec (protection policière et contre les incendies, eau potable, etc.) ne vont certainement pas se stabiliser ou diminuer. 

C'est une utopie de croire que la situation est temporaire et va s'améliorer du fait de discuter avec le ministre responsable des Affaires municipales. Alors, pourquoi continuer à accepter une situation que les maires jugent invivables ? C'est à eux à cheminer avec leurs contribuables pour réintégrer la ville de Québec. C'est la meilleure solution. Les maires n'ont pas à se rendre malades, parce que certains de leurs citoyens veulent ramer à contre-courant et rester indépendants. Dans ce cas, les maires devraient tout simplement démissionnés de leurs fonctions. 

mardi 25 novembre 2014

POURQUOI LE CN NE PEINTURERA PAS LE PONT DE QUÉBEC ET SES AUTRES OUVRAGES FERROVIAIRES

Le cas du tracel inquiète

Le Canadien National (CN) ne peinturera pas le pont de Québec ni ses autres ponts ferroviaires dans la région. Quoi qu'on en dise. Pourquoi ? Parce s'il le faisait, d'autres régions au Québec et au Canada feraient sûrement une demande similaire pour bénéficier des mêmes avantages accordés à la Capitale-Nationale et à Lévis. Et, comme il s'agit d'une compagnie privée à la recherche de dividendes toujours plus élevés pour distribuer à ses actionnaires, les importants investissements réclamés notamment par les maires de Québec et de Lévis vont rester lettre morte. Et ce, même s'ils ont écrit à Bill Gates, principal actionnaire et richissime propriétaire de Microsoft. Le CN ne mettra pas un sou de plus pour améliorer l'esthétique de ses propriétés à Québec et Lévis, puisque des millions de dollars seraient nécessaires pour les repeindre, millions qui additionnés aux autres millions demandés ailleurs  au Canada grugeraient considérablement ses profits actuels qui s'élèvent à plusieurs milliards de dollars. Le Canadien National a donc choisi de faire inspecter ses ponts par ses ingénieurs et de remplacer uniquement les parties fortement rouillées et endommagées qui mettraient en danger la sécurité de ses ouvrages. Peu importe si son image corporative est fortement affectée.

Pour résoudre ce problème à première vue insoluble, il serait intéressant de vérifier comment les ouvrages en acier d'autres compagnies ferroviaires privées sont entretenus aux États-Unis et dans d'autres pays et comment le partage des coûts d'entretien est effectué entre les compagnies privées et les gouvernements dans le cas des ponts à usages multiples que ce soit pour les trains, les autobus, les monorails, les automobiles, etc.


dimanche 26 octobre 2014

LA SÉCURITÉ À OTTAWA EST DÉFICIENTE ET DOIT ÊTRE CORRIGÉE RAPIDEMENT


Comment un homme armé a-t-il pu pénétrer aussi facilement dans le Parlement à Ottawa ? Pourquoi n'y avaient-ils pas des policiers armés et placés dans des abris blindés avec des vitres anti-balles, agents placés de chaque côté de la porte d'entrée principale et chargés d'intervenir rapidement en cas       d'attaque ? Pourquoi les agents de la Gendarmerie royale du Canada qui patrouillaient en face du Parlement n'ont-ils pas arrêté le terroriste avant qu'il se dirige vers l'entrée principale? Y-a-t-il eu une communication instantanément entre les patrouilleurs et les policiers placés de chaque côté de l'entrée principale ? Pourquoi n'y a-t-il pas un sas avec un détecteur de métal pour déceler toute arme avant l'entrée de visiteurs dans le bâtiment ?

