samedi 3 février 2018

DES MESURES URGENTES S'IMPOSENT POUR RÉGLER LE MANQUE D'INFIRMIÈRES

Pour attirer des diplômés en soins infirmiers dans les établissements de santé du Québec et rendre la profession beaucoup plus attrayante, la solution passe par un allégement du lourd fardeau de travail effectué actuellement par le personnel infirmier.


De plus, il faut mettre fin au régime des heures supplémentaires obligatoires après les quarts de travail réguliers de huit heures. Les postes permanents vacants ou nouveaux ne seront jamais comblés, si on continue à n’instaurer aucun ratio quant au nombre de malades qui doivent être sous la responsabilité des infirmières, que ce soit pour les horaires de jour, de nuit ou de fin de semaine.


À titre d’exemple, il est clair qu’en raison d’un manque d’effectifs, on ne peut exiger d’une infirmière ou d’un infirmier en service dans un centre hospitalier et de soins de longue durée (CHSLD) qu’ils aient la charge de 20 ou 25 patients pendant leurs quarts de travail normaux de huit heures. Surtout, lorsqu’il y a parmi ces patients des cas «lourds» soient des personnes qui nécessitent beaucoup plus d’attention et de présence du personnel. Il est inhumain et inimaginable de forcer une infirmière à prendre plus de patients qu’elle ne peut, parce que des préposés aux malades ou des infirmières ont décidé pour des raisons de maladie ou autres, de ne pas se présenter pour effectuer leurs quarts de travail. Pour régler ce problème récurrent, une liste à jour des personnels disponibles (infirmières et préposés aux malades) devrait être à la disposition des gestionnaires d’équipes dans les hôpitaux et les centres hospitaliers et de soins de longue durée pour pouvoir intervenir rapidement, lorsqu’il y a des situations particulières qui se présentent comme des épisodes de grippe saisonnière et des débordements dans les urgences et les corridors des hôpitaux. Ce qui permettrait à ces chefs d’équipes d’avoir rapidement tout le personnel supplémentaire nécessaire pour répondre aux besoins immédiats.


Tant que la gestion actuelle des établissements de santé au Québec va rester comme elle l’est, des infirmières devront encore continuer à faire deux quarts de travail consécutifs et épuisants de huit heures avec tous les risques d’erreurs possibles que cette situation comporte. Et, la fatigue, la lassitude et le désespoir des infirmières vont continuer. Avec ces dures conditions de travail, il est bien évident que peu de finissants en soins infirmiers sont intéressés à occuper des postes dans les établissements publics de santé.

Alors, qu’attend-t-on pour corriger ces graves lacunes en matière de main-d’œuvre et de gestion du personnel ?  Le premier ministre du Québec, le Dr Philippe Couillard, a affirmé que ce n'est pas une question budgétaire. « On a les moyens, a-t-il dit au cours d’un point de presse, pour régler le problème du manque d’infirmières ».

lundi 16 octobre 2017

UN TROISIÈME LIEN S'IMPOSE ENTRE QUÉBEC ET LÉVIS


Le ministère des Transports du Québec devrait construire rapidement dans le secteur de Sainte-Foy de la ville de Québec, un nouveau pont juste à côté du pont Pierre-Laporte; pont qui devrait comporter au moins cinq voies de circulation dans les deux sens pour relier les villes de Québec et Lévis. 

Un corridor aller et retour devrait être réservé pour les véhicules de transport en commun comme les métrobus, les navettes et les taxis.  Le gouvernement du Québec réglerait ainsi pour les vingt-cinq prochaines années, un problème de congestion chronique qui s’est beaucoup accentué des deux côtés du fleuve Saint-Laurent au fil des années. Le modèle de structure choisie devrait permettre un entretien minimum et s’inspirer de la structure actuelle du pont Pierre-Laporte.

Le Bureau de projet du troisième lien créé par le ministère des Transports pour le conseiller sur le futur emplacement du nouveau pont devrait présenter ses recommandations d’ici la fin de 2018, pour permettre d’entreprendre sans délai la construction du nouvel ouvrage devenu urgent pour faciliter la circulation des citoyens et des biens et services non seulement dans la région de la Capitale-Nationale mais aussi dans les autres régions.

jeudi 24 août 2017

SAVIEZ-VOUS...


QU’À PROPOS DU COMMERCE EN LIGNE…


- Malgré la popularité du commerce en ligne sur des sites comme Amazon, les magasins ne sont pas prêts de disparaître s’ils sont bien gérés. En effet, il sera toujours plus facile d’essayer avant de les acheter, des vêtements ou des chaussures dans un établissement près de son lieu de résidence. Ce qui s’avère impossible de faire suite à des achats sur internet. Car, si la personne fait une erreur de taille ou de pointure par exemple, elle doit retourner à ses frais la marchandise commandée au marchand virtuel à l’adresse indiquée quand cela est possible, plus particulièrement pour un produit acheté à l'étranger.

De plus, si une transaction sur internet s’avère frauduleuse ou si un client veut être remboursé pour de la marchandise provenant d’un pays étranger, l’opération peut être très difficile voire impossible, à moins que l’acheteur ne puisse avoir recours à un organisme gouvernemental de protection du consommateur comme cela existe au Québec. Il faut se rappeler que tout achat fait, annulé ou retourné est toujours conditionné à  la politique de la compagnie qui vend le produit recherché.

Les sites créés sur internet pour faire des achats ne sont qu’un outil complémentaire pour permettre aux acheteurs de connaître l’éventail et les prix des produits en vente pour comparer avec d'autres marchands. Ces sites peuvent aussi permettre aux vendeurs, de voir quels sont les produits les plus visionnés ou achetés et ainsi ajuster leur inventaire.

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QU’À PROPOS DU RACISME ET DE LA XÉNOPHOBIE…


- La majorité des membres de groupes d’extrême droite est formée de gens peu informés, peu instruits et qui n’ont aucun jugement basé sur la raison et le respect des autres et de leurs conditions de vie. De plus, ces extrémistes sont facilement influençables et manipulables.

lundi 29 mai 2017

LE PROLONGEMENT DE LA 138 DOIT SE POURSUIVRE PLUS RAPIDEMENT


La presque totalité de la Basse-Côte-Nord n'est toujours pas rattachée au reste du Québec. Il y a encore plus de 400 kilomètres de route à construire avant d'atteindre Blanc-Sablon et la frontière nous séparant de la province voisine de Terre-Neuve-et-Labrador.
Pierre Arcand, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, responsable de la région de la Côte-Nord, a précisé que le Plan Nord dont il est aussi le ministre responsable, prévoit relier les villages de Kegaska à Blanc-Sablon, «au coût global de 1,5  milliard».
Des sommes de 232 millions de dollars sont déjà prévues dans le cadre financier du Plan Nord pour la partie de 48 kilomètres devant relier Kegaska et La Romaine et celle devant relier Tête-à-la-Baleine et La Tabatière (20 kilomètres), deux tronçons que le ministère des Transports entend prioriser au cours «des prochaines années».
Aide du fédéral
Pierre Arcand a souligné qu'une contribution financière d'Ottawa est «essentielle» pour la réalisation des travaux, «d'autant plus que Québec et Terre-Neuve bénéficieraient de la reconfiguration des circuits économiques et des logiques d'échanges que provoquerait le nouvel axe routier interprovincial».
Briser l’isolement
Les municipalités et communautés autochtones de la Basse-Côte-Nord sont isolées du reste du Québec, ce qui complique la logistique de leurs déplacements, affecte leurs conditions de vie et limite considérablement leur potentiel de développement d'activités économiques et de création d'emplois.                 

mercredi 19 avril 2017

IL FAUDRA BIEN PROTÉGER LES NON-FUMEURS DE CANNABIS


La légalisation de la marijuana au Canada devra être bien encadrée par une sévère réglementation au Québec pour protéger les personnes qui ne prennent aucune drogue. Que ce soit dans les bars et restaurants ou sur les terrasses en ce qui a trait à la fumée secondaire dégagée. Comme pour le tabac. Mais surtout, la loi devra être encore plus sévère sur les routes pour ceux qui auront pris du cannabis avant de prendre le volant.

