Justin Trudeau
utilise des fonds fédéraux pour favoriser la contestation de la loi 21 sur la
laïcité adoptée par l’Assemblée nationale et désirée par la majorité des
francophones du Québec. J’espère que ces électeurs n’oublieront pas cet affront
de Trudeau lors du prochain scrutin fédéral; scrutin qui va venir assez
rapidement, puisque le gouvernement libéral actuel est minoritaire et donc susceptible
d’être défait lors d’un vote de confiance à la Chambre des communes.
Je traite dans mes billets (114 publiés au 1er janvier 2022), d'actualité et d'autres sujets intéressants. Veuillez noter que je respecte un code d'éthique pour mon blogue sur Google, mes sites sur Twitter, Facebook et pour mon site personnel sur Google. Tous les faits mentionnés sont toujours vérifiés avant d'être publiés. De plus, je ne suis membre d'aucun parti politique. Je suis un journaliste québecois de point de vue.
jeudi 6 février 2020
vendredi 6 décembre 2019
LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC DOIT COMBATTRE DAVANTAGE LA CORRUPTION ET LA COLLUSION
Pour y arriver, le
gouvernement doit d’abord renforcir la loi assurant la protection des
dénonciateurs et des lanceurs d’alertes. De plus, il doit intégrer la norme
internationale anticorruption ISO-37001 dans les ministères qui octroient
beaucoup de contrats comme celui des Transports mais aussi, dans certains
organismes gouvernementaux comme la Société québécoise des infrastructures
(anciennement appelée Société immobilière du Québec qui, rappelons-le, a déjà
fait l’objet d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Enfin, l’application de la norme internationale ISO 37001 devrait être
obligatoire dans les municipalités dont les dirigeants ont déjà été condamnés
pour fraudes, malversations ou abus de confiance.
L'ISO 37001 est une norme provenant de l'Organisation internationale de normalisation
relative à la lutte contre la corruption. Elle a été adoptée le 14 octobre 2016
sur la base d'un travail collaboratif conduit par des délégations de 20 pays.
Où est-elle implantée ?
Cette norme
internationale est déjà bien implantée dans plusieurs pays notamment aux
États-Unis, au Royaume-Uni et en France mais,
pas encore au Québec dans les
ministères «donneurs d’ouvrages» comme Transport Québec, ni dans les organismes
gouvernementaux et les municipalités.
Des exceptions à la
loi qui protègent les dénonciateurs
La Loi
facilitant la divulgation d’actes répréhensibles à l’égard des organismes
publics a été adoptée par l’Assemblée nationale du Québec et sanctionnée le 9
décembre 2016. Elle est entrée en vigueur le 1er mai 2017. Toutefois, elle
exclut les municipalités. Ce qui est incompréhensible quand on regarde le
nombre de malversations et de fraude survenues à ce niveau au cours des
dernières années.
Mentionnons enfin, que si vous dénoncez un acte
répréhensible publiquement ou par l’intermédiaire d’un média, la Loi ne vous
protégera pas contre les représailles, sauf dans le cas d’un acte présentant un
risque grave pour la santé ou la sécurité d’une personne ou pour l’environnement.
En situation d’urgence, vous bénéficierez quand même de la protection de la
Loi.
mardi 26 novembre 2019
L'AVENIR DU JOURNAL LE SOLEIL
Une analyse d’André Delage, journaliste
et conseiller en communication retraité
Les employés du
journal Le Soleil ont fondé une coopérative pour reprendre en main
l’administration en faillite du groupe Capitales Médias, propriétaire de cinq
autres journaux régionaux au Québec.
Le juge chargé du dossier a donné son accord pour le choix
du repreneur. Les créanciers devront aussi se prononcer sur le plan de remboursement des dettes de l’ancienne administration
du journal. La Cour supérieure devrait ensuite entériner l’entente finale au
cours du mois de décembre 2019.
Des défis à surmonter
Des énormes défis attendent en 2020 les nouveaux
administrateurs de la coopérative formée des actuels journalistes, mais aussi
d’employés de tous les autres secteurs du journal. Parmi ces défis, on n’a à
penser aux coupures importantes de personnels qui devront être effectuées pour contrôler
des dépenses récurrentes mensuelles que le journal doit actuellement assumer pour
assurer sa publication et sa diffusion. Ces coupures vont surtout viser la
salle de rédaction. D’une centaine de journalistes, ce nombre devrait être
ramené à environ 50%.
Dans une deuxième phase de restructuration, les nouveaux
administrateurs devront analyser en fonction des actuels revenus publicitaires
qui ont fortement diminué au cours des dernières années, la possibilité de
continuer à publier non plus sur du papier, mais uniquement sur le web. Comme
l’a fait il y a quelques années le journal La Presse.
Trouver de nouveaux revenus
Le conseil d’administration de la nouvelle coopérative du
Soleil devra aussi trouver de nouveaux revenus publicitaires en attendant que
les gouvernements provincial et fédéral taxent les géants d’internet et des
réseaux sociaux (Apple, Amazon, Google, Facebook et Twitter) qui accaparent maintenant
plus de 80% des revenus de la publicité. Le montant de ce nouvel impôt provenant
des géants numériques serait ensuite remis aux médias en difficulté. Et, il
n’est pas certain que le conseil d’administration de la nouvelle coopérative du
Soleil puisse tirer son épingle du jeu, même s’il aura droit du gouvernement du
Québec, à d’importantes subventions et des crédits d’impôts sur sa masse
salariale.