Autant de questions que l'on peut se poser à la suite de l'attaque surprise survenue au Parlement, attaque susceptible de se reproduire avec le nombre d'illuminés encore en circulation.

dimanche 19 octobre 2014

FRANÇOIS DOIT MODERNISER L'ÉGLISE AVEC DES PROGRESSIFS


Le pape François, un progressiste, a été incapable de s'imposer lors de la tenue au Vatican du synode sur la famille. Il voulait plus d'ouverture de la part de l'Église envers le mariage civil, les unions libres, l'accueil des homosexuels, ainsi que le droit  des catholiques divorcés ou remariés de recevoir la communion.                                        
Malheureusement, François a fait une erreur en invitant au synode tous les évêques, y compris les ultraconservateurs rigides qui refusent toute évolution de l'Église. S'il n'avait invité qu'un groupe d'évêques progressistes comme lui, les réformes qui lui tiennent à coeur auraient été adoptées majoritairement et rapidement par les participants à la rencontre qu'il avait convoquée à cette fin. Car, il est impossible de plaire à tout le monde sans faire des mécontents.

lundi 1 septembre 2014

DES DÉCAPITATIONS QUI AURAIENT PU ÊTRE ÉVITÉES

Le journaliste américain James Foley.
Les journalistes, les photographes, les religieux et les diplomates qui décident de se rendre dans des pays en guerre ou à risques d'enlèvement partent de leur plein gré et en toute connaissance de cause, puisqu'ils ont toujours la possibilité de refuser une affectation dans une zone où leurs vies sont en danger. Par conséquent, s'ils se font enlever par des groupes terroristes et même décapités - ce qui a été le cas des journalistes américains Daniel Pearl, James Foley et Steven Sotlof - ,  ils sont les seuls responsables de leurs malheurs. Alors, qu'est-ce qui les poussent tant à risquer leur vie ?

Beaucoup partent parce qu'ils veulent aider des personnes dans le besoin sur d'autres continents. Ils veulent aussi en profiter pour voyager et changer leur routine quotidienne; certains partent par goût d'aventure et par insouciance, parce qu'ils n'ont peur de rien; d'autres enfin se croient invincibles et investis d'une mission particulière. Ils oublient qu'ils ont aussi la responsabilité de demeurer vivant. Ils mesurent mal les conséquences de leurs décisions en fonction des risques réels encourus dans les pays où ils veulent se rendre. Malheureusement, ils en payent le prix. Et, leurs proches également.

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LE RECRUTEMENT DES MILITAIRES


De jeunes soldats à l'entraînement.
En ce qui concerne le recrutement des militaires, bien des jeunes hommes et des jeunes femmes s'enrôlent dans l'armée de leurs pays, parce qu'ils n'ont pas de formation scolaire suffisante et qu'ils sont assurés d'avoir un bon salaire pour des nombreuses années, ainsi qu'un entraînement de combattant. On leur fait miroiter qu'ils vont « défendre leur pays » mais à quel prix au point de vue humain ? La majorité ne pensent pas en signant leurs contrats d'engagement, aux conséquences lors de leur retour d'une « mission » dans un pays en guerre comme l'Afghanistan, la Syrie ou l'Irak. Plusieurs de ces jeunes militaires en pleine santé reviennent dans un cercueil ou amputés d'une jambe, d'un bras ou traumatisés à jamais.  

Beaucoup se suicident à la suite d'une grave dépression, parce qu'ils ne sont pas été encadrés suffisamment par des psychologues et des psychiatres. D'ailleurs, l'armée peine à recruter ces spécialistes en santé mentale pour leur venir en aide rapidement. Et souvent, il est trop tard. Leurs familles subissent les conséquences de leur brusque, mais explicable disparition.

mardi 19 août 2014

L'AGENT MEURTRIER ET RACISTE DU MISSOURI DOIT ÊTRE JUGÉ



Le policier, Darren Wilson, de la ville de Ferguson, au Missouri, doit répondre du meurtre gratuit du jeune noir, Michael Brown, qu'il a abattu de six balles dont deux ont été tirées dans la tête, au moment où le jeune homme était interpellé par le policier. Il est clair que l'agent en a profité pour se défouler sur la victime qui n'avait aucune arme et qui avait levé les mains en l'air pour démontrer qu'il se rendait sans résistance. Alors, pourquoi le policier s'est-il acharné à vider son arme en tirant six coups de feu, au lieu de questionner le jeune homme et de tout simplement l'arrêter si nécessaire ? La réponse est que fort probablement, l'agent concerné haissait les personnes de race noire et qu'il en a profité pour assouvir ses bas instincts racistes, lorsque la première occasion s'est présentée. De plus, il est évident que les policiers de la municipalité de Ferguson n'ont pas été suffisamment formés et encadrés pour prévenir ce genre d'incident très grave. Ce que l'enquête démontrera.