Quand il sera adopté, ce projet de loi si cher au premier ministre, Justin Trudeau, va à coup sûr banaliser l'usage du cannabis. Ce qui aura pour effet immédiat d'amener beaucoup de nouveaux usagers dans les urgences des hôpitaux par suite de surdoses. Comme cela s'est produit au Colorado. Et, soulignons-le, la légalisation de la marijuana n'est certainement pas un élément qui va améliorer la santé de la population canadienne car, le cannabis est un perturbateur du système nerveux central surtout chez les jeunes de moins de 21 ans.

D'autant plus que cette nouvelle drogue légale va créer une autre dépendance comme pour le tabac. Chez plusieurs fumeurs d'herbe qui recherchent toujours plus d'effets euphorisants, la tentation de se tourner vers des drogues plus fortes comme du cannabis contenant plus de THC, l'ingrédient actif de la marijuana, ou le LSD, l'ecstasy, la cocaïne ou l'héroïne va augmenter au profit de réseaux parallèles du crime organisé.

Enfin, il serait très surprenant que toutes les provinces puissent avoir le temps nécessaire pour rédiger tous les règlements pour la vente et la distribution du cannabis avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi le 1er juillet 2018. 

mardi 21 février 2017

DES CHANGEMENTS IMPORTANTS VONT RÉVOLUTIONNER LA PRATIQUE DU JOURNALISME


«Il y a certains développements dans le domaine de l’intelligence artificielle dont on peut d’ores et déjà dire qu’ils auront des impacts majeurs sur le journalisme».

C’est ce qu’affirme, Jean-Hugues Roy, professeur à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal dans un livre intitulé «Les journalistes, pour la survie du journalisme», publié aux Éditions Québec Amérique. Le volume un ouvrage collectif de 293 pages, a été réalisé avec la participation de vingt-et-un journalistes de métier et professeurs de journalisme.

Des robots rédacteurs
Les progrès sont tels que dans cinq ou dix ans la majorité des articles journalistiques seront écrits par des robots prédit Noam Lemelshtrich Latar, professeur de communication à l’Université Herzliya en Israël, connu pour avoir conceptualisé les iPad dès 1973.

Mais certains diront, pourquoi doit-on s’intéresser aux robots ? Parce qu’ils régissent des pans entiers de nos vies. En fait, les robots ne sont que l’incarnation concrète de quelque chose d’un peu plus abstrait : les algorithmes aussi appelés programmes, qui sont des suites d’instructions ou de règles destinées à résoudre un problème en un nombre fini d’étapes . En plus de rédiger des articles à partir de données brutes, les algorithmes servent aussi à d’autres fins, notamment à détecter les cancers de la peau.

Déjà une réalité
En ce qui a trait à la rédaction d’articles par des robots, au Los Angeles Times, c’est déjà une réalité. Dès sa première année d’existence, en 2014, Quakebot a publié plusieurs dizaines d’articles sur le site Web du quotidien californien. Quakebot est un programme informatique rédigé par un journaliste du Times. Dès qu’un séisme d’une magnitude suffisamment importante secoue le sud de la Californie, il produit un court texte, une carte de l’épicentre ainsi qu’une légende et publie le tout dans la section locale du site latimes.com

Une autre société, Automated Insights, propose depuis 2007 des récits de matchs de basket-ball universitaire aux États-Unis. Elle produit également des articles automatisés pour Yahoo Sports, l’agence Associated Press et le site Web de la National Football League. Depuis 2014, elle est sortie du strict univers sportif pour envahir le marché de la rédaction financière. Elle a également lancé un service qui transmet aux proches d’une personne hospitalisée un bulletin de santé instantané.

Des changements spectaculaires sont donc à venir dans tous les secteurs du journalisme au cours des prochaines années. C’est une évolution inévitable.

samedi 18 février 2017

UN BUREAU DES PASSEPORTS TROP PETIT À QUÉBEC


Une attente en file d'au moins deux heures chaque jour pour des dizaines de demandeurs de passeport. C'est la situation qui prévaut au Bureau des passeports du ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration du Canada, bureau situé à la Place de la Cité dans le secteur Sainte-Foy à Québec. Pour résoudre ce problème récurrent et inacceptable, le bureau devrait être agrandi avec l'ajout de personnel supplémentaire pour permettre de procéder beaucoup plus rapidement et d'offrir aux citoyens un meilleur service. C'est l'évidence même. Qu'attend le ministère concerné pour corriger la situation ? Beaucoup de familles avec de jeunes enfants en font constamment les frais chaque jour par suite de l'inaction du ministère concerné.

jeudi 26 janvier 2017

LE MAL DE VIVRE D'ISABELLE FORTIER

                                       
Isabelle Fortier (alias Nelly Arcan), native de Lac-Mégantic en Estrie, s’est pendue dans son appartement du Plateau Mont-Royal à Montréal en septembre 2009, sans doute au cours d’une sévère dépression. Elle avait 36 ans. Auteur de plusieurs livres sous le pseudonyme de Nelly Arcan, elle était très complexée. Prostituée, toxicomane, elle avait de graves troubles de la personnalité qui l’avait amené à consulter des spécialistes en santé mentale. Victime évidente de ses mauvais choix et de ses mauvaises décisions (elle avait notamment décidé de monnayer son corps pour payer ses études littéraires et son appartement à Montréal), elle aurait sans doute pu avoir une vie beaucoup plus normale et plus heureuse en se dotant d’un code de conduite plus sain et non basé sur des excès et expérimentations (notamment en matière de drogues). Ce code lui aurait sans doute permis d’avoir plus d’estime et de respect de soi. Malheureusement, elle avait des pulsions autodestructrices, un mal de vivre et un besoin maladif d’être aimée et reconnue.