Les retraités et les employés
actuels vont écoper
Enfin, le déficit du régime de pensions des employés du journal
va amener le conseil d’administration à diminuer d’environ un tiers le revenu
actuel versé à chaque retraité. Et fort probablement, à augmenter de façon
importante les retenues à la source des employés encore au travail au Soleil, pour
assurer la viabilité de l’actuel fond de pension des employés. Si le
gouvernement fédéral apporte aussi son aide aux autres journaux canadiens en
déficit comme ceux de Capitales Médias, il faudra que cette aide se concrétise
très rapidement. Car, c’est grâce à l’aide financière des gouvernements par le
biais des impôts des contribuables que le Soleil pourra survivre mais, pour
encore combien de temps ou tout simplement...disparaître. Les prochains mois seront
donc cruciaux pour son avenir.
lundi 19 août 2019
DES MOIS DIFFICILES S'ANNONCENT POUR HONG KONG
PÉKIN VEUT ÉCRASER TOUTE DÉMOCRATIE
Or, comme on le voit présentement dans les médias, le parti unique communiste chinois à Pékin n'a pas du tout l'intention de respecter l'accord signé avec le gouvernement britannique. Pékin veut bannir la démocratie en vigueur à Hong Kong depuis de nombreuses années et instaurer plutôt une dictature à parti unique comme dans le reste de la Chine. Cette dernière veut mettre en place un contrôle total sur la vie de ses citoyens. Les membres de la dictature chinoise ne veulent aucune opposition qui pourrait compromettre leur mainmise totale sur le pays. Et, ils n'hésiteront pas à écraser par la force et dans le sang, toute opposition. Ce qui est une caractéristique de tous les gouvernements totalitaires dont ceux de la Russie et la Corée du Nord. La répression des dirigeants de Pékin dont la corruption généralisée a été maintes fois dénoncée par ses citoyens en Chine continentale et à Hong Kong va donc s'accentuer au cours des prochaines années. Si j'étais un Hongkongais détenant une double nationalité, je n'hésiterais pas à quitter ce pays au plus vite pour m'installer au Canada ou dans un autre pays démocratique.
jeudi 20 juin 2019
LA COUR SUPÉRIEURE DOIT REJETER LA REQUÊTE D’INVALIDATION
La loi qui consacre la laïcité de l'État au Québec
interdit le port de signes religieux par des fonctionnaires en position
d'autorité, notamment pour les futurs
enseignants.
Dans le but de faire invalider cette loi par les
tribunaux, une requête d'Ichrak Nourel Hak, du Conseil national des musulmans
canadiens et de l’Association canadienne des libertés civiles a été déposée en
Cour supérieure, par leur avocate, Catherine McKenzie.
L’éducation étant une compétence
exclusive des provinces au Canada, on peut se demander comment la Cour supérieure
peut-elle se prononcer, alors que le gouvernement du Québec s’est également prévalu
des dispositions de dérogation qui permettent de soustraire sa loi sur la
laïcité de l’État aux articles 1 à 38 de la Charte québécoise des
droits et libertés de la personne, ainsi qu’aux articles 2 et
7 à 15 de la Charte canadienne des droits et libertés ?
Par ailleurs, si des commissions scolaires francophones ou anglophones n'appliquent pas la loi, le gouvernement du Québec a à sa disposition plusieurs moyens pour la faire respecter.
Par ailleurs, si des commissions scolaires francophones ou anglophones n'appliquent pas la loi, le gouvernement du Québec a à sa disposition plusieurs moyens pour la faire respecter.
Un dossier à suivre au
cours des prochains mois avec des rebondissements à prévoir.
mardi 18 juin 2019
LA LOI SUR LA LAICITÉ N'EST PAS UNIQUE AU QUÉBEC
En France, le port de signes religieux est interdit chez tous les
fonctionnaires et tous les agents de l'État. Une charte de la laïcité, adoptée
en 2007, stipule que «le fait pour un agent public de manifester ses
convictions religieuses dans l'exercice de ses fonctions constitue un
manquement à ses obligations».
En Belgique, d'une manière générale, le port de symboles
religieux, y compris le voile islamique, est interdit pour les juges, les
policiers, les militaires et les pompiers.
lundi 20 mai 2019
UN ENTÊTEMENT ILLOGIQUE DU MINISTRE DES TRANSPORTS FRANÇOIS BONNARDEL
La majorité des déplacements en automobile s'effectue avec un point d'origine et de destination dans l'ouest, confirme une nouvelle étude sur les habitudes de circulation dans la région de Québec. Selon Transports Québec 40 % des déplacements interrives se font d’est en est, contre 60 % d’ouest en ouest.
vendredi 19 avril 2019
LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC NE DEVRAIT PAS INDEMNISER LES RÉCALCITRANTS QUI PERSISTENT À DEMEURER DANS LES ZONES DE DÉBORDEMENT
Les propriétaires des résidences et des commerces situés
dans l’espace de débordement des cours d’eau manquent de jugement et sont
entièrement responsables des dommages qu’ils subissent année après année.
D’autant plus, qu’ils savent très bien qu’aucune assurance ne va les protéger
pour les dégâts occasionnés par les inondations annuelles causées par les
forces de la nature.
Le gouvernement du Québec ne devrait indemniser que ceux qui
acceptent de déménager plus haut ou plus loin des zones inondables. Car, ce sont tous les contribuables de la
province qui doivent payer année après année avec leurs taxes et impôts ce
manque de prévoyance et de jugement des propriétaires qui veulent continuer à y
demeurer malgré tous les inconvénients et les pertes financières importantes qu’ils
subissent dans les zones inondables. Le gouvernement devrait plutôt forcer les
municipalités à adopter des plans de déménagements pour les propriétaires en
cause et les aider financièrement. L’argent des contribuables serait ainsi
mieux investi pour régler une fois pour toutes ce problème annuel dans
plusieurs régions.
lundi 25 février 2019
IL FAUT INTERDIRE L’UTILISATION DU GLYPHOSATE AU CANADA *
La ministre responsable de Santé Canada, Mme Ginette
Petitpas-Taylor, devrait interdire immédiatement la vente et l’utilisation du
glyphosate, un herbicide extrêmement dangereux vendu sous le nom de Roundup par
la multinationale Monsanto acquise par Bayer en 2018.