Le gouvernement fédéral des États-Unis a bien fait de s'en mêler et de demander des comptes au chef de police de Ferguson et à ses agents, afin que justice soit rendue à l'endroit des parents du jeune homme et à l'endroit de toute la population noire de cette ville de l'État du Missouri. Les citoyens révoltés par ce meurtre odieux ont parfaitement raison de manifester leur colère et leur incompréhension au sujet du meurtre crapuleux du policier Darren Wilson. Il est à souhaiter qu'un juge neutre et indépendant l'enverra  réfléchir pendant plusieurs années, derrière les barreaux d'une prison de l'État du Missouri, un État dont le passé raciste de certains de ses citoyens blancs ressurgi encore, même parmi des policiers censés protéger la population sans distinction de races.

lundi 2 juin 2014

CES MANIPULATEURS QUI GOUVERNENT LA CHINE




Il est facile de comprendre pourquoi le gouvernement chinois tient tant à effacer l'anniveraire du massacre du 4 juin 1989 (il y a 25 ans) sur la Place Tiananmen à Pékin.  Il veut cacher cet événement à sa population par crainte d'une nouvelle révolte et pour mieux contrôler ses citoyens en les censurant sur Internet et ses réseaux sociaux. Pour garder le pouvoir, la clique de menteurs, de lâches, de profiteurs et de manipulateurs qui forme actuellement le gouvernement chinois s'appuie sur une armée dont les dirigeants sont aussi corrompus et veulent continuer à garder leurs avantages en s'enrichissant aux dépens du peuple. Un jour pas si lointain, les citoyens chinois pourront s'exprimer librement sans se faire arrêter et condamnés à de lourdes peines de prison comme c'est le cas actuellement. 

vendredi 9 mai 2014

LA COMMISSION CHARBONNEAU DOIT ENTRAÎNER LA TENUE DE PROCÈS


À la lumière des témoignages entendues à la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction - la Commission Charbonneau - il est bien évident que la majorité des personnes qui ont comparu n'admettront jamais leur culpabillité. Que ce soit pour des actes de corruption, d'influence indue pour collecter illégalement des fonds électoraux ou pour le fait d'avoir conçu des procédures planifiées pour voler les contribuables tant au niveau provincial que municipal . Et ce, même si les enquêtes minitieuses menées par les policiers, les documents amassés en preuve et les dénonciations de nombreux témoins démontrent clairement l'implication des personnes concernées. 

Comme on pouvait s'y attendre, la majorité des témoins qui défilent devant la juge France Charbonneau, ne veulent pas s'incriminer. De plus, ils veulent éviter de perdre leur réputation - du moins ce qu'il en reste - et la tenue de procès qui les condamneraient. La Commission Charbonneau fait un magnifique travail pour débusquer les fraudeurs et les voleurs. Mais, son rapport final ne devrait pas rester sans suite. Les personnes identifiées dans les malversations doivent être traduites devant les tribunaux et sévèrement condamnées pour redonner aux citoyens  la confiance nécessaire dans ses institutions judiciaires et publiques. Sinon à quoi auront servi les millions de dollars investis pour la tenue de la Commission Charbonneau ? Justice doit être rendue le plus rapidement possible.

vendredi 11 avril 2014

POURQUOI LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION DU PARTI QUÉBÉCOIS N'A PAS FONCTIONNÉ ?