Une bien triste fin pour une écrivaine intelligente et très jolie mais sans jugement, qui avait un baccalauréat en études littéraires de l’université du Québec à Montréal. Preuve qu’intelligence et jugement ne vont pas toujours ensemble.

jeudi 15 décembre 2016

LA LÉGALISATION DU CANNABIS AU CANADA ET SES CONSÉQUENCES


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Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’apprête à légaliser la vente et la consommation récréative de la marijuana dans un projet de loi qui sera déposé au printemps 2017. Mais, il va sûrement y avoir des dérapages si M. Trudeau ne met pas en application les conseils et suggestions provenant d’États américains comme la Californie, le Colorado et l’Alaska qui ont légalisé cette drogue sur leurs territoires et qui ont beaucoup appris de leurs erreurs.

Les récents reportages de Radio-Canada sur le sujet nous ont permis d’apprendre qu’au Colorado par exemple, il y avait eu une importante augmentation des accidents d’automobiles impliquant des personnes sous l’influence du cannabis. Même constatation toujours dans le même État, en ce qui a trait au nombre beaucoup plus élevé de personnes hospitalisées à l’urgence à cause des effets de la drogue.

La banalisation de l’usage du cannabis au Canada va forcément obliger les gouvernements des provinces à ajouter à leurs campagnes d’information contre les dangers de l’usage du tabac et de la consommation excessive d’alcool, une nouvelle mise en garde cette fois axée sur les dangers de la drogue lors de la conduite automobile mais aussi sur la santé de façon générale. De plus, il faut s’attendre à ce que les coûts sociaux notamment en matière d’hospitalisation augmentent considérablement comme aux États-Unis.

vendredi 25 novembre 2016

POUR UN APPEL D'OFFRES TRANSPARENT ET RAPIDE

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Un CF-18 canadien au-dessus de l'Irak
Le ministre de la Défense nationale, Harjit Singh Sajjan, devrait demander à sa collègue la ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Judy Foote, d’accélérer le processus d’achat des nouveaux avions de chasse qui doivent remplacer les 77 vieux CF-18. Il n’est pas normal que le ministère de Mme Foote prenne cinq ans pour décider du choix du nouvel appareil qui doit permettre au Canada de remplir ses obligations de protection de ses frontières et ses missions à l’étranger. Il ne doit pas être si compliqué de définir les besoins du ministère de la Défense nationale et de déterminer quelles sont les appareils les plus performants en tenant compte du nombre de chasseurs à acheter et du budget disponible. Le processus d’appels d’offres devrait être rapide et transparent tout en évitant les erreurs passées.

samedi 19 novembre 2016

LE RACISME SYSTÉMIQUE DES POLICIERS

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Mme Fannie Lafontaine, l'observatrice indépendante nommée par le gouvernement du Québec sur les événements de Val-d'Or, note dans son rapport «des pratiques policières discriminatoires et plus particulièrement l'existence d'un racisme systémique au sein des forces de l'ordre à l'égard des Autochtones». 

Pour contrer ce phénomène inquiétant, le ministère de la Sécurité publique devrait avec le ministère de la Santé et des Services sociaux s'attaquer rapidement au problème. D'abord, en créant dans les villes proches des communautés autochtones des centres de désintoxication, puisque l'alcool et les drogues sont 8 fois sur 10 la cause des pénibles situations vécues. Un centre familial avec des travailleurs sociaux devrait aussi être mis en place à l'extérieur des réserves. Un code de procédure simple à appliquer pour les policiers provinciaux et municipaux devrait être rédigé et remis à chaque agent. Un document audio-visuel devrait être visionné par tous les policiers en contact avec des Autochtones pour leur montrer comment agir dans chacune des circonstances où ils ont à intervenir. 

Enfin, une liste des sanctions disciplinaires prévues en cas de mauvaise conduite devrait être distribuée à tous les agents. Chaque plainte provenant d'un autochtone devrait être soumise non pas au poste de police le plus près de la réserve, mais plutôt au Bureau des enquêtes indépendantes, le BEI, composé de civils et de policiers à la retraite. Par la suite, une recommandation rapide de sanctions, s'il y a lieu, devrait être formulée à l'endroit des policiers mis en cause. Les frais de ces mesures simples et efficaces pourraient être partagés entre le ministère de la Sécurité publique du Québec et le ministère fédéral responsable des Affaires autochtones. Ce seraient déjà de grands pas de fait pour enrayer le racisme systémique au sein des corps policiers au Québec.

samedi 5 novembre 2016

LES «BÉNÉVOLES» DANS LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC


La crise de confiance qui secoue présentement le Parti libéral du Québec et plus particulièrement ses bénévoles collecteurs d'argent est une invitation à réfléchir sur les véritables raisons du bénévolat «désintéressé» de plusieurs d'entre eux. À l'émission Enquête de Radio-Canada, on a pu apprendre de stupéfiantes révélations concernant l'ancien président-directeur général et certains administrateurs, au moment où ils étaient à la tête de la Société immobilière du Québec entre 2003 et 2008. Les graves allégations de fraude qui pourraient être retenues contre eux permettraient aux citoyens d'en apprendre davantage sur les manigances pratiquées pendant de longues années par des «bénévoles» devenus comme par hasard, de hauts fonctionnaires grassement payés. Hauts fonctionnaires qui géraient les conditions de location d'immeubles pour le personnel du gouvernement et cela, au détriment de l'État qui aurait perdu des millions de dollars de profit grâce à des conditions hors-norme consenties par contrat à des propriétaires privés en retour de généreux «pots-de-vin».

DERRIÈRE UNE FAÇADE


Ce qu'il faut comprendre, c'est que le but visé au départ par ces «bénévoles», c'était de percevoir de l'argent pour le parti pour ensuite acquérir beaucoup d'influence auprès du premier ministre d'alors et d'autres membres du gouvernement. Il serait très naïf de penser que ces «bénévoles» ne se sont pas rencontrés et concertés pour obtenir en vertu de leurs nouvelles relations amicales et «désintéressées», des avantages indus comme des privilèges d'accessibilité directe et rapide dans les cabinets ministériels et des postes importants. Ce qui est certain, c'est qu'il n'a jamais été question pour ces «bénévoles» de travailler gratuitement pour amasser des fonds pour leur parti en vue des prochaines élections. Dans leur esprit, en plus de se créer des relations à un haut niveau,  un retour d'ascenseur s'imposait pour leurs bons et loyaux services de ramasseurs d'argent. Avec des conseillers financiers véreux et des banques étrangères, il a sans doute été facile d'élaborer un stratagème pour profiter un peu beaucoup de la manne financière dont ils avaient l'administration, peu importe que ce soit l'argent des contribuables québécois. L'important, c'était de retirer le maximum de «pots-de-vin» et de les déposer ensuite dans des comptes personnels dans des paradis fiscaux comme les Bahamas sans être inquiétés et à l'abri de l'impôt des gouvernements.

