mardi 25 novembre 2014

POURQUOI LE CN NE PEINTURERA PAS LE PONT DE QUÉBEC ET SES AUTRES OUVRAGES FERROVIAIRES

Le cas du tracel inquiète

Le Canadien National (CN) ne peinturera pas le pont de Québec ni ses autres ponts ferroviaires dans la région. Quoi qu'on en dise. Pourquoi ? Parce s'il le faisait, d'autres régions au Québec et au Canada feraient sûrement une demande similaire pour bénéficier des mêmes avantages accordés à la Capitale-Nationale et à Lévis. Et, comme il s'agit d'une compagnie privée à la recherche de dividendes toujours plus élevés pour distribuer à ses actionnaires, les importants investissements réclamés notamment par les maires de Québec et de Lévis vont rester lettre morte. Et ce, même s'ils ont écrit à Bill Gates, principal actionnaire et richissime propriétaire de Microsoft. Le CN ne mettra pas un sou de plus pour améliorer l'esthétique de ses propriétés à Québec et Lévis, puisque des millions de dollars seraient nécessaires pour les repeindre, millions qui additionnés aux autres millions demandés ailleurs  au Canada grugeraient considérablement ses profits actuels qui s'élèvent à plusieurs milliards de dollars. Le Canadien National a donc choisi de faire inspecter ses ponts par ses ingénieurs et de remplacer uniquement les parties fortement rouillées et endommagées qui mettraient en danger la sécurité de ses ouvrages. Peu importe si son image corporative est fortement affectée.

Pour résoudre ce problème à première vue insoluble, il serait intéressant de vérifier comment les ouvrages en acier d'autres compagnies ferroviaires privées sont entretenus aux États-Unis et dans d'autres pays et comment le partage des coûts d'entretien est effectué entre les compagnies privées et les gouvernements dans le cas des ponts à usages multiples que ce soit pour les trains, les autobus, les monorails, les automobiles, etc.


dimanche 26 octobre 2014

LA SÉCURITÉ À OTTAWA EST DÉFICIENTE ET DOIT ÊTRE CORRIGÉE RAPIDEMENT


Comment un homme armé a-t-il pu pénétrer aussi facilement dans le Parlement à Ottawa ? Pourquoi n'y avaient-ils pas des policiers armés et placés dans des abris blindés avec des vitres anti-balles, agents placés de chaque côté de la porte d'entrée principale et chargés d'intervenir rapidement en cas       d'attaque ? Pourquoi les agents de la Gendarmerie royale du Canada qui patrouillaient en face du Parlement n'ont-ils pas arrêté le terroriste avant qu'il se dirige vers l'entrée principale? Y-a-t-il eu une communication instantanément entre les patrouilleurs et les policiers placés de chaque côté de l'entrée principale ? Pourquoi n'y a-t-il pas un sas avec un détecteur de métal pour déceler toute arme avant l'entrée de visiteurs dans le bâtiment ?

Autant de questions que l'on peut se poser à la suite de l'attaque surprise survenue au Parlement, attaque susceptible de se reproduire avec le nombre d'illuminés encore en circulation.

dimanche 19 octobre 2014

FRANÇOIS DOIT MODERNISER L'ÉGLISE AVEC DES PROGRESSIFS


Le pape François, un progressiste, a été incapable de s'imposer lors de la tenue au Vatican du synode sur la famille. Il voulait plus d'ouverture de la part de l'Église envers le mariage civil, les unions libres, l'accueil des homosexuels, ainsi que le droit  des catholiques divorcés ou remariés de recevoir la communion.                                        
Malheureusement, François a fait une erreur en invitant au synode tous les évêques, y compris les ultraconservateurs rigides qui refusent toute évolution de l'Église. S'il n'avait invité qu'un groupe d'évêques progressistes comme lui, les réformes qui lui tiennent à coeur auraient été adoptées majoritairement et rapidement par les participants à la rencontre qu'il avait convoquée à cette fin. Car, il est impossible de plaire à tout le monde sans faire des mécontents.

lundi 1 septembre 2014

DES DÉCAPITATIONS QUI AURAIENT PU ÊTRE ÉVITÉES

Le journaliste américain James Foley.
Les journalistes, les photographes, les religieux et les diplomates qui décident de se rendre dans des pays en guerre ou à risques d'enlèvement partent de leur plein gré et en toute connaissance de cause, puisqu'ils ont toujours la possibilité de refuser une affectation dans une zone où leurs vies sont en danger. Par conséquent, s'ils se font enlever par des groupes terroristes et même décapités - ce qui a été le cas des journalistes américains Daniel Pearl, James Foley et Steven Sotlof - ,  ils sont les seuls responsables de leurs malheurs. Alors, qu'est-ce qui les poussent tant à risquer leur vie ?

Beaucoup partent parce qu'ils veulent aider des personnes dans le besoin sur d'autres continents. Ils veulent aussi en profiter pour voyager et changer leur routine quotidienne; certains partent par goût d'aventure et par insouciance, parce qu'ils n'ont peur de rien; d'autres enfin se croient invincibles et investis d'une mission particulière. Ils oublient qu'ils ont aussi la responsabilité de demeurer vivant. Ils mesurent mal les conséquences de leurs décisions en fonction des risques réels encourus dans les pays où ils veulent se rendre. Malheureusement, ils en payent le prix. Et, leurs proches également.