Ce produit chimique a été classé «cancérigène
probable» par le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De plus, La Californie a placé le
glyphosate sur la liste des produits cancérigènes. Plusieurs experts
scientifiques se sont aussi prononcés dans le même sens.
L’AVIS DE L’INDUSTRIE PLUTÔT QUE CELUI DES
SCIENTIFIQUES
Au lieu de se fier sur l’avis de scientifiques de l’OMS, Santé
Canada s’est plutôt basé sur des études et des documents soumis par l’industrie
agrochimique pour maintenir en 2017 l’homologation du glyphosate.
Santé Canada a de plus annoncé en janvier 2019, qu’il maintenait
cette décision jusqu’en 2032, soit pour encore treize ans. L’organisme fédéral a
rejeté huit avis d’opposition déposés par des universitaires, des médecins et
des groupes environnementaux canadiens qui souhaitent que la décision soit
revue par un comité scientifique indépendant des compagnies agrochimiques.
CONDAMNATION DE MOSANTO
Les personnes qui ont été en contact ou qui ont utilisé l’herbicide associent le glyphosate à une forme particulière de
cancer, le lymphome non hodgkinien. La multinationale Monsanto a d'ailleurs été condamnée à l’été 2018 pour avoir caché des
liens possibles entre le Roundup et le cancer. Au cours du procès, la compagnie a été condamnée à 250 millions de dollars de
dommages punitifs assortis de 39,2 millions de dollars d'intérêts
compensatoires. Ces montants ont été ramenés par la Cour à 78 millions de
dollars. Les jurés d’un tribunal de San
Francisco ont déterminé que l'herbicide Roundup, ainsi que sa version
professionnelle RangerPro, ont contribué à rendre malade un jardinier américain,
Dewayne Johnson.
Sept autres procès sont prévus en 2019 aux
États-Unis et des milliers d’autres sont en attente depuis le classement du
glyphosate comme un cancérigène probable pour les humains.
AU QUÉBEC
À la lumière du danger que représente
le Roundup et des nombreux procès et recours collectifs à venir aux États-Unis
et au Canada, le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation,
M. André Lamontagne, et celui de l’Environnement et de la Lutte contre les
changements climatiques, M. Benoit Charrette, de même que le président général
de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA), M. Marcel Groleau,
devraient unir leurs efforts pour faire pression sur la ministre responsable de
Santé Canada, Mme Ginette Petitpas-Taylor, pour qu’elle interdise immédiatement
l’utilisation du glyphosate. Les ministres et l’UPA doivent se concerter pour
protéger la santé des agriculteurs, de leurs familles, ainsi que celle du
public en contact avec l’herbicide cancérigène. Que ce soit dans les parcs ou
ailleurs où il est utilisé. Il vaut mieux agir maintenant qu’attende que se
développent de nombreux cancers. LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION DOIT PRÉVALOIR.
* Plusieurs éléments pour rédiger cet article ont été puisés dans le contenu de l’émission «Enquête» diffusée jeudi, le 21 février 2019 à 21 h sur le réseau français de Radio-Canada.
mardi 1 janvier 2019
MATIÈRE À RÉFLEXION *
- L’important dans un couple n’est pas de savoir qui a
raison ou qui a tort, mais d’être heureux.
- Le plus important n’est pas de gagner, mais de vivre en
harmonie.
- La meilleure façon pour un homme de faire fuir une femme
saine, c’est de jouer à celui qui sait tout, qui sait mieux que les autres, qui
se montre condescendant ou qui joue à l’indépendant.
- La loi du paradoxe dit que plus vous cherchez à obtenir
quelque chose, moins vous l’obtenez, comme dans le cas de l’insomniaque.
- Ne pas faire confiance à autrui est signe que vous n’avez
pas confiance en vous-même.
- Une présence chaleureuse est le plus beau des cadeaux que
l’on peut faire à son ou sa partenaire.
- Il est nécessaire d’assurer son confort physique, mais au seuil de la mort, l’argent et les biens matériels n’ont plus vraiment d’importance à côté de la présence des gens que l’on aime et qui nous ont aimés.
- Le dernier regret exprimé en fin de vie par les gens qui
n’ont pas vécu selon leur propre désir est de ne pas avoir choisi d’être plus
heureux. La peur du changement et le besoin de sécurité font en sorte que l’on
reste coincé dans des routines insatisfaisantes. On peut pourtant choisir
d’être heureux, mais pour cela, il faut sortir des sentiers battus : il
faut oser.
* Ces pensées sont
extraites d’un des nombreux livres publiés par Yvon Dallaire, psychologue.
Aussi :
- L’erreur n’est pas de faire des erreurs, mais de les répéter (Joseph Joubert).
- Faire confiance à quelqu’un est une preuve que vous anticipez le meilleur (Laura Doyle).
samedi 28 juillet 2018
LA RÉALITÉ DANS LA CRÉATION ARTISTIQUE
Le dramaturge,
comédien et metteur en scène québécois de renommée mondiale, Robert Lepage, devra bien malgré lui s’ajuster
à la réalité dans le choix des sujets et des acteurs des pièces qu’il décide
de présenter au Canada et à l’étranger.