DES POURSUITES CRIMINELLES

À la suite de ces importantes révélations, le ministère de la Justice du Québec devrait intenter des poursuites criminelles contre toutes les personnes en cause, dès que l'Unité permanente anticorruption aura déposé son rapport d'enquête. D'ici là, le parti libéral pourrait en payer chèrement le prix lors des prochaines élections partielles et générales à la suite des nombreux soupçons présent dans l'esprit de beaucoup d'électeurs.

samedi 27 août 2016

TROIS TUNNELS S’IMPOSENT À SAINTE-FOY

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Le passage sur le boulevard Laurier
La ville de Québec doit faire construire le plus rapidement possible, trois tunnels dans le secteur Sainte-Foy. Le premier doit être creusé en priorité entre le Centre hospitalier de l’université Laval (CHUL) et le centre commercial Laurier en vue de protéger des accidents et des intempéries, les centaines de citoyens qui traversent quotidiennement le boulevard Laurier, une artère importante qui demeure dangereuse même s’il y a déjà des feux de circulation et un passage protégé pour les piétons.  Le financement pourrait être assuré en partie par le ministère des Transports, puisqu’il relierait le CHUL un édifice public, en partie par la ville de Québec propriétaire du boulevard Laurier et en partie par le Centre Laurier, selon une répartition juste et équitable à négocier.

DEUX AUTRES TUNNELS

Le deuxième tunnel devrait permettre de relier le Centre Laurier à Place de la Cité sur l’avenue Jean-De-Quen. Enfin, le troisième et dernier tunnel devrait être construit entre les centres commerciaux Place de la Cité et Place Sainte-Foy sur la rue Bernardin-Morin. La construction de ces deux derniers tunnels permettrait de protéger des accidents et des intempéries les nombreux citoyens qui utilisent quotidiennement ces passages piétonniers. Les ouvrages favoriseraient aussi une circulation plus facile dans les deux rues concernées.  

DES DISCUSSIONS À FINALISER

Des discussions entre l’ancienne mairesse André P. Boucher et les propriétaires des centres commerciaux pour le partage des coûts des deux derniers tunnels avaient été entreprises mais, elles n’ont jamais abouti sous l’administration actuelle du maire Régis Labeaume. Si un long tunnel a été construit entre Place Québec et les édifices gouvernementaux sur le boulevard René-Lévesque dans le but d’assurer la sécurité des fonctionnaires provinciaux et de les protéger contre les intempéries, il doit être certainement possible d’appliquer la même solution à Sainte-Foy, secteur, dont le milieu deviendra de plus en plus peuplé avec la construction prévue de nouveaux édifices commerciaux dont une tour de 65 étages.

samedi 13 août 2016

LES VÉHICULES À HYDROGÈNE PLUS PERFORMANTS QUE LES VÉHICULES TOUT ÉLECTRIQUES


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Le Hyundai électrique à l'hydrogène dépasse de loin les performances des véhicules tout électriques. Son rayon d'action, par exemple, est de 500 km. Son temps de remplissage n'est que de 3 à 5 minutes. C'est ce que révèle un article publié dans La Presse et le Nouvelliste. ( http://auto.lapresse.ca/auto-ecolo/201608/11/01-5009545-hyundai-livre-a-trois-rivieres-le-premier-tucson-a-hydrogene-au-quebec.php)

La technologie à l'hydrogène de Hyundai a déjà été testée à des températures de -30 degrés Celsius, indique le professeur Richard Chahine, directeur de l'Institut de recherche sur l'hydrogène (IRH) de l'Université du Québec à Trois-Rivières, «mais nous allons la tester à des températures encore plus basses. Nous allons aussi observer son comportement, car nous avons des hivers très rudes ici», dit-il. L'IRH disposera aussi d'une Toyota à hydrogène, dans quelques mois, pour faire la même chose.
«Toyota et Hyundai voient le Québec comme un lieu favorable. L'acceptation des technologies propres, au Québec, est selon M. Chahine, plus forte que dans les autres provinces».

mercredi 29 juin 2016

LA COURSE À LA CHEFFERIE DU PARTI QUÉBÉCOIS


Alexandre Cloutier

Jean-François Lisée
Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée sont les deux principaux candidats qui vont sans doute recueillir le plus de votes pour l'élection du nouveau chef du Parti Québécois le 7 octobre prochain. Mais des deux, c'est Jean-François Lisée qui se démarque le plus jusqu'ici, parce qu'il présente le programme le plus réaliste et le plus pragmatique. En effet, ce dernier a affirmé qu'il ne veut pas tenir un référendum sur l'indépendance du Québec au cours d'un premier mandat s'il accède au pouvoir. Il veut d'abord prouver aux électeurs québécois qu'il est en mesure de gérer un bon gouvernement attentif à leurs  préoccupations.

M. Lisée a l'avantage sur les autres candidats d'avoir été un proche conseiller d'anciens chefs de gouvernements péquistes, dont Bernard Landry et Jacques Parizeau. Il a parfaitement raison de dire qu'actuellement les québécois ne veulent pas entendre parler à court terme d'un autre référendum comme le prouvent d'ailleurs les plus récents sondages. Mais pour pouvoir gagner parmi les membres de son parti et par la suite, le coeur des autres électeurs québécois, M. Lisée devra expliquer comment il va s'y prendre notamment pour favoriser la création d'emplois et améliorer le sort des moins biens nantis, deux sujets très sensibles auprès de la population.


jeudi 14 avril 2016

DES GARANTIES ÉCRITES DOIVENT ÊTRE EXIGÉES DE TRANSCANADA AVANT LA CONSTRUCTION DE SON OLÉODUC AU QUÉBEC



S'il se concrétise, l'oléoduc Énergie Est enjambera 828 cours d'eau sur le territoire québécois, indique un document de TransCanada obtenu par Radio-Canada. Ce document contient aussi la liste des tronçons de l'oléoduc dans chaque municipalité traversée au Québec et leur longueur, pour un total de 688 km.
Le risque d'un désastre environnemental sera donc omniprésent  en cas de rupture accidentel du réseau transportant du pétrole brut. C'est pourquoi, le gouvernement du Québec devrait exiger de la compagnie TransCanada des garanties financières écrites et détaillées avant de donner son accord pour le projet. Ces garanties devraient notamment comporter des clauses pour assurer la surveillance quotidienne de la portion québécoise, afin de permettre une réaction rapide d'une équipe d'intervenants spécialisés et bien formés en cas d'accident. De plus, le contrat signé avec TransCanada devraient comporter des clauses pour garantir aux municipalités touchées par une rupture, le remboursement de tous les dommages causés aux citoyens, à l'environnement et pour la restauration des lieux abîmés. D'autres clauses devraient aussi être ajoutées pour prévoir un dédommagement à l'endroit de tous les propriétaires de terrains où des sections de la conduite seront installées.
Prévenir au lieu de guérir
Toutes ces clauses devraient protéger les citoyens concernés et les autres contribuables québécois, de manière à ce qu'ils ne puissent être obligés d'assumer des coûts dont ils ne sont pas responsables, l'oléoduc construit étant l'entière propriété de la compagnie TransCanada dont le siège social est en Alberta.
Il faut se rappeler de l'accident ferroviaire survenu à Lac-Mégantic le 6 juillet 2013, accident impliquant le déraillement d'un convoi à la dérive de 72 wagons-citernes contenant du pétrole brut léger. Ce qui avait provoqué des explosions et un incendie qui ont détruit dans le centre-ville, une quarantaine d'édifices dans une zone de deux kilomètres carrés en plus de tuer 47 personnes. Des millions de dollars ont dû être assumés par le gouvernement québécois pour restaurer le lieu. 