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LE RECRUTEMENT DES MILITAIRES


De jeunes soldats à l'entraînement.
En ce qui concerne le recrutement des militaires, bien des jeunes hommes et des jeunes femmes s'enrôlent dans l'armée de leurs pays, parce qu'ils n'ont pas de formation scolaire suffisante et qu'ils sont assurés d'avoir un bon salaire pour des nombreuses années, ainsi qu'un entraînement de combattant. On leur fait miroiter qu'ils vont « défendre leur pays » mais à quel prix au point de vue humain ? La majorité ne pensent pas en signant leurs contrats d'engagement, aux conséquences lors de leur retour d'une « mission » dans un pays en guerre comme l'Afghanistan, la Syrie ou l'Irak. Plusieurs de ces jeunes militaires en pleine santé reviennent dans un cercueil ou amputés d'une jambe, d'un bras ou traumatisés à jamais.  

Beaucoup se suicident à la suite d'une grave dépression, parce qu'ils ne sont pas été encadrés suffisamment par des psychologues et des psychiatres. D'ailleurs, l'armée peine à recruter ces spécialistes en santé mentale pour leur venir en aide rapidement. Et souvent, il est trop tard. Leurs familles subissent les conséquences de leur brusque, mais explicable disparition.

mardi 19 août 2014

L'AGENT MEURTRIER ET RACISTE DU MISSOURI DOIT ÊTRE JUGÉ



Le policier, Darren Wilson, de la ville de Ferguson, au Missouri, doit répondre du meurtre gratuit du jeune noir, Michael Brown, qu'il a abattu de six balles dont deux ont été tirées dans la tête, au moment où le jeune homme était interpellé par le policier. Il est clair que l'agent en a profité pour se défouler sur la victime qui n'avait aucune arme et qui avait levé les mains en l'air pour démontrer qu'il se rendait sans résistance. Alors, pourquoi le policier s'est-il acharné à vider son arme en tirant six coups de feu, au lieu de questionner le jeune homme et de tout simplement l'arrêter si nécessaire ? La réponse est que fort probablement, l'agent concerné haissait les personnes de race noire et qu'il en a profité pour assouvir ses bas instincts racistes, lorsque la première occasion s'est présentée. De plus, il est évident que les policiers de la municipalité de Ferguson n'ont pas été suffisamment formés et encadrés pour prévenir ce genre d'incident très grave. Ce que l'enquête démontrera.


Le gouvernement fédéral des États-Unis a bien fait de s'en mêler et de demander des comptes au chef de police de Ferguson et à ses agents, afin que justice soit rendue à l'endroit des parents du jeune homme et à l'endroit de toute la population noire de cette ville de l'État du Missouri. Les citoyens révoltés par ce meurtre odieux ont parfaitement raison de manifester leur colère et leur incompréhension au sujet du meurtre crapuleux du policier Darren Wilson. Il est à souhaiter qu'un juge neutre et indépendant l'enverra  réfléchir pendant plusieurs années, derrière les barreaux d'une prison de l'État du Missouri, un État dont le passé raciste de certains de ses citoyens blancs ressurgi encore, même parmi des policiers censés protéger la population sans distinction de races.

lundi 2 juin 2014

CES MANIPULATEURS QUI GOUVERNENT LA CHINE




Il est facile de comprendre pourquoi le gouvernement chinois tient tant à effacer l'anniveraire du massacre du 4 juin 1989 (il y a 25 ans) sur la Place Tiananmen à Pékin.  Il veut cacher cet événement à sa population par crainte d'une nouvelle révolte et pour mieux contrôler ses citoyens en les censurant sur Internet et ses réseaux sociaux. Pour garder le pouvoir, la clique de menteurs, de lâches, de profiteurs et de manipulateurs qui forme actuellement le gouvernement chinois s'appuie sur une armée dont les dirigeants sont aussi corrompus et veulent continuer à garder leurs avantages en s'enrichissant aux dépens du peuple. Un jour pas si lointain, les citoyens chinois pourront s'exprimer librement sans se faire arrêter et condamnés à de lourdes peines de prison comme c'est le cas actuellement. 

vendredi 9 mai 2014

LA COMMISSION CHARBONNEAU DOIT ENTRAÎNER LA TENUE DE PROCÈS


À la lumière des témoignages entendues à la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction - la Commission Charbonneau - il est bien évident que la majorité des personnes qui ont comparu n'admettront jamais leur culpabillité. Que ce soit pour des actes de corruption, d'influence indue pour collecter illégalement des fonds électoraux ou pour le fait d'avoir conçu des procédures planifiées pour voler les contribuables tant au niveau provincial que municipal . Et ce, même si les enquêtes minitieuses menées par les policiers, les documents amassés en preuve et les dénonciations de nombreux témoins démontrent clairement l'implication des personnes concernées. 

Comme on pouvait s'y attendre, la majorité des témoins qui défilent devant la juge France Charbonneau, ne veulent pas s'incriminer. De plus, ils veulent éviter de perdre leur réputation - du moins ce qu'il en reste - et la tenue de procès qui les condamneraient. La Commission Charbonneau fait un magnifique travail pour débusquer les fraudeurs et les voleurs. Mais, son rapport final ne devrait pas rester sans suite. Les personnes identifiées dans les malversations doivent être traduites devant les tribunaux et sévèrement condamnées pour redonner aux citoyens  la confiance nécessaire dans ses institutions judiciaires et publiques. Sinon à quoi auront servi les millions de dollars investis pour la tenue de la Commission Charbonneau ? Justice doit être rendue le plus rapidement possible.

vendredi 11 avril 2014

POURQUOI LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION DU PARTI QUÉBÉCOIS N'A PAS FONCTIONNÉ ?