Lors de la dernière campagne électorale, la stratégie de communication du Parti québécois a lamentablement échoué. L'ex-première ministre, madame Pauline Marois, a continuellement été à la remorque des journalistes lors de ses rencontres quotidiennes avec la presse. Au lieu de contrôler entièrement son ordre du jour et les idées (ses messages) qu'elle voulait transmettre sur l'économie, l'emploi, la santé, l'éducation, la protection des consommateurs, les technologies de l'information, le développement des services à la maison pour les aînés, etc. , elle a répondu de façon répétitive aux mêmes questions concernant l'indépendance du Québec et ses modalités, ainsi qu'aux questions concernant sa charte de la laïcité. Sur ces sujets sensibles, elle aurait dû s'en tenir aux réponses données dans une seule conférence de presse au début de sa campagne. De plus, cette façon de procéder aurait dû être respectée par tous ses candidats. Ce qui aurait éviter le cafouillage que l'on a connu.

Finalement,  l'ensemble des citoyens (sa clientèle cible) a appris bien peu de choses sur les sujets qui les préoccupent particulièrement et sur les idées qu'elle voulait mettre de l'avant pour améliorer leur sort. Bref, le messager (madame Marois) a été très mal conseillée par son équipe « d'experts » en communication. Or, pour qu'un message passe bien et qu'il soit bien compris par sa clientèle, le messager doit être clair, savoir bien exprimer ses idées et surtout, ne pas se laisser contrôler et distraire par ses canaux de diffusion (la presse écrite et parlée). Ce qui n'a pas été le cas. On connaît le résultat. Pourtant, bien prévisible.

dimanche 23 mars 2014

88 MILLIONS DÉPENSÉS INUTILEMENT ?


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Si la campagne électorale qui se déroule présentement au Québec ne permet pas d'élire le 7 avril un gouvernement majoritaire, c'est 88 millions de dollars qui auront été dépensés inutilement. De plus, le Directeur général des élections devra recommencer tout le processus dans quelques mois et investir la même somme car l'expérience l'a démontrée, les gouvernements minoritaires ne survivent pas longtemps à l'Assemblée nationale. C'est le prix à payer en démocratie. Ajoutons que la tendance actuelle des intentions de vote fait de plus en plus apparaître un important clivage des idées entre la gauche et la droite.

dimanche 16 mars 2014

LE DICTATEUR POUTINE NE RESPECTE RIEN

La démocratie selon Poutine passe par l'intimidation et la force.

Le dictateur de la Russie, Vladimir Poutine, se fiche des règles de droit international et va annexer de force la Crimée, à la suite de son référendum bidon dont tous connaissent à l'avance le résultat. Ainsi, il pourra dire au monde entier que c'est ce que désire la majorité de la population de cette province ukrainienne. Quant aux citoyens de la Crimée qui s'opposent à son plan, ils ne pourront même pas s'exprimer sur ce bulletin de vote malhonnête et trafiqué. En ce qui trait au président de l'Ukraine, il a été complètement ignoré par les russes qui ont agi comme des éléphants qui entrent dans un magasin de porcelaine.

Pourtant, les ukrainiens ne sont pas seuls dans leur lutte contre le géant russe. Environ 50 000 personnes ont manifesté dans les rues à Moscou pour soutenir l'Ukraine et dénoncer le plan machiavélique de Poutine. Quant à L'Europe et à la majorité des pays occidentaux, ils ont essayé sans succès de s'entendre avec Poutine pour maintenir l'intégrité du territoire ukrainien.

À voir la façon qu'il procède, on comprend mieux pourquoi le dictateur Vladimir Poutine, un ancien agent secret du KGB formé sous l'empire soviétique a déjà affirmé qu'il admirait beaucoup l'ancien dictateur Staline. C'est sous les ordres de ce meurtrier que des millions de russes ont été exécutés ou déportés dans les goulags, ce réseau de camps de travail forcé et instrument de répression de masse.