Le déversement de pétrole brut dans la rivière Kalamazoo 

a causé d'importants dommages.
Il ne faut pas oublier aussi la rupture en juillet 2010, de l'oléoduc de la compagnie Enbridge, d'Alberta, qui avait entraîné un déversement de pétrole dans la rivière Kalamazoo située à Marshall dans l'État du Michigan.  Le nettoyage de la zone contaminée avait coûté quelque 800 millions de dollars. D'où l'importance pour le gouvernement québécois de bien se protéger ainsi que ses citoyens avant d'autoriser la construction de la portion de l'oléoduc qui traversera son territoire. La décision finale sera prise par l'Office national de l'énergie du Canada d'ici quelques mois.

samedi 27 février 2016

ILS AIMENT SE FAIRE INONDER DANS LA BEAUCE


Chaque année au Québec, particulièrement dans la région de la Beauce, la rivière Chaudière sort de son lit pour inonder routes et maisons construites en bordure du sinueux cours d'eau. Il en résulte des dégâts considérables dans les municipalités concernées, dégâts que l'ensemble des contribuables québécois et les compagnies d'assurances doivent assumer. Il est incompréhensible que les propriétaires d'habitations et de commerces ne se reconstruisent pas plus haut que le niveau de la rivière Chaudière à la lumière des nombreuses expériences vécues. Le gouvernement devrait d'ailleurs exiger qu'ils le fassent avant d'engloutir année après année des millions de dollars pour remplacer les biens endommagés.

Des responsabilités

C'est à se demander s'il n'y a pas un peu de masochisme parmi les résidents qui désirent coûte que coûte continuer à demeurer aux mêmes endroits malgré les inondations annuelles de la Chaudière. Il y a là une irresponsabilité évidente de leur part. Toutefois, il est important de souligner que toutes les municipalités concernées ont aussi une part importante de responsabilité. En effet, pendant des années, les autorités municipales en place ont émis des permis de construction dans des zones inondables pour pouvoir augmenter leur valeur foncière et ainsi grossir les revenus dans leur budget, peu importe les conséquences que devaient subir les futurs résidents. Une telle attitude irresponsable est d'ailleurs très répandue pas seulement en Beauce mais aussi ailleurs au Québec. Ce qui provoque les problèmes que l'on connaît.

samedi 20 février 2016

GALA DU CINÉMA QUÉBÉCOIS: POUR UN NOUVEAU NOM NEUTRE


Pour remplacer le nom du cinéaste et présumé pédophile, Claude Jutra, je suggère aux organisateurs du gala annuel du cinéma québécois de choisir un nom neutre qui va susciter l'adhésion du public . Et, qui n'engendra aucune controverse et enquête de police. Le choix ne manque pas: la bobine d'or, le pixel d'or, le film d'or, le harfang d'or, etc.

vendredi 12 février 2016

UBER ET LES TAXIS



Quoi qu'on en dise, le service de transport de passagers Uber est là pour rester. La compagnie est implantée à San Francisco depuis 2009. Avec son application mobile, elle permet à des clients d'entrer en contact avec des chauffeurs indépendants, afin d'obtenir un service de transport. L'application d'Uber fonctionne actuellement dans 68 pays dont au Canada. À Edmonton dans la province d'Alberta, les discussions des conseillers municipaux pour légaliser le service ont notamment porté sur la volonté de laisser les lois du marché réguler l'industrie des transports et faire évoluer l'industrie du taxi.

Un exemple à suivre


L'exemple d'Edmonton est à suivre. Ainsi avant de voir son service légalisé par Edmonton, Uber devra remplir certaines obligations. Au Québec, ce n'est certainement pas en effectuant actuellement des saisies de véhicules et en imposant des amendes à Uber que le problème va disparaître. Bien au contraire. Pour rétablir la paix sociale et éviter des manifestations des conducteurs de taxis, il vaudrait mieux adopter rapidement une solution pour permettre à Uber de fonctionner selon des conditions similaires à celles des taxis. La diversité et la liberté de choix des citoyens y gagneront à coup sûr.

jeudi 5 novembre 2015

CES DROGUÉS QUI S'IGNORENT



Il existe des drogués à la cigarette, à l'alcool, aux messages textos sur des téléphones intelligents, des drogués au café, au Coca-Cola, à la marijuana et à d'autres substances; des accros aux jeux, aux ordinateurs, aux sports extrêmes et j'en oublie. C'est une habitude dont ils ne peuvent plus se passer consciemment ou inconsciemment. Ils sont prisonniers de leurs émotions, de leurs humeurs et de leurs tendances. Ils ont oublié qu'on peut vivre heureux, sans artifices, en accord tout simplement avec ses limites physiques et psychologiques.

mardi 27 octobre 2015

LE RACISME ET LA DISCRIMINATION DOIVENT ÊTRE COMBATTUS DANS LES CORPS POLICIERS


La crise de confiance envers les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) dans la région de Val-d'Or, plus particulièrement sur une réserve autochtone démontre qu'il y a une discrimination qui existe depuis longtemps envers cette communauté. En effet, comment expliquer que des amérindiens soient traités comme des citoyens de second rang dans le cas par exemple, d'enquêtes réclamées depuis longtemps par des familles de personnes disparues et des victimes d'agressions sexuelles, enquêtes qui n'ont jamais eu lieu ou qui n'ont jamais abouti ?

À la suite des nombreux témoignages entendus dans le cadre de l'émission Enquêtes à Radio-Canada, on peut aussi se demander pourquoi des femmes autochtones qui auraient été victimes d'agressions sexuelles de la part d'agents de la Sûreté du Québec à Val-d'Or ont-elles eu aucun support d'intervenants psychosociaux, d'aide aux itinérants et de travailleurs sociaux pour dénoncer leurs agresseurs, afin qu'ils soient poursuivis en justice et condamnés ? Et même si dans certains cas, les événements se sont déroulés il y a plusieurs années. Comment expliquer que le directeur du poste de la Sûreté du Québec à Val-d'Or n'ait fait aucun suivi des plaintes et des enquêtes qui devaient être effectuées par ses policiers? Comment expliquer le peu d'empressement du directeur général de la Sûreté du Québec à demander qu'une enquête soit ouverte rapidement par un autre corps de police que le sien, à la suite des allégations graves formulées contre certains policiers de la SQ ? Pourquoi la ministre responsable de la Sécurité publique et de la Sûreté du Québec, Mme Lise Thériault, a-t-elle attendu cinq mois et le reportage diffusé dans l'émission Enquêtes avant d'agir ?

Il est important de ne pas généraliser et de mettre tous les policiers de la Sûreté du Québec dans le même panier. La majorité remplissent leurs tâches avec intégrité et respect au service de la population. Ce sont aussi des pères de famille qui trouvent très durs les jugements portés à leur endroit par des personnes qui considèrent qu'ils sont tous pareils, ce qui n'est pas le cas.

Par ailleurs, lorsque les chefs de l'Assemblée des premières nations du Québec et du Labrador tiennent le premier ministre Philippe Couillard comme le seul responsable de la crise actuelle dans la région de Val-d'Or, ils ont tort. En effet, les problèmes de racisme soulevés par les chefs existaient aussi dans d'autres réserves bien avant de l'arrivée au pouvoir à Québec de l'équipe libérale.