Pourquoi ? Parce qu’il a dû mettre fin abruptement à deux de ses œuvres (Slāv et Kanata) par suite d’une vive contestation au Québec, de citoyens, d’artistes et d’autochtones. Dans le cas de Slāv, de nombreuses voix se sont élevées contre la présentation de ce spectacle qui représente, estiment-elles, une appropriation raciste de la culture noire. Par ailleurs, Kanata entendait présenter une relecture de l'histoire du Canada à travers les rapports entre les Blancs et les Autochtones. L'absence de comédiens issus des communautés autochtones avait créé une autre controverse pour ce deuxième spectacle de Robert Lepage.
Certains ont tout de
suite vu une forme de censure du fait d’arrêter la présentation de Slāv et
Kanata. Il est vrai que le metteur en scène a parfaitement le droit de présenter
ses créations selon sa vision et de choisir les comédiens qu’il désire pour
interpréter ses œuvres.
UNE DÉCOUVERTE INATTENDUE
Mais Robert Lepage a découvert au
fil des derniers événements, qu’il
devrait aussi tenir compte de ses bailleurs de fonds au Canada et à l’étranger. Selon
Radio-Canada, bien avant que la controverse éclate en raison de l'absence de
comédiens des Premières Nations dans son spectacle Kanata, le Conseil des
arts du Canada n'avait pas voulu financer la production de la compagnie Ex Machina appartenant à Robert Lepage.
Deux sources indépendantes ont affirmé à
Radio-Canada que le Conseil des arts du Canada avait rejeté une demande de
subvention du spectacle Kanata parce qu'aucun collaborateur autochtone n'était
indiqué au moment du dépôt du projet. Des informations d'abord révélées dans un
article publié sur le site français «Arrêt sur images».
DÉFICIT FINANCIER
Comme la présentation de spectacles à l’étranger coûte très cher, il
aurait été impensable pour Robert Lepage, de poursuivre la même trajectoire
sans l’appui de bailleurs de fonds privés devenus subitement insécurisés après
les récentes contestations du public. S’il avait continué de présenter Slāv et Kanata, il risquait d’avoir un important
déficit pour sa compagnie Ex Machina.
En effet, le spectacle touche maintenant
des coproducteurs nord-américains qui s’y intéressaient, et dont certains ont
annoncé leur retrait. «Sans leur apport financier, il ne nous est pas possible
de compléter la création de Kanata avec le Théâtre du Soleil», a souligné
la compagnie Ex Machina dans un communiqué.
BIEN ANALYSER LA
SITUATION
Robert Lepage a raison
de vouloir prendre du recul et de vouloir bien analyser cette situation assez
particulière et inattendue qui remet en question ses choix artistiques. Mais,
il ne pourra échapper à la réalité financière de ses bailleurs de fonds publics
et privés et à la contestation de certains citoyens, s’il veut continuer à
faire ce qu’il aime et selon ses goûts. Il doit se poser les questions suivantes :
En est-on rendu au point où il faudra mettre des policiers à l’intérieur des
salles de spectacles pour expulser les contestataires trop bruyants et, d’autres
policiers à l’extérieur pour protéger les acheteurs de billets pour ses pièces?
L’insécurité de la clientèle risque-t-elle de la faire fuir et de compromettre
la rentabilité de ses pièces de théâtre? Robert Lepage devra décider de la
suite des choses. Tout un dilemme.
samedi 3 février 2018
DES MESURES URGENTES S'IMPOSENT POUR RÉGLER LE MANQUE D'INFIRMIÈRES
Pour attirer des
diplômés en soins infirmiers dans les établissements de santé du Québec et
rendre la profession beaucoup plus attrayante, la solution passe par un allégement
du lourd fardeau de travail effectué actuellement par le personnel infirmier.
De plus, il faut mettre fin au régime des heures supplémentaires
obligatoires après les quarts de travail réguliers de huit heures. Les postes
permanents vacants ou nouveaux ne seront jamais comblés, si on continue à n’instaurer
aucun ratio quant au nombre de malades qui doivent être sous la responsabilité
des infirmières, que ce soit pour les horaires de jour, de nuit ou de fin de
semaine.
À titre d’exemple, il est clair qu’en raison d’un manque
d’effectifs, on ne peut exiger d’une infirmière ou d’un infirmier en service
dans un centre hospitalier et de soins de longue durée (CHSLD) qu’ils aient la
charge de 20 ou 25 patients pendant leurs quarts de travail normaux de huit
heures. Surtout, lorsqu’il y a parmi ces patients des cas «lourds» soient des personnes
qui nécessitent beaucoup plus d’attention et de présence du personnel. Il est
inhumain et inimaginable de forcer une infirmière à prendre plus de patients
qu’elle ne peut, parce que des préposés aux malades ou des infirmières ont
décidé pour des raisons de maladie ou autres, de ne pas se présenter pour
effectuer leurs quarts de travail. Pour régler ce problème récurrent, une liste
à jour des personnels disponibles (infirmières et préposés aux malades) devrait
être à la disposition des gestionnaires d’équipes dans les hôpitaux et les centres
hospitaliers et de soins de longue durée pour pouvoir intervenir rapidement,
lorsqu’il y a des situations particulières qui se présentent comme des épisodes
de grippe saisonnière et des débordements dans les urgences et les corridors des
hôpitaux. Ce qui permettrait à ces chefs d’équipes d’avoir rapidement tout le
personnel supplémentaire nécessaire pour répondre aux besoins immédiats.