Ce fut une grave erreur du premier président de la Fédération de Russie, Boris Eltsine, d'avoir fait confiance en 1999 à un ancien agent du KGB pour lui succéder. La génération actuelle des russes et les pays voisins de la Russie en paient aujourd'hui le prix, puisque Vladimir Poutine va prendre tous les moyens pour rester jusqu'à sa mort à la tête de la Russie. C'est le propre de tous les dictateurs de la planète: garder le pouvoir pour s'enrichir au détriment de leurs peuples. 

mardi 4 février 2014

LA TRAGÉDIE DE L'ISLE-VERTE: DES QUESTIONS À SE POSER


Lors de l’incendie qui a dévasté dans la nuit du 23 janvier dernier, la Résidence du Havre dans la municipalité de l'Îsle-Verte dans le Bas-Saint-Laurent, incendie qui a fait 32 victimes, deux employées de nuit étaient présentes sur les lieux. Sur les 52 unités d'habitation, seulement cinq résidents étaient autonomes, la plupart circulant en fauteuil roulant ou à l'aide d'un déambulateur. Certains souffraient de la maladie d'Alzheimer. De plus, trente-sept résidents avaient plus de 85 ans.  

Dans ces conditions, on peut se demander comment deux employées de nuit auraient-elles pu sauver tous les résidents qui ne pouvaient se déplacer seuls ou très difficilement ? Quel aurait été le ratio souhaitable d'employés dans pareille situation? La Résidence du Havre était-elle aménagée pour recevoir des personnes âgées non autonomes ? Un système de gicleurs automatiques - la vieille partie incendiée n'en avait aucun - aurait-il pu empêcher qu'il y ait des pertes de vie ? Les matériaux employés pour sa construction - la résidence était toute en bois - ont-ils contribué à sa destruction rapide, le feu étant attisé par de forts vents ?

Autant de questions que les enquêteurs et les spécialistes vont sûrement étudier en cherchant la cause du sinistre, lorsqu'ils soumettront leurs recommandations au coroner dans le but de prévenir la répétition de semblables tragédies.

mercredi 22 janvier 2014

STEPHEN HARPER RAMPE DEVANT ISRAËL

Le premier ministre canadien, Stephen Harper, a rampé honteusement devant le parlement israélien lors de sa récente visite dans ce pays. Il a affirmé en louangeant démesurément ses hôtes, que son gouvernement refuse de critiquer Israël de façon isolée sur la scène internationale. Mais, il s'est bien abstenu de parler de la poursuite par l'État juif de l'établissement de nouvelles colonies en Cisjordanie, action dénoncée par l'ensemble de la communauté internationale, mais pas par M. Harper. Un paradoxe qu'il a été incapable d'expliquer. Comme évangéliste, il était plus important pour lui de toucher au Mur des lamentations en portant la kippa juive. 



Au lieu de présenter le Canada comme un arbitre et un médiateur neutre, il a nettement affiché sans réserve son parti pris pour Israël, comme si les Palestiniens étaient les seuls responsables du peu d'avancement des négociations de paix dans la région. L'attitude de Stephen Harper est tout à fait ridicule et déplorable et n'aidera certainement pas à rapprocher les parties, en vue du réglement d'un conflit qui risque de perdurer encore longtemps. 

dimanche 19 janvier 2014

SCHUMACHER RESTERA AVEC DES SÉQUELLES

L'ancien champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher, victime d'un grave accident de ski le 29 décembre dernier, après s'être engagé dans un secteur hors-piste de la station de Méribel, en Savoie dans les Alpes françaises, restera probablement avec des séquelles importantes, s'il survit. Pour le moment, il est toujours plongé dans un profond coma, mais son état est stable. L'évolution de sa condition est suivie par les médecins spécialistes et sa famille qui ont décidé d'attendre avant de se prononcer sur ses chances de guérison.

Selon les premiers éléments de l'enquête, Michael Schumacher, aurait délibérément choisi de skier dans une zone interdite en compagnie de son fils et d'un groupe d'amis. Il portait un casque qui s'est brisé lorsque sa tête a heurté violemment un rocher.  