Lors de la dernière campagne électorale, la stratégie de communication du Parti québécois a lamentablement échoué. L'ex-première ministre, madame Pauline Marois, a continuellement été à la remorque des journalistes lors de ses rencontres quotidiennes avec la presse. Au lieu de contrôler entièrement son ordre du jour et les idées (ses messages) qu'elle voulait transmettre sur l'économie, l'emploi, la santé, l'éducation, la protection des consommateurs, les technologies de l'information, le développement des services à la maison pour les aînés, etc. , elle a répondu de façon répétitive aux mêmes questions concernant l'indépendance du Québec et ses modalités, ainsi qu'aux questions concernant sa charte de la laïcité. Sur ces sujets sensibles, elle aurait dû s'en tenir aux réponses données dans une seule conférence de presse au début de sa campagne. De plus, cette façon de procéder aurait dû être respectée par tous ses candidats. Ce qui aurait éviter le cafouillage que l'on a connu.

Finalement,  l'ensemble des citoyens (sa clientèle cible) a appris bien peu de choses sur les sujets qui les préoccupent particulièrement et sur les idées qu'elle voulait mettre de l'avant pour améliorer leur sort. Bref, le messager (madame Marois) a été très mal conseillée par son équipe « d'experts » en communication. Or, pour qu'un message passe bien et qu'il soit bien compris par sa clientèle, le messager doit être clair, savoir bien exprimer ses idées et surtout, ne pas se laisser contrôler et distraire par ses canaux de diffusion (la presse écrite et parlée). Ce qui n'a pas été le cas. On connaît le résultat. Pourtant, bien prévisible.

dimanche 23 mars 2014

88 MILLIONS DÉPENSÉS INUTILEMENT ?


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Si la campagne électorale qui se déroule présentement au Québec ne permet pas d'élire le 7 avril un gouvernement majoritaire, c'est 88 millions de dollars qui auront été dépensés inutilement. De plus, le Directeur général des élections devra recommencer tout le processus dans quelques mois et investir la même somme car l'expérience l'a démontrée, les gouvernements minoritaires ne survivent pas longtemps à l'Assemblée nationale. C'est le prix à payer en démocratie. Ajoutons que la tendance actuelle des intentions de vote fait de plus en plus apparaître un important clivage des idées entre la gauche et la droite.

dimanche 16 mars 2014

LE DICTATEUR POUTINE NE RESPECTE RIEN

La démocratie selon Poutine passe par l'intimidation et la force.

Le dictateur de la Russie, Vladimir Poutine, se fiche des règles de droit international et va annexer de force la Crimée, à la suite de son référendum bidon dont tous connaissent à l'avance le résultat. Ainsi, il pourra dire au monde entier que c'est ce que désire la majorité de la population de cette province ukrainienne. Quant aux citoyens de la Crimée qui s'opposent à son plan, ils ne pourront même pas s'exprimer sur ce bulletin de vote malhonnête et trafiqué. En ce qui trait au président de l'Ukraine, il a été complètement ignoré par les russes qui ont agi comme des éléphants qui entrent dans un magasin de porcelaine.

Pourtant, les ukrainiens ne sont pas seuls dans leur lutte contre le géant russe. Environ 50 000 personnes ont manifesté dans les rues à Moscou pour soutenir l'Ukraine et dénoncer le plan machiavélique de Poutine. Quant à L'Europe et à la majorité des pays occidentaux, ils ont essayé sans succès de s'entendre avec Poutine pour maintenir l'intégrité du territoire ukrainien.

À voir la façon qu'il procède, on comprend mieux pourquoi le dictateur Vladimir Poutine, un ancien agent secret du KGB formé sous l'empire soviétique a déjà affirmé qu'il admirait beaucoup l'ancien dictateur Staline. C'est sous les ordres de ce meurtrier que des millions de russes ont été exécutés ou déportés dans les goulags, ce réseau de camps de travail forcé et instrument de répression de masse.

Ce fut une grave erreur du premier président de la Fédération de Russie, Boris Eltsine, d'avoir fait confiance en 1999 à un ancien agent du KGB pour lui succéder. La génération actuelle des russes et les pays voisins de la Russie en paient aujourd'hui le prix, puisque Vladimir Poutine va prendre tous les moyens pour rester jusqu'à sa mort à la tête de la Russie. C'est le propre de tous les dictateurs de la planète: garder le pouvoir pour s'enrichir au détriment de leurs peuples. 

mardi 4 février 2014

LA TRAGÉDIE DE L'ISLE-VERTE: DES QUESTIONS À SE POSER


Lors de l’incendie qui a dévasté dans la nuit du 23 janvier dernier, la Résidence du Havre dans la municipalité de l'Îsle-Verte dans le Bas-Saint-Laurent, incendie qui a fait 32 victimes, deux employées de nuit étaient présentes sur les lieux. Sur les 52 unités d'habitation, seulement cinq résidents étaient autonomes, la plupart circulant en fauteuil roulant ou à l'aide d'un déambulateur. Certains souffraient de la maladie d'Alzheimer. De plus, trente-sept résidents avaient plus de 85 ans.  

Dans ces conditions, on peut se demander comment deux employées de nuit auraient-elles pu sauver tous les résidents qui ne pouvaient se déplacer seuls ou très difficilement ? Quel aurait été le ratio souhaitable d'employés dans pareille situation? La Résidence du Havre était-elle aménagée pour recevoir des personnes âgées non autonomes ? Un système de gicleurs automatiques - la vieille partie incendiée n'en avait aucun - aurait-il pu empêcher qu'il y ait des pertes de vie ? Les matériaux employés pour sa construction - la résidence était toute en bois - ont-ils contribué à sa destruction rapide, le feu étant attisé par de forts vents ?