Tant que la gestion actuelle des établissements de santé au
Québec va rester comme elle l’est, des infirmières devront encore continuer à
faire deux quarts de travail consécutifs et épuisants de huit heures avec tous
les risques d’erreurs possibles que cette situation comporte. Et, la fatigue,
la lassitude et le désespoir des infirmières vont continuer. Avec ces dures conditions
de travail, il est bien évident que peu de finissants en soins infirmiers sont
intéressés à occuper des postes dans les établissements publics de santé.
Alors, qu’attend-t-on pour corriger ces graves lacunes en
matière de main-d’œuvre et de gestion du personnel ? Le premier ministre du Québec, le Dr Philippe
Couillard, a affirmé que ce n'est pas une
question budgétaire. « On a les moyens, a-t-il dit au cours d’un point de
presse, pour régler le problème du manque d’infirmières ».
lundi 16 octobre 2017
UN TROISIÈME LIEN S'IMPOSE ENTRE QUÉBEC ET LÉVIS
Le ministère
des Transports du Québec devrait construire rapidement dans le secteur de Sainte-Foy de la ville de Québec,
un nouveau pont juste à côté du pont Pierre-Laporte; pont qui devrait comporter
au moins cinq voies de circulation dans les deux sens pour relier les villes de
Québec et Lévis.
Un corridor aller et retour devrait être réservé pour les véhicules de transport en commun comme les métrobus, les navettes et les taxis. Le gouvernement du Québec réglerait ainsi pour les vingt-cinq prochaines années, un problème de congestion chronique qui s’est beaucoup accentué des deux côtés du fleuve Saint-Laurent au fil des années. Le modèle de structure choisie devrait permettre un entretien minimum et s’inspirer de la structure actuelle du pont Pierre-Laporte.
Un corridor aller et retour devrait être réservé pour les véhicules de transport en commun comme les métrobus, les navettes et les taxis. Le gouvernement du Québec réglerait ainsi pour les vingt-cinq prochaines années, un problème de congestion chronique qui s’est beaucoup accentué des deux côtés du fleuve Saint-Laurent au fil des années. Le modèle de structure choisie devrait permettre un entretien minimum et s’inspirer de la structure actuelle du pont Pierre-Laporte.
Le Bureau de
projet du troisième lien créé par le ministère des Transports pour le conseiller
sur le futur emplacement du nouveau pont devrait présenter ses recommandations
d’ici la fin de 2018, pour permettre d’entreprendre sans délai la construction
du nouvel ouvrage devenu urgent pour faciliter la circulation des citoyens et des
biens et services non seulement dans la région de la Capitale-Nationale mais
aussi dans les autres régions.
jeudi 24 août 2017
SAVIEZ-VOUS...
QU’À PROPOS DU COMMERCE EN LIGNE…
- Malgré la
popularité du commerce en ligne sur des sites comme Amazon, les magasins ne
sont pas prêts de disparaître s’ils sont bien gérés. En effet, il sera toujours
plus facile d’essayer avant de les acheter, des vêtements ou des
chaussures dans un établissement près de son lieu de résidence. Ce qui s’avère
impossible de faire suite à des achats sur internet. Car, si la personne fait une
erreur de taille ou de pointure par exemple, elle doit retourner à ses frais la marchandise commandée au marchand virtuel à
l’adresse indiquée quand cela est possible, plus particulièrement pour un produit acheté à l'étranger.
De plus, si une
transaction sur internet s’avère frauduleuse ou si un client veut être
remboursé pour de la marchandise provenant d’un pays étranger, l’opération peut
être très difficile voire impossible, à moins que l’acheteur ne puisse avoir
recours à un organisme gouvernemental de protection du consommateur comme cela
existe au Québec. Il faut se rappeler que tout achat fait, annulé ou retourné est
toujours conditionné à la politique de
la compagnie qui vend le produit recherché.
Les sites créés sur
internet pour faire des achats ne sont qu’un outil complémentaire pour
permettre aux acheteurs de connaître l’éventail et les prix des produits en
vente pour comparer avec d'autres marchands. Ces sites peuvent aussi permettre aux vendeurs, de voir quels sont les
produits les plus visionnés ou achetés et ainsi ajuster leur inventaire.
*****************
QU’À PROPOS DU RACISME
ET DE LA XÉNOPHOBIE…
- La majorité des
membres de groupes d’extrême droite est formée de gens peu informés, peu
instruits et qui n’ont aucun jugement basé sur la raison et le respect des
autres et de leurs conditions de vie. De plus, ces extrémistes sont facilement influençables
et manipulables.
lundi 29 mai 2017
LE PROLONGEMENT DE LA 138 DOIT SE POURSUIVRE PLUS RAPIDEMENT
La presque totalité de la Basse-Côte-Nord n'est toujours pas rattachée au reste
du Québec. Il y a encore plus de 400 kilomètres de route à construire avant
d'atteindre Blanc-Sablon et
la frontière nous séparant de la province voisine de Terre-Neuve-et-Labrador.
Pierre Arcand, le ministre de l'Énergie et des Ressources
naturelles, responsable de la région de la Côte-Nord, a précisé que le Plan Nord dont il est aussi le ministre
responsable, prévoit relier les villages de Kegaska à Blanc-Sablon, «au coût
global de 1,5 milliard».
Des sommes de 232
millions de dollars sont déjà prévues dans le cadre financier du Plan Nord pour
la partie de 48 kilomètres devant relier Kegaska et La Romaine et celle devant
relier Tête-à-la-Baleine et La Tabatière (20 kilomètres), deux tronçons que le
ministère des Transports entend prioriser au cours «des prochaines années».