L'endroit précis où s'est déroulé l'accident est parsemé de grosses roches bien visibles. Sans doute, la témérité dont il a toujours fait preuve sur les circuits de courses automobiles a pu pousser Michael Schumacher, 45 ans, à prendre une mauvaise décision et à s'aventurer dans un secteur dangereux malgré les balises d'interdiction installées. Il a beau être millionnaire et posséder tout ce qu'il veut, il portera jusqu'à la fin de ses jours, le poids de son erreur de jugement. Une erreur très coûteuse qui va sans doute diminuer ses capacités physiques et mentales s'il ne décède pas. Il a jusqu'ici subi deux grosses interventions pour atténuer l'énorme pression sur le cerveau suite au choc qu'il a reçu, mais les médecins sont incapables de dire s'il s'en sortira. Une bien malheureuse histoire qui aurait pu être évitée.

dimanche 22 décembre 2013

CLAUDE ROBINSON : 18 ANS D'ATTENTE POUR OBTENIR JUSTICE



Le créateur et illustrateur Claude Robinson aura dû attendre 18 ans avant d'obtenir un jugement final. Un délai inacceptable. Mais, un passage obligé suite aux nombreux recours faits devant les tribunaux. Sa détermination et sa grande tenacité pour obtenir justice et réparation en ont fait une personne hors de l'ordinaire. Un véritable héros. Mais à quel prix ? Ses frais d'avocats seront considérables et il devra les acquitter avant de savoir ce qui  lui restera. Dix-huit temps de procédures judiciaires. On aurait voulu le décourager et on aurait pas procédé autrement. C'est d'ailleurs ce que visaient les compagnies impliquées dans le litige. Un procédé bien connu quand on veut se débarrasser d'un adversaire.

Les ministres de la justice fédéral et provinciaux devraient se pencher rapidement sur la longueur et le coût de ces procédures qui décourageraient n'importe quel autre citoyen d'obtenir réparation. N'y aurait-il pas moyen d'en simplifier la longueur et de les rendre financièrement plus accessibles, en comparant notre système de justice avec celui d'autres pays ? Faut-il se ruiner ou être riche pour obtenir justice ? 

vendredi 13 décembre 2013

GEORGES SAINT-PIERRE A PRIS LA BONNE DÉCISION

Georges St-Pierre était visiblement amoché samedi soir après... (La Presse Canadienne)


Le champion dans la catégorie des mi-moyens dans les combats extrêmes, Georges Saint-Pierre, 32 ans, a pris la bonne décision de mettre sa carrière sur la glace, suite à sa dernière victoire à Québec contre Johnny Hendricks. 

Après son duel, le Québécois avait déclaré qu'il souffrait de certains problèmes personnels et qu'il avait besoin de réfléchir à son avenir. Il affirme être physiquement en bonne santé, mais avoir besoin de « garder sa santé mentale ».

Il est bien évident qu'il est fatigué de subir une pression constante à chacun de ses combats pour conserver sa première place même si elle génère beaucoup d'argent. De plus, il faut reconnaître que malgré le fait qu'il ait gagné à Québec, il a mangé toute une raclée face à son adversaire. Son visage tuméfié le démontre clairement (voir la photo). Des coups répétés à la tête laisseront sans aucun doute des séquelles à long terme, puisque c'est évidemment le cerveau qui est touché. Dans ces «combats de démolition» (il semble que ce soit un sport ???) où tous les coups sont permis, il est raisonnable de penser que même si les sommes encaissées sont considérables, les dommages causés au cerveau sont aussi considérables. Qu'on pense à Cassius Clay alias Mohamed Ali, premier triple champion mondial de boxe dans la catégorie des poids lourds qui est atteint depuis plusieurs années, de la maladie de Parkinson après avoir livré de nombreux combats. La célébrité en vaut-elle la peine, si on hypothèque sa santé à long terme ? C'est justement ce que Georges Saint-Pierre a sans doute pensé avant qu'il ne soit trop tard. Maintenant qu'il est bien connu partout dans le monde et qu'il a gagné beaucoup d'argent, il peut penser à se réorienter dans un autre domaine pour subir moins de pression.