Autant de questions que les enquêteurs et les spécialistes vont sûrement étudier en cherchant la cause du sinistre, lorsqu'ils soumettront leurs recommandations au coroner dans le but de prévenir la répétition de semblables tragédies.

mercredi 22 janvier 2014

STEPHEN HARPER RAMPE DEVANT ISRAËL

Le premier ministre canadien, Stephen Harper, a rampé honteusement devant le parlement israélien lors de sa récente visite dans ce pays. Il a affirmé en louangeant démesurément ses hôtes, que son gouvernement refuse de critiquer Israël de façon isolée sur la scène internationale. Mais, il s'est bien abstenu de parler de la poursuite par l'État juif de l'établissement de nouvelles colonies en Cisjordanie, action dénoncée par l'ensemble de la communauté internationale, mais pas par M. Harper. Un paradoxe qu'il a été incapable d'expliquer. Comme évangéliste, il était plus important pour lui de toucher au Mur des lamentations en portant la kippa juive. 



Au lieu de présenter le Canada comme un arbitre et un médiateur neutre, il a nettement affiché sans réserve son parti pris pour Israël, comme si les Palestiniens étaient les seuls responsables du peu d'avancement des négociations de paix dans la région. L'attitude de Stephen Harper est tout à fait ridicule et déplorable et n'aidera certainement pas à rapprocher les parties, en vue du réglement d'un conflit qui risque de perdurer encore longtemps. 

dimanche 19 janvier 2014

SCHUMACHER RESTERA AVEC DES SÉQUELLES

L'ancien champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher, victime d'un grave accident de ski le 29 décembre dernier, après s'être engagé dans un secteur hors-piste de la station de Méribel, en Savoie dans les Alpes françaises, restera probablement avec des séquelles importantes, s'il survit. Pour le moment, il est toujours plongé dans un profond coma, mais son état est stable. L'évolution de sa condition est suivie par les médecins spécialistes et sa famille qui ont décidé d'attendre avant de se prononcer sur ses chances de guérison.

Selon les premiers éléments de l'enquête, Michael Schumacher, aurait délibérément choisi de skier dans une zone interdite en compagnie de son fils et d'un groupe d'amis. Il portait un casque qui s'est brisé lorsque sa tête a heurté violemment un rocher.  

L'endroit précis où s'est déroulé l'accident est parsemé de grosses roches bien visibles. Sans doute, la témérité dont il a toujours fait preuve sur les circuits de courses automobiles a pu pousser Michael Schumacher, 45 ans, à prendre une mauvaise décision et à s'aventurer dans un secteur dangereux malgré les balises d'interdiction installées. Il a beau être millionnaire et posséder tout ce qu'il veut, il portera jusqu'à la fin de ses jours, le poids de son erreur de jugement. Une erreur très coûteuse qui va sans doute diminuer ses capacités physiques et mentales s'il ne décède pas. Il a jusqu'ici subi deux grosses interventions pour atténuer l'énorme pression sur le cerveau suite au choc qu'il a reçu, mais les médecins sont incapables de dire s'il s'en sortira. Une bien malheureuse histoire qui aurait pu être évitée.

dimanche 22 décembre 2013

CLAUDE ROBINSON : 18 ANS D'ATTENTE POUR OBTENIR JUSTICE



Le créateur et illustrateur Claude Robinson aura dû attendre 18 ans avant d'obtenir un jugement final. Un délai inacceptable. Mais, un passage obligé suite aux nombreux recours faits devant les tribunaux. Sa détermination et sa grande tenacité pour obtenir justice et réparation en ont fait une personne hors de l'ordinaire. Un véritable héros. Mais à quel prix ? Ses frais d'avocats seront considérables et il devra les acquitter avant de savoir ce qui  lui restera. Dix-huit temps de procédures judiciaires. On aurait voulu le décourager et on aurait pas procédé autrement. C'est d'ailleurs ce que visaient les compagnies impliquées dans le litige. Un procédé bien connu quand on veut se débarrasser d'un adversaire.

Les ministres de la justice fédéral et provinciaux devraient se pencher rapidement sur la longueur et le coût de ces procédures qui décourageraient n'importe quel autre citoyen d'obtenir réparation. N'y aurait-il pas moyen d'en simplifier la longueur et de les rendre financièrement plus accessibles, en comparant notre système de justice avec celui d'autres pays ? Faut-il se ruiner ou être riche pour obtenir justice ? 

vendredi 13 décembre 2013

GEORGES SAINT-PIERRE A PRIS LA BONNE DÉCISION

Georges St-Pierre était visiblement amoché samedi soir après... (La Presse Canadienne)


Le champion dans la catégorie des mi-moyens dans les combats extrêmes, Georges Saint-Pierre, 32 ans, a pris la bonne décision de mettre sa carrière sur la glace, suite à sa dernière victoire à Québec contre Johnny Hendricks. 

Après son duel, le Québécois avait déclaré qu'il souffrait de certains problèmes personnels et qu'il avait besoin de réfléchir à son avenir. Il affirme être physiquement en bonne santé, mais avoir besoin de « garder sa santé mentale ».

Il est bien évident qu'il est fatigué de subir une pression constante à chacun de ses combats pour conserver sa première place même si elle génère beaucoup d'argent. De plus, il faut reconnaître que malgré le fait qu'il ait gagné à Québec, il a mangé toute une raclée face à son adversaire. Son visage tuméfié le démontre clairement (voir la photo). Des coups répétés à la tête laisseront sans aucun doute des séquelles à long terme, puisque c'est évidemment le cerveau qui est touché. Dans ces «combats de démolition» (il semble que ce soit un sport ???) où tous les coups sont permis, il est raisonnable de penser que même si les sommes encaissées sont considérables, les dommages causés au cerveau sont aussi considérables. Qu'on pense à Cassius Clay alias Mohamed Ali, premier triple champion mondial de boxe dans la catégorie des poids lourds qui est atteint depuis plusieurs années, de la maladie de Parkinson après avoir livré de nombreux combats. La célébrité en vaut-elle la peine, si on hypothèque sa santé à long terme ? C'est justement ce que Georges Saint-Pierre a sans doute pensé avant qu'il ne soit trop tard. Maintenant qu'il est bien connu partout dans le monde et qu'il a gagné beaucoup d'argent, il peut penser à se réorienter dans un autre domaine pour subir moins de pression.