Aide du fédéral
Pierre Arcand a souligné qu'une contribution financière d'Ottawa
est «essentielle» pour la réalisation des travaux, «d'autant plus que Québec et
Terre-Neuve bénéficieraient de la reconfiguration des circuits économiques et
des logiques d'échanges que provoquerait le nouvel axe routier
interprovincial».
Briser l’isolement
Les municipalités et communautés autochtones de la Basse-Côte-Nord sont
isolées du reste du Québec, ce qui complique la logistique de leurs
déplacements, affecte leurs conditions de vie et limite considérablement leur
potentiel de développement d'activités économiques et de création d'emplois.
mercredi 19 avril 2017
IL FAUDRA BIEN PROTÉGER LES NON-FUMEURS DE CANNABIS
La légalisation de la marijuana au Canada devra être bien encadrée par une sévère réglementation au Québec pour protéger les personnes qui ne prennent aucune drogue. Que ce soit dans les bars et restaurants ou sur les terrasses en ce qui a trait à la fumée secondaire dégagée. Comme pour le tabac. Mais surtout, la loi devra être encore plus sévère sur les routes pour ceux qui auront pris du cannabis avant de prendre le volant.
Quand il sera adopté, ce projet de loi si cher au premier ministre, Justin Trudeau, va à coup sûr banaliser l'usage du cannabis. Ce qui aura pour effet immédiat d'amener beaucoup de nouveaux usagers dans les urgences des hôpitaux par suite de surdoses. Comme cela s'est produit au Colorado. Et, soulignons-le, la légalisation de la marijuana n'est certainement pas un élément qui va améliorer la santé de la population canadienne car, le cannabis est un perturbateur du système nerveux central surtout chez les jeunes de moins de 21 ans.
D'autant plus que cette nouvelle drogue légale va créer une autre dépendance comme pour le tabac. Chez plusieurs fumeurs d'herbe qui recherchent toujours plus d'effets euphorisants, la tentation de se tourner vers des drogues plus fortes comme du cannabis contenant plus de THC, l'ingrédient actif de la marijuana, ou le LSD, l'ecstasy, la cocaïne ou l'héroïne va augmenter au profit de réseaux parallèles du crime organisé.
Enfin, il serait très surprenant que toutes les provinces puissent avoir le temps nécessaire pour rédiger tous les règlements pour la vente et la distribution du cannabis avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi le 1er juillet 2018.
Quand il sera adopté, ce projet de loi si cher au premier ministre, Justin Trudeau, va à coup sûr banaliser l'usage du cannabis. Ce qui aura pour effet immédiat d'amener beaucoup de nouveaux usagers dans les urgences des hôpitaux par suite de surdoses. Comme cela s'est produit au Colorado. Et, soulignons-le, la légalisation de la marijuana n'est certainement pas un élément qui va améliorer la santé de la population canadienne car, le cannabis est un perturbateur du système nerveux central surtout chez les jeunes de moins de 21 ans.
D'autant plus que cette nouvelle drogue légale va créer une autre dépendance comme pour le tabac. Chez plusieurs fumeurs d'herbe qui recherchent toujours plus d'effets euphorisants, la tentation de se tourner vers des drogues plus fortes comme du cannabis contenant plus de THC, l'ingrédient actif de la marijuana, ou le LSD, l'ecstasy, la cocaïne ou l'héroïne va augmenter au profit de réseaux parallèles du crime organisé.
Enfin, il serait très surprenant que toutes les provinces puissent avoir le temps nécessaire pour rédiger tous les règlements pour la vente et la distribution du cannabis avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi le 1er juillet 2018.
mardi 21 février 2017
DES CHANGEMENTS IMPORTANTS VONT RÉVOLUTIONNER LA PRATIQUE DU JOURNALISME
«Il y a certains
développements dans le domaine de l’intelligence artificielle dont on peut
d’ores et déjà dire qu’ils auront des impacts majeurs sur le journalisme».
C’est ce qu’affirme, Jean-Hugues Roy, professeur à l’École
des médias de l’Université du Québec à Montréal dans un livre intitulé «Les
journalistes, pour la survie du journalisme», publié aux Éditions Québec
Amérique. Le volume un ouvrage collectif de 293 pages, a été réalisé avec la
participation de vingt-et-un journalistes de métier et professeurs de
journalisme.
Des robots rédacteurs
Les progrès sont tels que dans cinq ou dix ans la majorité
des articles journalistiques seront écrits par des robots prédit Noam
Lemelshtrich Latar, professeur de communication à l’Université Herzliya en
Israël, connu pour avoir conceptualisé les iPad dès 1973.
Mais certains diront, pourquoi doit-on s’intéresser aux
robots ? Parce qu’ils régissent des pans entiers de nos vies. En fait, les
robots ne sont que l’incarnation concrète de quelque chose d’un peu plus
abstrait : les algorithmes aussi appelés programmes, qui sont des suites
d’instructions ou de règles destinées à résoudre un problème en un nombre fini
d’étapes . En plus de rédiger des articles à partir de données brutes, les
algorithmes servent aussi à d’autres fins, notamment à détecter les cancers de
la peau.
Déjà une réalité
En ce qui a trait à la rédaction d’articles par des robots, au Los Angeles Times, c’est déjà une réalité. Dès sa première année
d’existence, en 2014, Quakebot a publié plusieurs dizaines d’articles sur le
site Web du quotidien californien. Quakebot est un programme informatique
rédigé par un journaliste du Times. Dès qu’un séisme d’une magnitude
suffisamment importante secoue le sud de la Californie, il produit un court
texte, une carte de l’épicentre ainsi qu’une légende et publie le tout dans la
section locale du site latimes.com
Une autre société, Automated Insights, propose depuis 2007
des récits de matchs de basket-ball universitaire aux États-Unis. Elle produit
également des articles automatisés pour Yahoo Sports, l’agence Associated Press
et le site Web de la National Football League. Depuis 2014, elle est sortie du
strict univers sportif pour envahir le marché de la rédaction financière. Elle
a également lancé un service qui transmet aux proches d’une personne
hospitalisée un bulletin de santé instantané.