jeudi 12 décembre 2013

LA VRAIE PERSONNALITÉ DE LOUIS HÉMON

L'écrivain Louis Hémon
Louis Hémon à l'âge de 30 ans environ.
Louis Hémon, l'auteur de Maria Chapdelaine, a d'abord été chroniqueur sportif pour plusieurs publications françaises avant de devenir écrivain. De nature très instable et du genre aventurier qui se cherche, il a occupé beaucoup d'emplois occasionnels dans toutes les villes où il a séjourné tant en Angleterre qu'au Québec et ce, malgré le fait qu'il avait une formation universitaire en droit et en lettres. Précisons que Hémon dépendait financièrement beaucoup de ses parents pendant ses nombreux déplacements, particulièrement de sa mère qu'il sollicitait souvent dans ses lettres. 

À la suite d'une relation avec une irlandaise, Lydia O'Kelly, une jeune comédienne sans emploi qu'il a connu à Londres, Hémon a eu une fille qu'il a nommé Lydia-Kathleen. Par manque d'argent, parce qu'il avait des démêlés avec la justice et par souci d'indépendance, il a abandonné sa fille en la confiant à la soeur de sa femme internée dans un hôpital psychiatrique car, Louis Hémon avait décidé de fuir à Québec puis, à Montréal.  
Lydia Hémon, 14 ans
Sa fille, Lydia-Kathleen, à 14 ans
Ensuite, il quitta la métropole pour venir demeurer dans la région du Lac-Saint-Jean où il travailla quelques mois chez un agriculteur de Péribonka (Samuel Bédard) puis à Saint-Gédéon Station. C'est à ce dernier endroit qu'il écrivit en janvier 1913 son célèbre roman intitulé Maria Chapdelaine, à partir de ses observations sur les moeurs et coutumes québécoises de l'époque, moeurs qu'il nota soigneusement dans de petits carnets. Certains faits et les circonstances de son décès au Canada indiquent qu'il ne serait pas mort accidentellement (il paraissait souvent dépressif) comme on a voulu le faire croire pendant des années. «La question qui revenait le plus fréquemment était de savoir comment une telle chose avait pu se produire alors qu'il faisait très beau ce soir-là, que le train s'était clairement annoncé par un long coup de sifflet et que c'était précisément au moment même où il venait de se faire entendre que les deux marcheurs (Louis Hémon et son compagnon d'aventure australien, Harold Jackson) s'étaient précipités devant la locomotive » près de Chapleau en Ontario. 

Ces faits étonnants qui nous font connaître Louis Hémon sous son vrai jour sont contenus dans un livre rédigé par Bernard Courteau intitulé «Louis Hémon, traqué par son destin» livre publié aux Éditions Guérin en 2011.

mardi 26 novembre 2013

LE NOUVEAU PONT CHAMPLAIN


Le gouvernement fédéral devrait privilégier le transport en commun lors de l'élaboration des plans pour la construction du nouveau pont Champlain devant relier Brossard à Montréal. Plusieurs voies réservées dans les deux sens pour les autobus, un monorail, des trains rapides et légers, de nouveaux stationnements vastes et gratuits construits à chaque extrémité de la nouvelle structure devraient être disponibles, en s'inspirant de ce qui se fait de mieux aux États-Unis et ailleurs. Et avec des matériaux pouvant durer au moins 50 ans, ce qui permettrait d'amortir le coût total.

En plus de diminuer considérablement la circulation en automobile et la pollution de l'air, cette nette orientation vers le transport en commun aurait aussi le mérite de favoriser une fluidité maximale et contribuerait au contrôle du réchauffement de la planète, en éliminant une bonne partie du gaz de combustion rejeté massivement dans l'atmosphère par les véhicules.

dimanche 17 novembre 2013

POUR MIEUX AFFRONTER LES TYPHONS

Résultats de recherche d'images pour « typhon aux philippines 2016 »


Avec des vents atteignant 380 km à l'heure (un record jusqu'à maintenant), le typhon Haiyan a tout balayé sur son passage, le 8 novembre 2013 dans un large secteur de l'archipel des Philippines. Des milliers de personnes sont mortes alors que d’autres ont tout perdu. 