jeudi 12 décembre 2013

LA VRAIE PERSONNALITÉ DE LOUIS HÉMON

L'écrivain Louis Hémon
Louis Hémon à l'âge de 30 ans environ.
Louis Hémon, l'auteur de Maria Chapdelaine, a d'abord été chroniqueur sportif pour plusieurs publications françaises avant de devenir écrivain. De nature très instable et du genre aventurier qui se cherche, il a occupé beaucoup d'emplois occasionnels dans toutes les villes où il a séjourné tant en Angleterre qu'au Québec et ce, malgré le fait qu'il avait une formation universitaire en droit et en lettres. Précisons que Hémon dépendait financièrement beaucoup de ses parents pendant ses nombreux déplacements, particulièrement de sa mère qu'il sollicitait souvent dans ses lettres. 

À la suite d'une relation avec une irlandaise, Lydia O'Kelly, une jeune comédienne sans emploi qu'il a connu à Londres, Hémon a eu une fille qu'il a nommé Lydia-Kathleen. Par manque d'argent, parce qu'il avait des démêlés avec la justice et par souci d'indépendance, il a abandonné sa fille en la confiant à la soeur de sa femme internée dans un hôpital psychiatrique car, Louis Hémon avait décidé de fuir à Québec puis, à Montréal.  
Lydia Hémon, 14 ans
Sa fille, Lydia-Kathleen, à 14 ans
Ensuite, il quitta la métropole pour venir demeurer dans la région du Lac-Saint-Jean où il travailla quelques mois chez un agriculteur de Péribonka (Samuel Bédard) puis à Saint-Gédéon Station. C'est à ce dernier endroit qu'il écrivit en janvier 1913 son célèbre roman intitulé Maria Chapdelaine, à partir de ses observations sur les moeurs et coutumes québécoises de l'époque, moeurs qu'il nota soigneusement dans de petits carnets. Certains faits et les circonstances de son décès au Canada indiquent qu'il ne serait pas mort accidentellement (il paraissait souvent dépressif) comme on a voulu le faire croire pendant des années. «La question qui revenait le plus fréquemment était de savoir comment une telle chose avait pu se produire alors qu'il faisait très beau ce soir-là, que le train s'était clairement annoncé par un long coup de sifflet et que c'était précisément au moment même où il venait de se faire entendre que les deux marcheurs (Louis Hémon et son compagnon d'aventure australien, Harold Jackson) s'étaient précipités devant la locomotive » près de Chapleau en Ontario. 

Ces faits étonnants qui nous font connaître Louis Hémon sous son vrai jour sont contenus dans un livre rédigé par Bernard Courteau intitulé «Louis Hémon, traqué par son destin» livre publié aux Éditions Guérin en 2011.

mardi 26 novembre 2013

LE NOUVEAU PONT CHAMPLAIN


Le gouvernement fédéral devrait privilégier le transport en commun lors de l'élaboration des plans pour la construction du nouveau pont Champlain devant relier Brossard à Montréal. Plusieurs voies réservées dans les deux sens pour les autobus, un monorail, des trains rapides et légers, de nouveaux stationnements vastes et gratuits construits à chaque extrémité de la nouvelle structure devraient être disponibles, en s'inspirant de ce qui se fait de mieux aux États-Unis et ailleurs. Et avec des matériaux pouvant durer au moins 50 ans, ce qui permettrait d'amortir le coût total.

En plus de diminuer considérablement la circulation en automobile et la pollution de l'air, cette nette orientation vers le transport en commun aurait aussi le mérite de favoriser une fluidité maximale et contribuerait au contrôle du réchauffement de la planète, en éliminant une bonne partie du gaz de combustion rejeté massivement dans l'atmosphère par les véhicules.

dimanche 17 novembre 2013

POUR MIEUX AFFRONTER LES TYPHONS

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Avec des vents atteignant 380 km à l'heure (un record jusqu'à maintenant), le typhon Haiyan a tout balayé sur son passage, le 8 novembre 2013 dans un large secteur de l'archipel des Philippines. Des milliers de personnes sont mortes alors que d’autres ont tout perdu. 

Ce pays du sud-est asiatique de plus de 92 millions d'habitants est formé d'environ 7 000 îles et îlots souvent montagneux et volcaniques qui s'étendent en plein océan Pacifique sur 300 000 kilomètres carrés. Avec un climat tropical, les typhons sont fréquents (en moyenne 20 par année) accompagnés parfois d'inondations meurtrières. 


Un pays très exposé aux catastrophes  

Étant l'un des pays les plus exposés aux catastrophes naturelles, les Philippines ont mis en place des ressources pour gérer les désastres. Toutefois, c'est en général vers la fin de la saison des typhons en octobre et novembre, que la situation devient critique. L'ampleur et la fréquence des désastres entraînent l'incapacité des populations touchées à récupérer suffisamment entre chaque catastrophe et épuisent les ressources locales. Aux Philippines, les systèmes d'alerte précoce fonctionnent bien. Les autorités locales et les groupes de volontaires, comme ceux de la Croix
Rouge, arrivent généralement à faire évacuer les populations à temps et à couvrir leurs besoins immédiats en nourriture et abris. 