Des changements spectaculaires sont donc à venir dans tous les secteurs du journalisme au cours des prochaines années. C’est une évolution inévitable.
samedi 18 février 2017
UN BUREAU DES PASSEPORTS TROP PETIT À QUÉBEC
jeudi 26 janvier 2017
LE MAL DE VIVRE D'ISABELLE FORTIER
Isabelle Fortier
(alias Nelly Arcan), native de Lac-Mégantic en Estrie, s’est pendue dans son
appartement du Plateau Mont-Royal à Montréal en septembre 2009, sans doute au
cours d’une sévère dépression. Elle avait 36 ans. Auteur de plusieurs livres
sous le pseudonyme de Nelly Arcan, elle était très complexée. Prostituée,
toxicomane, elle avait de graves troubles de la personnalité qui l’avait amené
à consulter des spécialistes en santé mentale. Victime évidente de ses mauvais
choix et de ses mauvaises décisions (elle avait notamment décidé de monnayer son
corps pour payer ses études littéraires et son appartement à Montréal), elle
aurait sans doute pu avoir une vie beaucoup plus normale et plus heureuse en se dotant d’un
code de conduite plus sain et non basé sur des excès et expérimentations (notamment
en matière de drogues). Ce code lui aurait sans doute permis d’avoir plus
d’estime et de respect de soi. Malheureusement, elle avait des pulsions
autodestructrices, un mal de vivre et un besoin maladif d’être aimée et
reconnue.
jeudi 15 décembre 2016
LA LÉGALISATION DU CANNABIS AU CANADA ET SES CONSÉQUENCES
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’apprête à
légaliser la vente et la consommation récréative de la marijuana dans un projet
de loi qui sera déposé au printemps 2017. Mais, il va sûrement y avoir des
dérapages si M. Trudeau ne met pas en application les conseils et suggestions
provenant d’États américains comme la Californie, le Colorado et l’Alaska qui
ont légalisé cette drogue sur leurs territoires et qui ont beaucoup appris de
leurs erreurs.
Les récents reportages de Radio-Canada sur le sujet nous ont
permis d’apprendre qu’au Colorado par exemple, il y avait eu une importante
augmentation des accidents d’automobiles impliquant des personnes sous l’influence
du cannabis. Même constatation toujours dans le même État, en ce qui a trait au
nombre beaucoup plus élevé de personnes hospitalisées à l’urgence à cause des
effets de la drogue.
La banalisation de l’usage du cannabis au Canada va
forcément obliger les gouvernements des provinces à ajouter à leurs campagnes
d’information contre les dangers de l’usage du tabac et de la consommation
excessive d’alcool, une nouvelle mise en garde cette fois axée sur les dangers de
la drogue lors de la conduite automobile mais aussi sur la santé de façon
générale. De plus, il faut s’attendre à ce que les coûts sociaux notamment en
matière d’hospitalisation augmentent considérablement comme aux États-Unis.
vendredi 25 novembre 2016
POUR UN APPEL D'OFFRES TRANSPARENT ET RAPIDE
Un CF-18 canadien au-dessus de l'Irak |
Le ministre
de la Défense nationale, Harjit Singh Sajjan, devrait demander à sa collègue la ministre des Services publics et de
l'Approvisionnement, Judy Foote, d’accélérer le processus d’achat
des nouveaux avions de chasse qui doivent remplacer les 77 vieux CF-18. Il
n’est pas normal que le ministère de Mme Foote prenne cinq ans pour décider du
choix du nouvel appareil qui doit permettre au Canada de remplir ses
obligations de protection de ses frontières et ses missions à l’étranger. Il ne doit pas
être si compliqué de définir les besoins du ministère de la Défense nationale et
de déterminer quelles sont les appareils les plus performants en tenant compte
du nombre de chasseurs à acheter et du budget disponible. Le processus d’appels
d’offres devrait être rapide et transparent tout en évitant les erreurs passées.
samedi 19 novembre 2016
LE RACISME SYSTÉMIQUE DES POLICIERS
Mme Fannie Lafontaine, l'observatrice indépendante nommée par le gouvernement du Québec sur les événements de Val-d'Or, note dans son rapport «des pratiques policières discriminatoires et plus particulièrement l'existence d'un racisme systémique au sein des forces de l'ordre à l'égard des Autochtones».
Pour contrer ce phénomène inquiétant, le ministère de la Sécurité publique devrait avec le ministère de la Santé et des Services sociaux s'attaquer rapidement au problème. D'abord, en créant dans les villes proches des communautés autochtones des centres de désintoxication, puisque l'alcool et les drogues sont 8 fois sur 10 la cause des pénibles situations vécues. Un centre familial avec des travailleurs sociaux devrait aussi être mis en place à l'extérieur des réserves. Un code de procédure simple à appliquer pour les policiers provinciaux et municipaux devrait être rédigé et remis à chaque agent. Un document audio-visuel devrait être visionné par tous les policiers en contact avec des Autochtones pour leur montrer comment agir dans chacune des circonstances où ils ont à intervenir.