À la lumière des derniers événements, il est bien évident qu'une commission d'enquête nationale doit être annoncée rapidement par le nouveau premier ministre fédéral, M. Justin Trudeau. Cette commission d'enquête devra expliquer pour quelles raisons la majorité des disparitions de femmes autochtones plus particulièrement dans les provinces de l'Ouest, n'ont jamais été résolues par les corps policiers dont la Gendarmerie royale du Canada ? La Commission devra aussi faire des recommandations pour contrer la discrimination et les préjugés encore bien présents dans plusieurs corps policiers quotidiennement en relation avec les autochtones. L'aide et la protection de tous les citoyens canadiens peu importe leur race et leur religion est en cause.

vendredi 9 octobre 2015

LES PULSIONS DE MARCEL


Marcel Aubut va-t-il réellement changer de comportement envers les femmes face aux nombreuses allégations de harcèlements sexuels qui lui sont reprochées ? Comme beaucoup, j'en doute fortement. À moins, qu'il rencontre assidûment des psychologues pour lui montrer comment changer ses mauvaises habitudes et contrôler ses pulsions. Ce qui va certainement lui demander beaucoup d'efforts. Malgré son mea culpa devant les médias, on peut se questionner sur la valeur de ses excuses quand on sait qu'il avait déjà été averti par le Comité olympique canadien en juin 2011 et qu'il n'avait pas vraiment changé de comportement dans les mois qui ont suivi. 

Une chose est sûre: son égocentrisme et sa réputation ont subi un dur coup. Il aura beaucoup de difficulté à s'en remettre et à recréer la confiance des femmes envers lui. La suite de sa carrière professionnelle nous dira s'il a enfin compris sa leçon face à ses nombreux déboires.

jeudi 24 septembre 2015

L'HUMOUR ET SES LIMITES



Il est temps au Québec que le tribunal des droits de la personne fasse respecter des droits bafoués par un ou des humoristes qui croient qu'il peuvent dire tout ce qu'ils veulent, même s'il existe une Charte des droits et libertés de la personne pour protéger notamment les personnes les plus vulnérables dans notre société. 

L'article 4 de la Charte précise que « toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation ». Il est donc totalement inadmissible, injurieux et irresponsable qu'on ridiculise des personnes handicapées durant un spectacle comme l'a fait Mike Ward. 

Pourquoi serait-il permis d'insulter n'importe qui sous prétexte que les humoristes ont droit à un traitement spécial, soit à une totale liberté d'expression artistique peu importe les conséquences ? En France, un polémiste bien connu (Dieudonné) a été condamné à 22 500 euros d'amende sous peine d'emprisonnement pour des propos antisémites exprimés durant son spectacle. De plus, la Cour d'appel de Paris a confirmé la condamnation de ce même humoriste à une autre amende de 28 000 euros pour diffamation, injure, provocation à la haine et discrimination raciale. Il était aussi poursuivi dans deux affaires concernant des propos diffusés sur Internet. 

Les préjudices physiques et moraux subis par les personnes atteintes dans leur dignité doivent être compensés financièrement d'une manière suffisante, exemplaire et dissuasive. Pour bien rappeler aux humoristes qu'il y a des balises en place qui doivent être respectées par tous sans exception. Dans le cas de Mike Ward, au Québec, le tribunal des droits de la personne doit entendre la cause le 24 février 2016 et rendre son verdict dans les semaines suivantes.

mercredi 2 septembre 2015

LE BARREAU ET L'INTÉRÊT PUBLIC


La crise qui secoue actuellement le Barreau du Québec devra être résolue dans l'intérêt non seulement des membres mais surtout, en tenant compte de l'intérêt public. Il est évident que tous les officiers à la tête de cet organisme doivent être au-dessus de tout soupçon et d'une conduite exemplaire pour bien servir la justice. Toute nomination ne doit pas semer le doute chez les citoyens et ne susciter aucun questionnement, si on veut éviter de miner le lien de confiance dans notre système de justice. 

À cet égard, on peut se demander pourquoi la liste de déjudiciarisation ne serait-elle pas accessible au citoyen ? Même si une plainte et des gestes posés n'ont pas fait l'objet d'une poursuite par le procureur général, les nominations au Barreau ainsi que dans des postes judiciaires seraient mieux servies par l'accessibilité à tous de la liste de déjudiciarisation au lieu de la garder secrète comme actuellement. Doit-on à tout prix protéger la réputation de certains alors que leurs noms apparaissent sur la liste ? Après tout, des plaintes et des faits ont été inscrits sur cette liste de noms. Cette question fondamentale devra être éclaircie rapidement par les tribunaux.

mercredi 26 août 2015

LE FÉDÉRALISME COOPÉRATIF SELON M. HARPER



Quand on voit le nombre de fusillades aux États-Unis diffusées régulièrement dans les médias, on ne peut qu'approuver l'instauration d'un registre des armes d'épaule propre au Québec pour prévenir la mort d'innoncentes victimes comme à l'École polytechnique de Montréal.

Même si un jugement de la Cour suprême du Canada a permis au gouvernement conservateur de Stephen Harper de détruire les données du registre national recueillies au Québec, on ne peut que condamner l'attitude de M. Harper face à son mépris total à l'égard d'un fédéralisme coopératif. En effet, les contribuables québécois avaient déjà payé leur part à même leurs taxes et impôts fédéraux pour créer le défunt registre national. Ils devront encore payer mais, cette fois avec les taxes et impôts de leur province pour avoir leur propre registre. Ce fédéralisme à sens unique pur et dur est la parfaite démonstration que M. Harper se fiche des désirs du gouvernement élu à l'Assemblée nationale du Québec.

Les armes de poing, les mitraillettes et les armes d'assaut si populaires aux États-Unis et qui circulent légalement en vertu de la constitution américaine doivent être bien contrôlées au Québec, quoi qu'en pensent les «cowboys» des neuf autres provinces canadiennes, y compris M. Harper.

Le président démocrate américain, Barack Obama, aimerait bien lui aussi faire adopter une loi pour mieux contrôler la circulation des armes dans son pays mais, les républicains ultraconservateurs s'y opposent. Les tueries aux États-Unis vont donc se poursuivre encore longtemps. Et les marchands d'armes vont prospérer sans être inquiétés.

lundi 6 avril 2015

LES OMNIPRATICIENS DOIVENT ACCEPTER DE DÉLÉGUER CERTAINES DE LEURS TÂCHES


Résultats de recherche d'images pour « Médecins omnipraticiens au Québec »

Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, M. Gaétan Barrette, a raison d'imposer aux médecins généralistes dans le projet de loi 20, un quota quotidien de patients sous peine d'importantes pénalités financières pour les récalcitrants. Le raisonnement de M. Barrette est tout à fait logique et cohérent, lorsqu'il compare la productivité des médecins québécois par rapport à leurs confrères d'autres provinces ou États américains qui voient quotidiennement plus de patients. 