Mais, comme une bonne partie de la population est pauvre et vit dans des maisons en bois et en tôle, population éparpillée dans plusieurs îles de l'archipel, les dommages causés par les typhons sont plus importants, en raison de l'augmentation de la force des vents générés par l'eau chaude des mers qui l'entourent et la rencontre d'air plus froid en altitude.  Avec le réchauffement des températures, les climatologues prévoient à ce chapitre, que les perturbations seront de plus fortes et fréquentes non seulement aux Philippines, mais aussi ailleurs dans le monde.  À preuve, de puissantes tornades ont frappé de nombreux États américains. La fonte des glaces dans les régions nordiques, va aussi faire augmenter le niveau des océans, provoquer une plus grande érosion des berges et la disparition de nombreuses îles situées au même niveau que les eaux des océans.

Mesures européennes pour aider les Philippines


Afin de casser le cercle vicieux des pertes humaines et matérielles, la Commission européenne a décidé il y a quelques années, de financer la Croix Rouge pour former les gens à construire avec de petits moyens, des maisons traditionnelles résistantes aux typhons. En faisant juste quelques adaptations aux techniques traditionnelles de construction, comme l'utilisation de renforcements diagonaux et la construction de piliers de charpente en béton, les nouvelles maisons résisteront mieux.  De plus, les familles elles-mêmes sont incitées à participer à la construction de leurs maisons en fonction de leurs moyens, sous la supervision de charpentiers professionnels et spécialement formés. Des milliers de familles dans plusieurs provinces des Philippines ont aussi reçu au cours des dernières années, les outils nécessaires et les matériaux pour leur permettre de renforcer leurs maisons endommagées. Mais, le pays est étendu et la tâche est colossale.


Autres moyens à développer


Les moyens mis en place par l'Europe sont loin d'être suffisants comme on a pu le voir, suite aux énormes dommages causés par le passage du typhon Haiyan. Le gouvernement philippin s'est senti vite dépassé et a fait appel à l'aide internationale pour secourir les blessés et nourrir la population touchée (plus de quatre millions de personnes sont présentement sans abris).




Cette situation étant inévitablement susceptible de se reproduire, le gouvernement des Philippines devra faire appel à des experts internationaux pour mettre en place d'autres solutions qui ont fait leurs preuves (les quelques abris en béton et en acier existants ont très bien résisté et ont subi peu de dommages lors du passage d'Haiyan au début de novembre 2013).  Il va de soi qu'un vaste réseau de ces abris à toute épreuve devra être construit rapidement pour permettre à la population éloignée des grands centres de s'y réfugier à la moindre alerte.

samedi 7 septembre 2013

L'INCOMPÉTENCE À OTTAWA NE SE DÉMENT PAS


Pauvres militaires canadiens. Ils ne sont pas près d'avoir leurs 65 nouveaux avions de chasse F-35 Lighning 2 et leurs 28 hélicoptères CH-148 Cyclone pour remplacer leurs vieux appareils CF-18 Hornet et Sea Kings. Pourquoi ? Parce que dans les deux cas, le gouvernement fédéral a fait la grossière erreur de choisir des modèles en plein développement, qui ne rencontrent pas les caractéristiques recherchées et dont les coûts ne cessent de croître au fil d'années d'attente. En effet, les délais de livraison n'ont jamais été respectés par les deux compagnies en cause, Lockheed Martin et Sikorsky. 

Insatisfait, le gouvernement conservateur de Stephen Harper veut mettre fin aux contrats mais, les pénalités prévues (des millions de dollars) coûteront très cher aux contribuables canadiens. Comme on peut le voir, l'incompétence des décideurs tant au ministère des Travaux Publics qu'au ministère de la Défense ne se dément pas d'un contrat à l'autre.

vendredi 30 août 2013

LE CANNABIS DE JUSTIN TRUDEAU


Avant de préconiser la légalisation de la marijuana (drogue hallucinogène), le chef du parti libéral du Canada, devrait consulter les rapports de recherches médicaux sur les dangers de l'utilisation du cannabis particulièrement chez les adolescents. Pour celui qui aspire à devenir Premier ministre, c'est faire preuve d'ignorance, d'irresponsabilité et de manque de jugement que de banaliser une drogue qui n'est pas sans conséquences. Une récente étude canado-américaine souligne que «les consommateurs de cannabis dans cette tranche d'âge (les adolescents) sont particulièrement exposés à acquérir des comportements de dépendance et à souffrir d'autres effets négatifs à long terme». 

De plus, des études épidémiologiques révèlent de façon répétée un lien entre la consommation de cannabis et l'accoutumance subséquente à des drogues plus dures comme la cocaïne et l'héroïne, ainsi que l'apparition de troubles psychotiques (la schizophrénie entre autres). Elle n'est donc pas sans danger. Elle peut provoquer ou aggraver des troubles mentaux. Justin Trudeau a admis qu'il a vu l'impact de la marijuana sur sa mère, Margaret Sinclair. « Elle souffre, a-t-il dit, de bipolarité. Par moments, elle a empiré sa condition mentale. Elle l'a avoué elle-même ». Des faits qui portent à réfléchir avant d'affirmer que cette drogue est inoffensive et qu'elle doit être légalisée. 

dimanche 25 août 2013

UTILISATION D'UN GAZ TOXIQUE EN SYRIE



La mort de centaines de personnes intoxiquées par un gaz utilisé par l'armée de Bechar Al-Assad démontre jusqu'où la folie du dictateur syrien peut aller pour rester au pouvoir. Et ce, avec l'appui de l'Iran, de la Russie, de la Chine et du Hezbollah, un mouvement terroriste basé au Liban, pays voisin. 

Plutôt que de rester les bras croisés à attendre la suite des événements, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et d'autres pays occidentaux doivent intervenir de façon concertée et avec prudence pour arrêter ce massacre. Il aurait été beaucoup plus facile de le faire à la suite d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Mais le problème qui se pose, c'est que deux (la Chine et la Russie) des cinq pays qui ont le statut de membre permanent du Conseil de sécurité ont aussi un droit de vote particulier connu sous le nom de « droit de veto ». Il suffit que l’un des cinq membres permanents parmi les 15 membres du Conseil de sécurité émette un vote négatif pour qu’une résolution ou une décision ne puisse être adoptée. Or, la Chine et la Russie s'opposent à toute intervention en Syrie, même si l'armée du dictateur Bechar Al-Assad tue sans distinction des milliers d'innoncents (hommes, femmes et enfants).