Enfin, une liste des sanctions disciplinaires prévues en cas de mauvaise conduite devrait être distribuée à tous les agents. Chaque plainte provenant d'un autochtone devrait être soumise non pas au poste de police le plus près de la réserve, mais plutôt au Bureau des enquêtes indépendantes, le BEI, composé de civils et de policiers à la retraite. Par la suite, une recommandation rapide de sanctions, s'il y a lieu, devrait être formulée à l'endroit des policiers mis en cause. Les frais de ces mesures simples et efficaces pourraient être partagés entre le ministère de la Sécurité publique du Québec et le ministère fédéral responsable des Affaires autochtones. Ce seraient déjà de grands pas de fait pour enrayer le racisme systémique au sein des corps policiers au Québec.
samedi 5 novembre 2016
LES «BÉNÉVOLES» DANS LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC
La crise de confiance qui secoue présentement le Parti libéral du Québec et plus particulièrement ses bénévoles collecteurs d'argent est une invitation à réfléchir sur les véritables raisons du bénévolat «désintéressé» de plusieurs d'entre eux. À l'émission Enquête de Radio-Canada, on a pu apprendre de stupéfiantes révélations concernant l'ancien président-directeur général et certains administrateurs, au moment où ils étaient à la tête de la Société immobilière du Québec entre 2003 et 2008. Les graves allégations de fraude qui pourraient être retenues contre eux permettraient aux citoyens d'en apprendre davantage sur les manigances pratiquées pendant de longues années par des «bénévoles» devenus comme par hasard, de hauts fonctionnaires grassement payés. Hauts fonctionnaires qui géraient les conditions de location d'immeubles pour le personnel du gouvernement et cela, au détriment de l'État qui aurait perdu des millions de dollars de profit grâce à des conditions hors-norme consenties par contrat à des propriétaires privés en retour de généreux «pots-de-vin».
DERRIÈRE UNE FAÇADE
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le but visé au départ par ces «bénévoles», c'était de percevoir de l'argent pour le parti pour ensuite acquérir beaucoup d'influence auprès du premier ministre d'alors et d'autres membres du gouvernement. Il serait très naïf de penser que ces «bénévoles» ne se sont pas rencontrés et concertés pour obtenir en vertu de leurs nouvelles relations amicales et «désintéressées», des avantages indus comme des privilèges d'accessibilité directe et rapide dans les cabinets ministériels et des postes importants. Ce qui est certain, c'est qu'il n'a jamais été question pour ces «bénévoles» de travailler gratuitement pour amasser des fonds pour leur parti en vue des prochaines élections. Dans leur esprit, en plus de se créer des relations à un haut niveau, un retour d'ascenseur s'imposait pour leurs bons et loyaux services de ramasseurs d'argent. Avec des conseillers financiers véreux et des banques étrangères, il a sans doute été facile d'élaborer un stratagème pour profiter un peu beaucoup de la manne financière dont ils avaient l'administration, peu importe que ce soit l'argent des contribuables québécois. L'important, c'était de retirer le maximum de «pots-de-vin» et de les déposer ensuite dans des comptes personnels dans des paradis fiscaux comme les Bahamas sans être inquiétés et à l'abri de l'impôt des gouvernements.
DES POURSUITES CRIMINELLES
À la suite de ces importantes révélations, le ministère de la Justice du Québec devrait intenter des poursuites criminelles contre toutes les personnes en cause, dès que l'Unité permanente anticorruption aura déposé son rapport d'enquête. D'ici là, le parti libéral pourrait en payer chèrement le prix lors des prochaines élections partielles et générales à la suite des nombreux soupçons présent dans l'esprit de beaucoup d'électeurs.
samedi 27 août 2016
TROIS TUNNELS S’IMPOSENT À SAINTE-FOY
Le passage sur le boulevard Laurier |
La ville de Québec doit faire construire le plus rapidement
possible, trois tunnels dans le secteur Sainte-Foy. Le premier doit être creusé
en priorité entre le Centre hospitalier de l’université Laval (CHUL) et le
centre commercial Laurier en vue de protéger des accidents et des intempéries,
les centaines de citoyens qui traversent quotidiennement le boulevard Laurier,
une artère importante qui demeure dangereuse même s’il y a déjà des feux de
circulation et un passage protégé pour les piétons. Le financement pourrait être assuré en partie
par le ministère des Transports, puisqu’il relierait le CHUL un édifice public, en partie par la ville de Québec
propriétaire du boulevard Laurier et en partie par le Centre Laurier, selon une
répartition juste et équitable à négocier.
DEUX AUTRES TUNNELS
Le deuxième tunnel devrait permettre de relier le Centre Laurier à Place de la Cité sur l’avenue Jean-De-Quen. Enfin, le troisième et dernier tunnel devrait être construit entre les centres commerciaux Place de la Cité et Place Sainte-Foy sur la rue Bernardin-Morin. La construction de ces deux derniers tunnels permettrait de protéger des accidents et des intempéries les nombreux citoyens qui utilisent quotidiennement ces passages piétonniers. Les ouvrages favoriseraient aussi une circulation plus facile dans les deux rues concernées.
Des discussions entre l’ancienne mairesse André P. Boucher
et les propriétaires des centres commerciaux pour le partage des coûts des deux derniers tunnels avaient été entreprises mais, elles n’ont jamais abouti sous
l’administration actuelle du maire Régis Labeaume. Si un long tunnel a été construit
entre Place Québec et les édifices gouvernementaux sur le boulevard
René-Lévesque dans le but d’assurer la sécurité des fonctionnaires provinciaux
et de les protéger contre les intempéries, il doit être certainement possible d’appliquer
la même solution à Sainte-Foy, secteur, dont le milieu deviendra de plus
en plus peuplé avec la construction prévue de nouveaux édifices commerciaux
dont une tour de 65 étages.
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