Ce pays du sud-est asiatique de plus de 92 millions d'habitants est formé d'environ 7 000 îles et îlots souvent montagneux et volcaniques qui s'étendent en plein océan Pacifique sur 300 000 kilomètres carrés. Avec un climat tropical, les typhons sont fréquents (en moyenne 20 par année) accompagnés parfois d'inondations meurtrières. 


Un pays très exposé aux catastrophes  

Étant l'un des pays les plus exposés aux catastrophes naturelles, les Philippines ont mis en place des ressources pour gérer les désastres. Toutefois, c'est en général vers la fin de la saison des typhons en octobre et novembre, que la situation devient critique. L'ampleur et la fréquence des désastres entraînent l'incapacité des populations touchées à récupérer suffisamment entre chaque catastrophe et épuisent les ressources locales. Aux Philippines, les systèmes d'alerte précoce fonctionnent bien. Les autorités locales et les groupes de volontaires, comme ceux de la Croix
Rouge, arrivent généralement à faire évacuer les populations à temps et à couvrir leurs besoins immédiats en nourriture et abris. 


Mais, comme une bonne partie de la population est pauvre et vit dans des maisons en bois et en tôle, population éparpillée dans plusieurs îles de l'archipel, les dommages causés par les typhons sont plus importants, en raison de l'augmentation de la force des vents générés par l'eau chaude des mers qui l'entourent et la rencontre d'air plus froid en altitude.  Avec le réchauffement des températures, les climatologues prévoient à ce chapitre, que les perturbations seront de plus fortes et fréquentes non seulement aux Philippines, mais aussi ailleurs dans le monde.  À preuve, de puissantes tornades ont frappé de nombreux États américains. La fonte des glaces dans les régions nordiques, va aussi faire augmenter le niveau des océans, provoquer une plus grande érosion des berges et la disparition de nombreuses îles situées au même niveau que les eaux des océans.

Mesures européennes pour aider les Philippines


Afin de casser le cercle vicieux des pertes humaines et matérielles, la Commission européenne a décidé il y a quelques années, de financer la Croix Rouge pour former les gens à construire avec de petits moyens, des maisons traditionnelles résistantes aux typhons. En faisant juste quelques adaptations aux techniques traditionnelles de construction, comme l'utilisation de renforcements diagonaux et la construction de piliers de charpente en béton, les nouvelles maisons résisteront mieux.  De plus, les familles elles-mêmes sont incitées à participer à la construction de leurs maisons en fonction de leurs moyens, sous la supervision de charpentiers professionnels et spécialement formés. Des milliers de familles dans plusieurs provinces des Philippines ont aussi reçu au cours des dernières années, les outils nécessaires et les matériaux pour leur permettre de renforcer leurs maisons endommagées. Mais, le pays est étendu et la tâche est colossale.


Autres moyens à développer


Les moyens mis en place par l'Europe sont loin d'être suffisants comme on a pu le voir, suite aux énormes dommages causés par le passage du typhon Haiyan. Le gouvernement philippin s'est senti vite dépassé et a fait appel à l'aide internationale pour secourir les blessés et nourrir la population touchée (plus de quatre millions de personnes sont présentement sans abris).




Cette situation étant inévitablement susceptible de se reproduire, le gouvernement des Philippines devra faire appel à des experts internationaux pour mettre en place d'autres solutions qui ont fait leurs preuves (les quelques abris en béton et en acier existants ont très bien résisté et ont subi peu de dommages lors du passage d'Haiyan au début de novembre 2013).  Il va de soi qu'un vaste réseau de ces abris à toute épreuve devra être construit rapidement pour permettre à la population éloignée des grands centres de s'y réfugier à la moindre alerte.