Barack Obama a raison de bien réfléchir avant d'impliquer son pays dans un autre conflit qui pourrait devenir un véritable bourbier comme en Afghanistan et en Irak. Bourbier qui coûte présentement très cher en hommes et équipements et qui augmenterait le déficit américain. De plus, M. Obama ne veut pas que son pays seul soit perçu comme un agresseur au sein de la communauté internationale.

Des options d'intervention peu nombreuses

Les pays occidentaux ne peuvent se résoudre à armer davantage les rebelles, de crainte que les armes sophistiquées qui leur seraient fournies ne tombent entre les mains d'islamistes radicaux bien présents sur le terrain au côté des opposants à Al-Assad, armes qui pourraient ensuite servir à commettre des attentats dans ces mêmes pays occidentaux. L'intervention de la Russie qui possède une base navale à Tartous en Syrie, de même que les futures relations avec la Chine posent aussi un sérieux dilemme au président américain. La base de Tartous est la seule base navale russe à l'étranger. Créée conformément à un accord intergouvernemental soviéto-syrien en 1971, elle sert actuellement de point de ravitaillement pour la marine russe. En outre, grâce à de juteux contrats, la Russie approvisionne l'armée du dictateur syrien en équipement militaire de toutes catégories. Contrats que le président russe Valdimir Poutine ne veut pas perdre en plus de sa base navale.

Une zone d'exclusion aérienne pour les avions de Bechar Al-assad et des attaques bien ciblées d'installations militaires avec des drones pourraient être des solutions envisageables mais risquées en termes de représailles provenant des pays alliés avec la Syrie. Les prochains jours seront déterminants relativement à la solution qui sera privilégiée par les pays occidentaux, pour arrêter le carnage syrien et pour permettre le retour de milliers de réfugiés dans ce qui reste de leurs maisons. 

jeudi 22 août 2013

LA CHARTE DES VALEURS QUÉBÉCOISES: UNE NÉCESSITÉ

Le projet de loi sur la Charte des valeurs québécoises (des sondages ont démontré que plus de 60% de la population était d'accord) que s'apprête à déposer à l'automne le gouvernement du Parti Québécois est une nécessité pour mettre enfin des balises aux accommodements dits «raisonnables» qui, dans la réalité, n'ont parfois aucun sens. Les immigrants qui choisissent de s'établir au Québec doivent connaître bien avant leur arrivée, les règles précises qui s'appliquent dans notre société. De plus, la fonction publique (institutions d'enseignement, hôpitaux, centres de services, etc.) doit être neutre et impartiale et ne doit en aucun cas faire directement ou indirectement la promotion d'une idéologie particulière. Que ce soit par exemple, par le bais de vêtements et d'accessoires à connotation religieuse portés par son personnel. 



Il est inconcevable qu'à chaque fois qu'il se présente un problème remettant en cause la laïcité, la réglementation municipale et scolaire ou notre héritage religieux, on doit faire appel aux autorités d'un ministère ou d'un organisme de l'État pour trancher la question au gré du vent ou des pressions politiques de divers groupes. Des accommodements raisonnables devenus en pratique irraisonnables pour une majorité de la population n'ont tout simplement pas leur place. Les tergiversations des inconditionnels du cas par cas doivent cesser. Il est mensonger et trompeur de dire que les Québécois sont repliés sur eux-mêmes, qu'ils n'admettent pas la diversité culturelle, qu'ils ont peur de l'inconnu et sont sectaires. Ces mythes bien entretenus par certains chefs de partis, lobyistes et groupes ultraconservateurs ne visent qu'à servir des intérêts bien particuliers au détriment de la majorité de la population. La France l'a bien compris et a mis en place des règles précises que doivent respecter tous les immigrants qui y vivent.

Le gouvernement actuel doit s'inspirer de ce qui se fait ailleurs en tenant compte du caractère particulier du Québec dans le contexte nord-américain. Il ne s'agit pas de diminuer les droits de personne (juifs, arabes, etc.)  mais de bien encadrer ces droits, afin d'éviter des dérapages comme on en a vu beaucoup au cours des dernières années. Les coutumes des nombreuses religions présentes au Québec doivent être respectées mais pas à n'importe quel prix. Certainement pas au détriment de la majorité de la population et des chartes des droits et libertés de la personne, particulièrement en ce qui a trait au principe d'égalité entre les hommes et les femmes. Il est temps pour tous les partis politiques de collaborer pour l'adoption de la Charte des valeurs québécoises et d'en finir une fois pour toutes avec des accomodements raisonnables négociés à la pièce, illogiques et incompréhensibles. 

lundi 5 août 2013

DES DIZAINES DE WAGONS-CITERNES PRÈS DE LA GARE DE SAINTE-FOY

Des dizaines de wagons-citernes du Canadien National sont stationnés sur des voies d’évitement à côté de la gare de Sainte-Foy mais aussi, près de l’entrée de la plage Jacques-Cartier sur la rue du Pavillon. Sont-ils remplis de produits chimiques ? Interrogée à ce sujet, une représentante de la compagnie a précisé que ces wagons étaient présentement vides. Dit-elle la vérité ? C'est la question que l'on peut se poser.