Mais pour arriver à cet objectif, M. Barrette devrait aussi bonifier son projet de loi en permettant à toutes les infirmières d'assumer plus de responsabilités, ce qui aurait pour effet de libérer les médecins généralistes de certaines tâches et de traiter plus de patients. « Il est nécessaire que les médecins puissent se concentrer sur les cas les plus complexes »,  souligne d'ailleurs la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec dont font partie les infirmières. Les cliniciennes pourraient ainsi prescrire des médicaments à la suite d'un diagnostic médical, les renouveler au besoin et prescrire certains examens, analyses et radiographies. De plus, les infirmières pourraient travailler de façon systématique en équipes multiciplinaires avec les médecins généralistes mais aussi avec les pharmaciens comme le suggère 
le Regroupement des omnipraticiens pour une médecine engagée (ROME), une association qui compte quelque 450 médecins de famille. 

Ce n'est pas en injectant plus d'argent dans le réseau de la santé avec plus d'omnipraticiens que le problème des listes d'attente d'un médecin de famille va disparaître dans les régions. L'expérience vécue ces dernières années le démontre clairement. C'est plutôt en réorganisant le travail des omnipraticiens et en acceptant la délégation de certaines de leurs tâches quotidiennes que le problème sera résolu. Pour cela, il faut que les médecins généralistes acceptent que les infirmières du Québec assument plus de responsabilités, notamment dans le cadre de cliniques qu'elles dirigeraient comme cela se fait présentement dans la région de la Capitale-Nationale et ailleurs.

L'association des médecins omnipraticiens du Québec est-elle prête à recommander à ses membres de déléguer certains de leurs pouvoirs aux infirmières, en vue d'améliorer l'accessibilité à un médecin de famille pour l'ensemble des québécois dans le besoin ? Ou au contraire, veut-elle plutôt maintenir un corporatisme dépassé ? Les prochaines discussions et la version finale du projet de loi 20 qui sera adopté nous le dira.

samedi 17 janvier 2015

RÉINTÉGRATION DES VILLES DE SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES ET DE L'ANCIENNE-LORETTE DANS LA VILLE DE QUÉBEC : LA MEILLLEURE SOLUTION


Les  villes de Saint-Augustin-de-Desmaures et de l'Ancienne-Lorette devraient demander d'être réintégrées dans la ville de Québec, plutôt que de se plaindre continuellement de l'augmentation annuelle de leurs quotes-parts dans le budget de l'agglomération. Avec l'expérience vécue au cours des dernières années, les deux municipalités doivent maintenant se rendre à l'évidence: le choix de leurs citoyens de se défusionner et d'être indépendants leur coûtent très cher, puisque qu'ils ont vu leurs factures de taxes augmentées considérablement. Et, ce n'est pas fini. Leurs quotes-parts respectives pour profiter des services de l'agglomération et de la ville de Québec (protection policière et contre les incendies, eau potable, etc.) ne vont certainement pas se stabiliser ou diminuer. 

C'est une utopie de croire que la situation est temporaire et va s'améliorer du fait de discuter avec le ministre responsable des Affaires municipales. Alors, pourquoi continuer à accepter une situation que les maires jugent invivables ? C'est à eux à cheminer avec leurs contribuables pour réintégrer la ville de Québec. C'est la meilleure solution. Les maires n'ont pas à se rendre malades, parce que certains de leurs citoyens veulent ramer à contre-courant et rester indépendants. Dans ce cas, les maires devraient tout simplement démissionnés de leurs fonctions. 

mardi 25 novembre 2014

POURQUOI LE CN NE PEINTURERA PAS LE PONT DE QUÉBEC ET SES AUTRES OUVRAGES FERROVIAIRES

Le cas du tracel inquiète

Le Canadien National (CN) ne peinturera pas le pont de Québec ni ses autres ponts ferroviaires dans la région. Quoi qu'on en dise. Pourquoi ? Parce s'il le faisait, d'autres régions au Québec et au Canada feraient sûrement une demande similaire pour bénéficier des mêmes avantages accordés à la Capitale-Nationale et à Lévis. Et, comme il s'agit d'une compagnie privée à la recherche de dividendes toujours plus élevés pour distribuer à ses actionnaires, les importants investissements réclamés notamment par les maires de Québec et de Lévis vont rester lettre morte. Et ce, même s'ils ont écrit à Bill Gates, principal actionnaire et richissime propriétaire de Microsoft. Le CN ne mettra pas un sou de plus pour améliorer l'esthétique de ses propriétés à Québec et Lévis, puisque des millions de dollars seraient nécessaires pour les repeindre, millions qui additionnés aux autres millions demandés ailleurs  au Canada grugeraient considérablement ses profits actuels qui s'élèvent à plusieurs milliards de dollars. Le Canadien National a donc choisi de faire inspecter ses ponts par ses ingénieurs et de remplacer uniquement les parties fortement rouillées et endommagées qui mettraient en danger la sécurité de ses ouvrages. Peu importe si son image corporative est fortement affectée.

Pour résoudre ce problème à première vue insoluble, il serait intéressant de vérifier comment les ouvrages en acier d'autres compagnies ferroviaires privées sont entretenus aux États-Unis et dans d'autres pays et comment le partage des coûts d'entretien est effectué entre les compagnies privées et les gouvernements dans le cas des ponts à usages multiples que ce soit pour les trains, les autobus, les monorails, les automobiles, etc.


dimanche 26 octobre 2014

LA SÉCURITÉ À OTTAWA EST DÉFICIENTE ET DOIT ÊTRE CORRIGÉE RAPIDEMENT


Comment un homme armé a-t-il pu pénétrer aussi facilement dans le Parlement à Ottawa ? Pourquoi n'y avaient-ils pas des policiers armés et placés dans des abris blindés avec des vitres anti-balles, agents placés de chaque côté de la porte d'entrée principale et chargés d'intervenir rapidement en cas       d'attaque ? Pourquoi les agents de la Gendarmerie royale du Canada qui patrouillaient en face du Parlement n'ont-ils pas arrêté le terroriste avant qu'il se dirige vers l'entrée principale? Y-a-t-il eu une communication instantanément entre les patrouilleurs et les policiers placés de chaque côté de l'entrée principale ? Pourquoi n'y a-t-il pas un sas avec un détecteur de métal pour déceler toute arme avant l'entrée de visiteurs dans le bâtiment ?