Précisons que des trains de Via Rail remplis de voyageurs circulent plusieurs fois par semaine sur la voie principale située juste à côté. Par ailleurs, de nombreuses habitations sur la rue Vautelet toute proche ne sont séparées des wagons-citernes que par une clôture d’environ 1 m 50. Il est à espérer qu’une catastrophe comme celle de Lac-Mégantic ne surviendra pas un jour à cet autre endroit, puisque le transport de produits pétroliers et d’autres produits dangereux  ne cesse de croître au Canada depuis les dernières années.

jeudi 1 août 2013

TRANSPORT CANADA AURAIT DÛ EXIGER DES ASSURANCES SUFFISANTES

Les millions de dollars que doivent payer la municipalité de Lac-Mégantic et le gouvernement québécois pour nettoyer la zone dévastée seront très probablement remboursés pour une infirme partie par la compagnie d'assurance de la Montreal, Maine and Atlantic Railway propriétaire du convoi impliqué dans le terrible accident qui a fait 47 victimes et des dommages inimaginables. 



En outre, si la compagnie déclare faillite comme on peut s'y attendre après les nombreuses poursuites et réclamations qui vont s'abattre sur elle, on peut penser que le contribuable québécois risque fort de payer une bonne partie de toutes les dépenses encourues, y compris pour la pollution au pétrole, pollution que citoyens et municipalités devront subir encore longtemps sur tout le parcours de la rivière Chaudière jusqu'au fleuve Saint-Laurent.

Transport Canada aurait dû avoir l'intelligence et la prévoyance de se doter bien avant la tragédie, d'une réglementation sévère notamment pour obliger toutes les compagnies ferroviaires à détenir une assurance suffisante en regard des produits dangereux qu'elles transportent. Pourtant, ce même gouvernement fédéral savait très bien que le transport du pétrole par voie ferroviaire a augmenté considérablement au cours des dernières années. 


Il y a fort à parier que les réclamations de toutes les parties impliquées vont perdurer pendant des années devant les tribunaux et enrichir de nombreuses firmes d'avocats, avant que toutes les poursuites soient réglées. Pour conscientiser le gouvernement fédéral de ses obligations de protéger la population, il aura donc fallu qu'une énorme tragédie ferroviaire se produise pour enfin le pousser à agir. 

dimanche 21 juillet 2013

LA PROXIMITÉ DES VOIES FERRÉES, UNE ZONE À RISQUES



Les propriétaires situés dans la zone dévastée à Lac-Mégantic ne seront sans doute pas nombreux à vouloir se reconstruire près de la voie ferrée. Même si on peut s'attendre à des règlements fédéraux plus sévères, le transport des matières dangereuses comme le pétrole va continuer à s'accentuer des deux côtés de la frontière. Et les risques d'accidents aussi. 

Lorsque tout le nettoyage sera terminé, la municipalité devrait donc offrir aux personnes touchées, de nouveaux emplacements résidentiels et commerciaux plus sécuritaires, éloignés des voies ferrées. Car, le traumatisme psychologique subi va sans doute perdurer encore longtemps même après que les signes les plus évidents de la catastrophe auront disparus.

samedi 5 janvier 2013

POUTINE RECRUTE SES APPUIS EN FRANCE

Le président russe Vladimir Poutine devrait bientôt compter sur une nouvelle électrice, Brigitte Bardot, qui menace de demander la nationalité russe, si les autorités françaises décidaient d'euthanasier deux éléphantes de cirque atteintes de tuberculose. L'actrice française de 78 ans qui n'est pas réputée pour son jugement a récemment déclaré ouvertement son amour à Poutine en affirmant «qu'elle aimerait être à Moscou pour l'embrasser et l'assurer de sa fidèle amitié». 

Comme les opposants à Poutine sont nombreux en Russie, c'est un cadeau du ciel que lui font les acteurs français Gérard Depardieu et Brigitte Bardot. Poutine s'en servira certainement pour démontrer à  «son peuple» qu'il a bien fait de « l'élire» pour un troisième mandat à la présidence, même si son élection a été très contestée. En 2008, comme la Constitution lui interdisait de concourir pour un troisième mandat présidentiel consécutif, Poutine a soutenu le vice-président de son gouvernement, Dmitri Medvedev, qui, une fois élu, l'a nommé président du gouvernement. Un beau jeu de chaise musicale organisé avec son acolyteUne vraie «démocratie» comme l'a d'ailleurs souligné Gérard Depardieu, un autre grand amoureux de l'autocrate Vladimir Poutine. Qui se ressemble, s'assemble comme le dit judicieusement le proverbe.

GÉRARD DEPARDIEU, UN AMI DES DICTATEURS


L'acteur français Gérard Depardieu qui avait d'abord indiqué qu'il s'installerait en Belgique, refuse de payer l'impôt de 75 % pour les personnes gagnant plus de 1 million d'euros par année en France. 

Il plutôt décidé de demander la citoyenneté russe. Il a maintes fois fait l'éloge du président russe Vladimir Poutine, un ex-agent du KGB soviétique. De plus, Depardieu s'est aussi fait remarquer pour son implication dans des projets et événements controversés dans l'ex-URSS, comme auprès du responsable tchétchène Ramzan Kadyroy, accusé de multiples exactions et d'atteintes aux droits de l'homme.

En plus de faire preuve volontairement d'une ignorance crasse, Gérard Depardieu, fait le jeu des autocrates russes et tchétchène en place qui vont certainement se servir de sa célébrité - il est très connu en Russie - pour mousser leur popularité auprès de leurs électeurs et asseoir leur pouvoir, malgré une féroce répression et des arrestations arbitraires. L'acteur français aura réussi à se faire manipuler comme un enfant. 

Le journal espagnol El Mundo a parfaitement raison de le qualifier «d'ami des dictateurs». D'ailleurs, le premier ministre français Jean-Marc Ayrault, avait jugé l'attitude de Gérard Depardieu, d'assez minable.