Autant de questions que l'on peut se poser à la suite de l'attaque surprise survenue au Parlement, attaque susceptible de se reproduire avec le nombre d'illuminés encore en circulation.

dimanche 19 octobre 2014

FRANÇOIS DOIT MODERNISER L'ÉGLISE AVEC DES PROGRESSIFS


Le pape François, un progressiste, a été incapable de s'imposer lors de la tenue au Vatican du synode sur la famille. Il voulait plus d'ouverture de la part de l'Église envers le mariage civil, les unions libres, l'accueil des homosexuels, ainsi que le droit  des catholiques divorcés ou remariés de recevoir la communion.                                        
Malheureusement, François a fait une erreur en invitant au synode tous les évêques, y compris les ultraconservateurs rigides qui refusent toute évolution de l'Église. S'il n'avait invité qu'un groupe d'évêques progressistes comme lui, les réformes qui lui tiennent à coeur auraient été adoptées majoritairement et rapidement par les participants à la rencontre qu'il avait convoquée à cette fin. Car, il est impossible de plaire à tout le monde sans faire des mécontents.

lundi 1 septembre 2014

DES DÉCAPITATIONS QUI AURAIENT PU ÊTRE ÉVITÉES

Le journaliste américain James Foley.
Les journalistes, les photographes, les religieux et les diplomates qui décident de se rendre dans des pays en guerre ou à risques d'enlèvement partent de leur plein gré et en toute connaissance de cause, puisqu'ils ont toujours la possibilité de refuser une affectation dans une zone où leurs vies sont en danger. Par conséquent, s'ils se font enlever par des groupes terroristes et même décapités - ce qui a été le cas des journalistes américains Daniel Pearl, James Foley et Steven Sotlof - ,  ils sont les seuls responsables de leurs malheurs. Alors, qu'est-ce qui les poussent tant à risquer leur vie ?

Beaucoup partent parce qu'ils veulent aider des personnes dans le besoin sur d'autres continents. Ils veulent aussi en profiter pour voyager et changer leur routine quotidienne; certains partent par goût d'aventure et par insouciance, parce qu'ils n'ont peur de rien; d'autres enfin se croient invincibles et investis d'une mission particulière. Ils oublient qu'ils ont aussi la responsabilité de demeurer vivant. Ils mesurent mal les conséquences de leurs décisions en fonction des risques réels encourus dans les pays où ils veulent se rendre. Malheureusement, ils en payent le prix. Et, leurs proches également.

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LE RECRUTEMENT DES MILITAIRES


De jeunes soldats à l'entraînement.
En ce qui concerne le recrutement des militaires, bien des jeunes hommes et des jeunes femmes s'enrôlent dans l'armée de leurs pays, parce qu'ils n'ont pas de formation scolaire suffisante et qu'ils sont assurés d'avoir un bon salaire pour des nombreuses années, ainsi qu'un entraînement de combattant. On leur fait miroiter qu'ils vont « défendre leur pays » mais à quel prix au point de vue humain ? La majorité ne pensent pas en signant leurs contrats d'engagement, aux conséquences lors de leur retour d'une « mission » dans un pays en guerre comme l'Afghanistan, la Syrie ou l'Irak. Plusieurs de ces jeunes militaires en pleine santé reviennent dans un cercueil ou amputés d'une jambe, d'un bras ou traumatisés à jamais.  

Beaucoup se suicident à la suite d'une grave dépression, parce qu'ils ne sont pas été encadrés suffisamment par des psychologues et des psychiatres. D'ailleurs, l'armée peine à recruter ces spécialistes en santé mentale pour leur venir en aide rapidement. Et souvent, il est trop tard. Leurs familles subissent les conséquences de leur brusque, mais explicable disparition.

mardi 19 août 2014

L'AGENT MEURTRIER ET RACISTE DU MISSOURI DOIT ÊTRE JUGÉ



Le policier, Darren Wilson, de la ville de Ferguson, au Missouri, doit répondre du meurtre gratuit du jeune noir, Michael Brown, qu'il a abattu de six balles dont deux ont été tirées dans la tête, au moment où le jeune homme était interpellé par le policier. Il est clair que l'agent en a profité pour se défouler sur la victime qui n'avait aucune arme et qui avait levé les mains en l'air pour démontrer qu'il se rendait sans résistance. Alors, pourquoi le policier s'est-il acharné à vider son arme en tirant six coups de feu, au lieu de questionner le jeune homme et de tout simplement l'arrêter si nécessaire ? La réponse est que fort probablement, l'agent concerné haissait les personnes de race noire et qu'il en a profité pour assouvir ses bas instincts racistes, lorsque la première occasion s'est présentée. De plus, il est évident que les policiers de la municipalité de Ferguson n'ont pas été suffisamment formés et encadrés pour prévenir ce genre d'incident très grave. Ce que l'enquête démontrera.


Le gouvernement fédéral des États-Unis a bien fait de s'en mêler et de demander des comptes au chef de police de Ferguson et à ses agents, afin que justice soit rendue à l'endroit des parents du jeune homme et à l'endroit de toute la population noire de cette ville de l'État du Missouri. Les citoyens révoltés par ce meurtre odieux ont parfaitement raison de manifester leur colère et leur incompréhension au sujet du meurtre crapuleux du policier Darren Wilson. Il est à souhaiter qu'un juge neutre et indépendant l'enverra  réfléchir pendant plusieurs années, derrière les barreaux d'une prison de l'État du Missouri, un État dont le passé raciste de certains de ses citoyens blancs ressurgi encore, même parmi des policiers censés protéger la population sans distinction de races.

lundi 2 juin 2014

CES MANIPULATEURS QUI GOUVERNENT LA CHINE




Il est facile de comprendre pourquoi le gouvernement chinois tient tant à effacer l'anniveraire du massacre du 4 juin 1989 (il y a 25 ans) sur la Place Tiananmen à Pékin.  Il veut cacher cet événement à sa population par crainte d'une nouvelle révolte et pour mieux contrôler ses citoyens en les censurant sur Internet et ses réseaux sociaux. Pour garder le pouvoir, la clique de menteurs, de lâches, de profiteurs et de manipulateurs qui forme actuellement le gouvernement chinois s'appuie sur une armée dont les dirigeants sont aussi corrompus et veulent continuer à garder leurs avantages en s'enrichissant aux dépens du peuple. Un jour pas si lointain, les citoyens chinois pourront s'exprimer librement sans se faire arrêter et condamnés à de lourdes peines de prison comme c'est le cas actuellement. 

vendredi 9 mai 2014

LA COMMISSION CHARBONNEAU DOIT ENTRAÎNER LA TENUE DE PROCÈS


À la lumière des témoignages entendues à la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction - la Commission Charbonneau - il est bien évident que la majorité des personnes qui ont comparu n'admettront jamais leur culpabillité. Que ce soit pour des actes de corruption, d'influence indue pour collecter illégalement des fonds électoraux ou pour le fait d'avoir conçu des procédures planifiées pour voler les contribuables tant au niveau provincial que municipal . Et ce, même si les enquêtes minitieuses menées par les policiers, les documents amassés en preuve et les dénonciations de nombreux témoins démontrent clairement l'implication des personnes concernées. 

Comme on pouvait s'y attendre, la majorité des témoins qui défilent devant la juge France Charbonneau, ne veulent pas s'incriminer. De plus, ils veulent éviter de perdre leur réputation - du moins ce qu'il en reste - et la tenue de procès qui les condamneraient. La Commission Charbonneau fait un magnifique travail pour débusquer les fraudeurs et les voleurs. Mais, son rapport final ne devrait pas rester sans suite. Les personnes identifiées dans les malversations doivent être traduites devant les tribunaux et sévèrement condamnées pour redonner aux citoyens  la confiance nécessaire dans ses institutions judiciaires et publiques. Sinon à quoi auront servi les millions de dollars investis pour la tenue de la Commission Charbonneau ? Justice doit être rendue le plus rapidement possible.